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    The Assassin
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    179 critiques spectateurs

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    Uther Zendrest
    Uther Zendrest

    4 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 janvier 2020
    Si les décors et les paysages sont souvent splendides, cela ne suffit pas à masque le vide d'un scénario. Une lenteur et une absence d'incandescence féminine qui laisse sur sa faim.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Bienheureux sera celui qui comprendra quelque chose à ce bel objet laqué. Histoire sinueuse, tragédie embrouillée, combats épurés, mais putain que c’est beau ! Un enchantement, une splendeur. Tout bon cinéphile doit le voir au moins deux fois, même si l’histoire est toujours hermétique la seconde fois… mais on n’est pas là pour apprendre l’histoire de Chine au IXe siècle !
    Gauthier
    Gauthier

    10 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2019
    Ca serait dur de faire plus vide, lent, et nul... Si vous aimez voir des plans sur des chèvres dignes des vidéos qu'un enfant de 5ans prends quand il va à la campagne, ce film est fait pour vous.
    asclap
    asclap

    5 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 août 2019
    Ce film plaira sans aucun doute à ceux qui sifflotent du Anton Webern en prenant leur douche. C'est lent, lourd, laid et incompréhensible.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 août 2019
    Nous pourrions regarder The Assassin sans les sous-titres, tant la mise en scène donne à ses splendides images suffisamment de précision et de souffle pour porter le récit de cette vengeance qui unit par la douleur d’anciens amants. Véritable acte de foi dans le cinéma, le film ne construit pas ses images à partir du verbe ; ce dernier ne vient que les relever, formant de petits tableaux où le mouvement, parfois infime, inscrit ses personnages dans une époque aux lourds cérémonials. Rarement le geste cinématographique aura été aussi conscient et minutieux, rarement les combats se seront montrés aussi passionnels et brutaux. La musique crée une suspension de l’action, une attente du coup fatal qui doit être porté et qui pourtant ne vient pas. Car les attaquent tombent sans avertir et tranchent le rythme jusqu’alors figé, traduction parfaite des tourments intérieurs auxquels se livrent les protagonistes. Épopée du silence où le huis clos n’est pas loin, The Assassin déplace les conventions de représentation du film de sabre dans l’intériorité troublée d’une demeure et de ses habitants, capte la poésie de chacune de ses pièces pour mieux y rejouer une tragédie amoureuse, la plus belle qui soit. Le long-métrage de Hsiao-Hsien Hou, par bien des aspects, adapte au pays des passions humaines ce récit de l’oiseau qui, parce qu’il a perdu sa bien-aimée, chante et danse jusqu’à mourir d’épuisement. Sublime.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2019
    Un film très particulier, voire étrange, tant le soin apporté à la forme l’emporte sur le « fond ». Hou Hsiao-Hsien, le « maître » Taïwanais, livre en effet ici une œuvre visuellement somptueuse, dans les scènes d’intérieurs, avec d’omniprésentes bougies, comme dans celles d’extérieur, avec une représentation magnifique de la nature. Bon nombre de plans imprimeront durablement la rétine, et une sorte de fascination se dégage du film. Si l’on retient que la « mise en scène » se limite à « l'organisation matérielle de la représentation » d’une œuvre, et non sa conception, le prix qui lui a été décerné est parfaitement justifié. Mais il manque à mon goût ce qui fait les grands films : des idées, novatrices ou passionnantes, ou des émotions naissant des situations, des motivations, des sentiments des personnages : il n’y a là aucune empathie avec eux, qui défilent sous nos yeux comme des marionnettes déshumanisées. Sans doute faut-il rompre avec nos habitudes de spectateurs de cinéma, pour regarder ce film comme nous déambulerions dans une galerie ou lirions de la poésie….
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2022
    Il faut voir cette fresque comme si on allait au musée, avec une mise en scène (primée à Cannes) sublime et une intrigue complexe et manquant un poil d'intensité, sinon ça taperait dans le chef d'œuvre.
    PiastFidra
    PiastFidra

    4 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 août 2019
    Un film qui assassine mon sens de la compréhension

    C’est un film qui me tentait énormément, je voulais le voir depuis plus d’un an, et Arte l’a diffusé. Je me suis pressé d’aller le voir. Mais quelle déception

    Le film commence par une séquence de 7 minutes en noir et blanc avec des plans très fixe, aucun mouvement de camera et un cadre en carré qui ne prend pas l’intégralité de l’écran. Ça fait très rustique, je me suis dit que c’était voulu par le réalisateur, après tout pourquoi pas, il fallait sans doute séparer, distinguer l’intro du reste du film je sais pas. Mais même avec la couleur qui vient ensuite, le cadrage et les plans restent les mêmes donc j’avoue n’avoir pas bien saisi l’intérêt du noir et blanc.

    La mise en scène est très prononcée sur les bruits de la nature, on entend le bruit des arbres, le vent, les criquets, les portes qui claquent. On remarque des plans camera qui filme juste un décor et non une histoire. On peut y remarquer qu’avec les plans qui sont fixe, avec des personnages qui bougent peu une brise qui s’engouffre sur les scènes, le vent fait bouger les rideaux, vêtements. C’est le seul véritable mouvement qu’on trouve, et j’avoue ne pas savoir pourquoi un tel détail sur le vent, le courant d’air.

    Des actions peu nombreuses, peu naturelles, au début du film, la scène spoiler: où Nie Yinniang entre sous la tente et que le père pose son bébé tranquillement et prend son sabre et le lance par exemple
    . Ça donne un ensemble très théâtral

    Il y a peu de dialogues, et c’est très centré sur des plans fixe qui finalement nous rend extérieur à l’histoire comme si on observait l’Histoire se déroulant devant nos yeux alors qu’elle fait déjà partie du passé, c’est un peu comme si on était devant un documentaire. Alors certes il est vrai que la composition du cadre, la photographie et de nombreux plans sont époustouflants. Cependant, c’est décrit comme un film d’art martiaux dans la catégorie « action » mais raté, il ne se passe rien en action.

    On y réfléchissant, je pense qu’il faut accepter la lenteur voulu par le film pour y entrer vraiment, et malheureusement je n’ai pas su m’immerger dedans et je suis resté extérieur au film tout le long, c’est dommage et vraiment terrible parce que je n’ai du coup pas bien compris l’intérêt réel de cette œuvre.

    On ne s’attache pas non plus aux personnages, même à Nie Yinniang, on reste trop extérieur à eux, ils ne dégagent rien, ils restent fades sans aucunes émotions. Les seuls dialogues ce sont des questions un peu politiques bien ennuyeuse qu’on ne comprend rien, la parabole sur l’oiseau bleu et une pierre de Jade, franchement bon courage pour s’identifier à eux. Mieux encore, spoiler: on passe 10 minutes à nous raconter l’histoire du personnage principal, Nie Yianniang sur un plan fixe ne la voyant pas, et une fois terminé la camera se tourne doucement vers elle, et on la voit fondre en larme cachée derrière son manteau.
    Sérieusement c’était censé apporter quoi ça ? Ce n’est même pas cohérent avec le caractère du perso.

    Par moment, on a quelques espoirs que ça bouge un peu quand spoiler: on voit la garnison armée courir la nuit avec enfin une soudtrack ou l’escarmouche dans les bois
    mais raté là aussi, on revient très vite avec une scène sans son, une scène fixe.

    Niveau scénario je pourrais parler spoiler: de la femme qui débarque après le combat dans la forêt et qui échange 3 coups de sabre et repart comme ça de son coté, du vieux sorcier qui sort de nulle part ou de la scène où on voit des chèvres mâcher pendant 15 secondes…
    mais franchement, je n’ai tellement rien compris au sens de ces scènes que je n’en parlerai pas davantage

    La technique est très bien foutue mais il manque une chose que je n’ai pas réussi à trouver, son âme. Le film n’a aucune âme. Je m’attendais à un film d’art martiaux historique avec une histoire, des émotions mais rien de tel. Je me suis senti victime d’une arnaque cinématographique.

    En vrai, quand je vois le nombre incalculable de critique positive, je me demande si c’est vraiment ça du cinéma pour vous, parce que bon, je vais dans une galerie d’art avec des photos et tableaux et j’ai autant que ce qui est présentée ici. Oui, je pense que ce film est telle une galerie d’art où on vient pour voir de belles photos et non pas un film. Ça reste mon avis.

    Il est important de souligner néanmoins que c’est la pâte du réalisateur Hou Hsiao-Hsien de raconter des histoires où l’intrigue est réduit au strict minimum, de privilégié la suspension du temps avec notamment de très long plan-séquence avec peu de mouvement de caméra et principalement en n’effectuant qu’une seule prise des séquences qu’il tourne.

    Bref, c’est un film très abstrait, une façon d’extraire ces moments du monde. En une phrase, on pourrait dire de ce film qu’il entre dans la catégorie des films « C’est beau, très beau mais c’est long, très long mais ça reste beau mais c’est long ». C’était mon tout premier Hou Hsiao-Hsien, je pense regarder « Café lumière » de 2004 en espérant mieux comprendre la touche personnelle de ce réalisateur taiwanais.
    shubaka103
    shubaka103

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2019
    c'est marrant, mais à la base, je suis toujours assez curieux de voir un film asiatique le peu de fois qu'il peut en passer un à la télé, le plus souvent sur Arte d'ailleurs, faut pas trop compter sur les autres chaînes, quand bien même il existe des pépites, donc, c'est avec une curiosité teinté d'une légère gourmandise que je me décide à regarder ce film, sans à-priori négatif et le moins sectaire possible...

    bah, le moins qu'on puisse dire c'est que c'est d'un ennui extrême, bon, les intélos de service vont bien entendu crier au génie, mais ho, les gars, j'entends bien qu'il existe d'autres façons de raconter une histoire que les bimbamboum dans tous les sens, à la sauce Hollywood ou hongkongaise, et aussi que le cinéma asiatique n'utilise pas forcément les codes occidentaux, qu'on peut aussi faire dans le contemplatif, et blablabla et blablabla, mais il faut déjà comprendre qui est qui, et qui fait quoi, et pourquoi, à la limite, une voix off qui donne quelques indices, sur le contexte, les enjeux, la psychologie d'un tel et d'un tel, mais là, la moitié du temps on comprends pas grand chose vu qu'on a majoritairement droit à du silence avec des bruits ambiants trop forts qui plus est, si ce n'est que spoiler: machine en noir doit buter son cousin pour le compte de machine en blanc, sans qu'on sache d'ailleurs très bien pour qui ou pourquoi machine en blanc veut la mort du cousin à la base, mais le cousin ben c'était le fiancé officiel de quand elle était jeune, alors ben c'est compliqué pour son petit cœur d'assassine patenté, que le cousin c'est le boss du coin pour l'instant, avec l'empereur ou la Cour, (on ne sait pas bien qui), en sous main qui fait rien qu'à les embêter et qui voudrait bien remettre la main sur le coin depuis que son prédécesseur est trépassé alors qu'il avait eu le malheur de laisser le coin plus ou moins libre et autonome, que la mariée officielle semble verser dans un sous complot avec machin à la barbe blanche et aux sourcils faits de barbe et qui est moitié sorcier sur les bords parce que machine qui est une concubine est enceinte du cousin, qu'il faut donc éliminer pour sauver les droits de la progéniture officielle , enfin je crois
    , ouais bon ok, ça prends 3 lignes le pitch, ça ne suffit pas à meubler 1h40 avec des silences ;)

    Quand à la photo, ouais, bon, ok, ça passe, mais j'ai largement vu mieux dans le cinéma de cette partie là du monde, ça ne suffit pas tout seul à faire un bon film...

    les combats, bah ouais, ok, peut mieux faire, surtout en Asie, non, vraiment, je me suis fait un point d'honneur de respecter en regardant jusqu'au bout, mais dans la liste des films d’Asie que j'ai pu mater, il arrive à la toute fin de la liste, même ceux aux personnages volants dans tout les sens de bambou en bambou m'ont largement plus intéressés quand bien même je trouve ça too much à la base, ou même nombre des rares films japonais, y compris "anciens" qui passent sur Arte...
    J'ai largement préféré le film de début de soirée "le maître d'armes", alors que le scénar' vole pas bien haut, que la mise en scène et le jeu des acteurs n'est pas franchement génial, même carrément caricatural, mais au moins y'a Jet Li qui meuble, lui, comme il peut, un acteur que je trouve souvent intéressant avec son visage aux expressions à priori inexpressives sans parler de ses capacités physiques ;)
    Housecoat
    Housecoat

    122 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 août 2019
    Le genre de film pour lequel noter 2,5/5; 4/5 ou même ne pas le noter du tout revient exactement au même tant il ne s'inscrit dans rien. Hou Hsiao-sien a réalisé un pur objet filmique, certes primé, mais pas un film, quelque chose qui n'existe pas. C'est oublier que le jury du Festival de Cannes peut jouer sur les mots, et que primer un film pour sa mise-en-scène ne signifie pas pour autant que des éléments gravitent autour. The Assassin est donc un film qui n'existe que pour et dans la psyché de son réalisateur, un film dans lequel la seule action que les acteurs sont autorisés à faire est de réciter des descriptifs, privés de ce qui différencie des véritables personnages de simples bouts de carton, ces derniers ne peuvent rien dire ni rien faire, en résulte donc un silence pesant et omniprésent rallongé par des pauses d'incertitudes et de la contemplation, comme si cet outil constituait une excuse pour pardonner une démarche qui constitue en elle-même une non-démarche. C'est quelque chose de froid, robotique, dont la plastique et le nihilisme externe ne manquent pas d'impressionner des cinéphiles en goguette, qui n'est intéressant que durant ces 105 minutes, qui n'existe que pour laisser la place à la suivante, et dont l'intérêt sera oublié sur le long-terme. The Assassin constitue une oeuvre qui se refuse, bien qu'en toute honnêteté, à l'émotion, au superflu pourtant nécessaire et donc, par définition, à la vie censée l'animer et par effet miroir animer ses spectateurs. Et se refuser à animer ces émotions, et ce dans le cadre de l'art, constitue un crime.
    aldelannoy
    aldelannoy

    38 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2019
    Ce n'est pas un film, c'est une suite de très belles cartes postales. Cette suite de cartes postales a obtenu le prix "de la mise en scène", ce qui est ironique dans la mesure où mise en scène sous-entend une action coordonnée par des plans alors qu'ici il n'y a pas d'action. Il y a bien quelques bagarres auxquelles on ne comprend rien mais il ne s'agit pas vraiment là de "mise en scène". Le fait est qu'on ne comprend rien à ce qui se passe. Il y a une histoire de sang de poulet spoiler: à propos d'une femme qui est enceinte sans qu'on ne saisisse qui est cette femme et pourquoi elle ne veut pas paraître enceinte
    . On ne sait pas qui sont les personnages et on ne sait pas pourquoi ils agissent comme ils le font quand on a compris qu'ils agissaient dans un sens ou un autre. Hormis le fait qu'on ne comprend rien parce qu'il semble qu'il n'y ait rien à comprendre, les cartes postale sont vraiment très jolies.
    Jrk N
    Jrk N

    39 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2019
    The Assassin (2005, Hou Hsiao-Hsien). Un des plus beaux films qui existe. L'image comble toujours le regard que ce soit à l'extérieur ou dans les palais; comme Mizogushi ou Ozu. La musique chinoise à laquelle nous trouvons qu'il manque la mélodie, le rythme, l'harmonie, et pourtant il reste cet incroyable charme même pour nous avec les timbres étranges et les gestes qui cherchent la perfection. La pureté du kungfu qu'on devrait voir en ralenti. Le visage impassible de la belle Shu Qi (l'assassin Yinniang), qui sans un mot nous fait comprendre sa maîtrise de l'art de tuer, sa sensibilité, son amour, sa résistance à l'oukase inhumain puis son retrait du monde du pouvoir.
    Certes, le film est lent, très lent pour qu'on puisse prendre le temps d'aimer les images, les sons, les dialogues, les personnages.
    Certes on ne peut pas comprendre l'intrigue à la première vision du film, surtout sans comprendre le chinois ni connaître le haut moyen-âge des Tang, comme l'a dit Hou Hsia-Hsien (la troisième vision semble la bonne pour moi en tout cas, en ayant étudié le texte médiéval d'origine qui se passe au IXème s dans l'empire des Tang, lire si vous voulez http://www.chinese-shortstories.com/Reperes_historiques_Wuxia_Breve_histoire_du_wuxia_xiaoshuo_I_3a.htm ).
    Laissez-vous porter et revoyez le film plusieurs fois.
    Jean Douchet qui a introduit puis commenté le film pour nous en mai 19 au remarquable cinéma du Panthéon disait qu'on avait là une nouvelle façon de faire du cinéma donc qu'il fallait une nouvelle façon de regarder le cinéma. La beauté nouvelle toujours déroute et inquiète, à nous de l'accueillir.
    The Assassin (Hou Hsia Hsien 2015) est au film de wuxia (films de chevaliers errants redresseurs de torts du moyen-âge chinois, genre chinois majeur) ce que Johnny Guitar (Nick Ray 1944) est au western, ce que Les Parapluies de Cherbourg (Demy 1964) est au musical, ce que Some came Running (Minnelli 1958) est au mélo, ce que La Soif du Mal (Welles 58) est au policier : un chef d'oeuvre qui le place au sommet du genre mais en même temps à la fois une épure et un détournement.
    Quelques détails amusants d'ailleurs :
    La musique de fin est "Duc de Rohan" par le Bagad Men Ha Tan dirigé par Pierre Tanguy et les musiciens de Doudou N'Diaye Rose interprétée par 17 musiciens bretons et 20 du Sénégal en 2000 à Dakar. Un morceau remarquable de musique bretonne qui exprime bien le climat médiéval. https://youtu.be/DnoFht_VBN8
    Shen Fang yi Interprète deux rôles : la nonne et la princesse Jiacheng. C'est elle qui chante l'histoire de l'oiseau bleu ( Le roi met un miroir devant l'oiseau bleu qui refuse de chanter. Voyant un semblable il chante toute la nuit et au matin meurt.) Mais justement Shen Fang Yi est une danseuse soliste de la compagnie de Martha Graham ( 1894-1991). Elle joue aussi on le voit de l'étrange cithare chinoise guqin. https://youtu.be/txbwfuA3N3M
    Peut-être a-ton oublié le début Millenium Mambo (2000) avec la musique planante de Yoshihiro Hanno (?) où Shu Qi, déjà superstar, semblait à la fois égarée et libre, présente et inquiète. En tout cas ce début a été célébré partout et la voir ainsi en chevalier vengeur contraste et en même temps rappelle à la fois son rôle dans ce film marquant et son aura glamour (même érotique pour le début de sa carrière) soudain pétrifiée. https://youtu.be/8ubt8JvykiQ
    moket
    moket

    528 abonnés 4 332 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2019
    Les paysages, Shu Qi, les décors, les costumes... Tout est magnifique ! Mais c'est horriblement lent. Le souci du détail confine à la maniaquerie. Les longs plans où seul le vent apporte un semblant de mouvement, les gestes d'une excessive lenteur, c'est horripilant. On aurait presque envie de les secouer. Le réalisateur semble aimer se regarder le nombril et la critique applaudit unanimement... Même les combats sont minimalistes et ne sauvent pas de l'ennui. Faire un film contemplatif n'empêche pas de raconter quelque chose...
    Antoine Plaisantin
    Antoine Plaisantin

    40 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 janvier 2019
    Je ne doute pas un instant du talent du réalisateur, mais il est des films pour lesquels je ne saurais dire s'ils m'ont plus ou non. Tout y est excessivement lent, l'intrigue est très obscure et son déroulement parfaitement incompréhensibles, pondérée de personnages et de scènes dont l'utilité ne m'est pas apparue. Les décors et costumes sont magnifiques, de là à dire que le film est un chef-d’œuvre, je vous laisse seuls juges...
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 octobre 2018
    J'ai essayé vraiment, je me suis dis :"allez c'est peut-être lent mais c'est beau et puis le film à quand même reçu le prix de la mise en scène à Cannes !" Mais bon plus soporifique tu meurs. Et l'histoire ? Ennuyante à souhait. Alors j'ai luté une bonne heure et puis après plus rien : normal je m'étais endormi....
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