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    The Assassin
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    179 critiques spectateurs

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    Marcel D
    Marcel D

    104 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Un film esthétiquement sublime, que ce soit au niveau de la photographie, de la lumière, de la caméra ou des costumes.
    Je pense que pour accrocher à l'histoire, il faut avoir un oeil poète. Le rythme est lent, le scénario mince, mais la profondeur du film associée à sa beauté permet de vivre un moment fort.
    Les amateurs d'action et de premier degré, passez votre chemin.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mars 2016
    Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2015. Le cinéaste donne sa vision du film de sabre chinois dans une épure somptueuse et une mise en scène virtuose.

    LA SUITE :
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2016
    The Assassin – L'(in)action contemplative – ♥♥♥

    Chine, IX siècle. Nie Yinniang revient dans sa famille après de longues années d’exil. Son éducation a été confiée à une nonne qui l’a initiée aux arts martiaux et lui a donné comme mission d’éliminer les tyrans. A son retour, elle apprend son mariage avorté avec son cousin Tian Ji’an. Fragilisé par les rebellions, l’Empereur a tenté de reprendre le contrôle en s’organisant en régions militaires, mais les gouverneurs essayent désormais de les soustraire à son autorité. Devenu gouverneur de la province de Weibo, Tian Ji’an décide de le défier ouvertement. Alors que Nie Yinniang a pour mission de tuer son cousin, elle lui révèle son identité. Elle va devoir choisir : sacrifier l’homme qu’elle aime ou rompre pour toujours avec « l’ordre des Assassins ».

    On était habitué à un style hypnotique, à un goût pour le souvenir et pour les sensations (Les fleurs de Shanghaï, Millenium mambo, Three times…). Mais The Assassin nous est présenté comme un film d’arts martiaux, genre dans lequel on n’attend pas le réalisateur et avec lequel son style semble a priori peu s’accommoder.

    Et c’est là l’essentiel des reproches que l’on pourrait lui porter: ne vous attendez surtout pas à assister à un film d’art martiaux ou de sabre « classique ». Ici, c’est la longueur et la langueur qui dominent et s’imposent, brièvement interrompues par des saillies d’action. Le réalisateur inaugure le film d’action contemplatif, préférant la mise en scène, le choix du cadrage, des paysages ou de la lumière, plutôt que de faire avancer ou de dynamiser son intrigue. En cela, le prix cannois est amplement mérité et le travail du directeur de la photographie (Ping Bin Lee) est à mettre en valeur, nous transportant littéralement dans les paysages à l’écran.

    Participant totalement à cette superbe mise en scène, c’est aussi l’actrice principale, magnétique, placide et sauvage, qui retient toute l’attention. On se souvient déjà de Shu Qi dans Millenium Mambo qui l’avait ouvert à un cinéma plus occidental, elle illumine littéralement ici le film, tout en intériorité, en froideur et en bouillonnement intérieur.

    En résumé, tout est visuellement superbe, mais tenez vous le pour dit: ce sera un surtout film d’ambiance et très peu un film d’arts martiaux.
    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2016
    Auréolé du prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes, le nouveau film de Hou Hsiao-hsien où il collabore encore une fois avec sa scénariste fétiche Chu Tien-wen pour cette fois-ci s'attaquer à un film d'époque. S'inspirant du genre wu-xia qui correspond souvent aux westerns à tendance film de capes et d'épées en Chine mais aussi de l'oeuvre de Shakespeare mais plus précisément à la manière d'Akira Kurosawa avec son Ran (adaptation japonaise du Roi Lear), le film marque un renouveau au sein de la carrière de son cinéaste. Habitué aux œuvres contemplatives, il était clair qu'il allait livrer une expérience hors norme qui ne ressemble à aucunes autres et qui risque de profondément surprendre, perturber et même diviser.
    Le film signe sa particularité au sein même de son scénario qui fait le choix d'être déstructurer, abstrait et totalement opaque. Il est souvent difficile de s'y retrouver et de saisir tout les tenants et aboutissants de cette histoire. Il n'est pas rare d'ailleurs que le sens d'une scène ne puisse être compris que plusieurs séquences après celle-ci nous renvoyant sans cesse à ce que l'on a vu précédemment. On se retrouve à errer dans un labyrinthe ésotérique et diffus qui se révèle aussi très précis et exigeant pour le spectateur, l'oeuvre préférant miser sur les non-dits, la symbolique, les zones d'ombres et une narration elliptique. Prenant très vite les contours d'un polar nihiliste et mystique, l'écriture se montre d'une finesse imparable et offre beaucoup de passages fascinants arrivant à faire comprendre beaucoup par l'utilisation de peu de mots. Néanmoins une certaine tendance à l'élitisme et à la prose tant à devenir problématique surtout au début du film, où certains enjeux ou passifs des personnages sont un peu trop appuyés voire même répétés pour être pleinement saisi par le spectateur. Et même si le film tente l'abstraction durant ses passages, ils manquent quand même en subtilité et donne par moments une sensation de longueur et même de confusion.
    Le casting se montre admirable, les acteurs misant avant tout sur des interprétations minimalistes pour faire passer les relations entre personnages de manière juste et gracieuse. On retiendra surtout la prestation intense de Shu Qi, l'actrice principale, qui apporte un aura mystérieux, tragique et gracile assez fascinant notamment dans sa manière très sensuelle de frapper l'écran. Chang Chen, le deuxième acteur principal et qui incarne l'ancien amant de l'héroïne, offre une performance plus énervée et vivante que les autres personnages et il s'y montre impeccable et fiévreux arrivant très bien à transmettre les doutes et les nuances de son rôle.
    La réalisation est sublime, jouant avec habilité sur les différents formats de l'image, chacun apportant un sens spécifique aux scènes tandis que le tout est accompagné d'une photographie sublime magnifiant les décors somptueux et les plans, souvent soutenu par une musique tantôt énigmatique et oppressante tantôt épique et harmonieuse mais toujours gérée à la perfection. On déplorera juste un montage bancal dans sa radicalité, offrant un rythme bien trop lent qui tend à la pose artistique excessive et un peu lourde. Car oui la mise en scène de Hou Hsiao-hsien est formidable, souvent brillante et constamment virtuose, n'ayant clairement pas volé ses éloges et ses prix. Mais le cinéaste sait qu'il à du talent et ça se voit, se regardant beaucoup trop filmer par moments tombant dans l'esthétisation pour l'esthétisme pur et donc souvent gratuit. Cela à tendance à devenir agaçant par moments et tire certains passages en longueurs. Néanmoins on reste admiratif devant ce sens du détail sans faille qui reconstitue admirablement l'époque dépeinte par l'oeuvre, faisant souvent sens dans son sens du fatalisme et minimisant de manière habile les explosions de violences. Distillant les morceaux de bravoures avec parcimonie pour en faire des éclairs fugaces, superbement chorégraphiés et découpés pour maintenir une lisibilité constante malgré l'aspect très technique des combats.
    En conclusion The Assassin est un bon film, et si il avait été plus humble, plus incisif et plus précis aurait pu certainement être un chef d'oeuvre du 7ème art. Dans ses meilleurs moments, on sent toute la puissance du cinéma dans des scènes hallucinantes et virtuoses qui dessine les contours d'un grand film. Néanmoins beaucoup trop de défauts sont là pour venir restreindre notre plaisir et nous laisser sur notre faim comme cette élitisme trop prononcé, ces longueurs trop envahissantes en raison d'un rythme lent et bien trop poseur qui tend beaucoup trop vers la pose artistique gratuite et tapageuse. Le scénario est un peu trop diffus mais possède vraiment une narration brillante soutenu par un très bon casting. Donc l'oeuvre de Hou Hsiao-Hsien à clairement ses fulgurances et nous fait globalement passé un grand moment même si elle laissera beaucoup de monde sur le carreau. Mais malgré sa réussite artistique et visuelle, elle n'est pas entièrement satisfaite, étant une expérience avant tout qui n'arrive pas à être aussi intellectuellement forte et saisissante qu'elle le voudrait. Un film qui est donc aussi admirable que frustrant.
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 mars 2016
    Esthétiquement phénoménal, ce film laisse cependant un goût amer, car, il faut bien le reconnaître, on ne comprend pas tout ce que l'on voit, ou plutôt, on le comprend parfois... mais lors de la scène suivante. Ce film est donc une sorte d'énigme permanente...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 13 mars 2016
    Publicité mensongère ! Avec la bande annonce on aurait dit Tigres et Dragons, en fait c'est une expo photo... Alors c'est vraiment très beau, mais le peu d'histoire qu'il y a est flou et quand même le temps est bien long pour un film d'à peine 2h.... Réellement, ces plan là en photo dans une galerie super, là ça manque quand même d'intérêt au bout d'un moment ...
    Mapofparis
    Mapofparis

    28 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mars 2016
    Palme de l'ennui oui, avec de jolis décors et le chant des cigales. Par contre pour ce qui est de l'action, y'a rien à se mettre sous la dent. Quand en plus du côté des dialogues c'est aussi le néant...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 mars 2016
    Beau, très beau, trop beau? Un rien hiératique, une histoire pas toujours compréhensible... Belle mise en scène, un peu vaine. On s'ennuie un peu...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 12 mars 2016
    Magnifiques images, mais on ne comprend pas le classement de ce film en "film d'action" !
    Très très ennuyeux pour ceux qui, comme moi, n'ont pas réussi à y voir autre chose qu'une succession de "clichés", dans tous les sens du terme.
    Un documentaire sur la Chine de l'époque, avec les mêmes images mais un commentaire pour nous guider aurait été beaucoup plus agréable à regarder.
    Je ne comprends pas l'absence de "mise en garde" de la part des critiques de presse sur l'aspect quelque peu déconcertant du film
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 642 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2016
    Je mets une étoile pour les décors, les images, les costumes, les coiffures somptueux et soignés jusqu’au moindre détail, pour la beauté des visages et des gestes.

    J’ai à peu près compris l’histoire, mais pas les subtilités du scénario, et j’ai trouvé l’ensemble décousu et peu fluide, ce qui a rendu la concentration difficile.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 12 mars 2016
    Je me suis rarement autant ennuyé au cinéma. Ce film fut un calvaire incroyable.
    Autant les images sont belles (certains plans sont vraiment somptueux), autant la mise en scène, le déroulé de l'action et même les dialogues sont d'une lenteur juste horrible. Beaucoup de personnes sont sorties avant la fin, et je dois vous avouer que j'ai hésité à faire de même. En tout cas c'est bien dommage, car l'histoire était bonne !
    jeumeuleubeu
    jeumeuleubeu

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mars 2016
    Enfin un film impossible à spoiler... il ne s'y passe rien. Le classer dans la catégorie "Action" est une aberration. Il faudrait inventer pour lui une catégorie "diaporama" puisqu'il n'est qu'une succession de clichés (dans tous les sens du terme), certes bien léchés mais, quitte à assister à un documentaire sur la Chine du IXe siècle, autant profiter d'une projection de "Connaissance du monde" où, au moins, il y a une voix off pour donner des explications.
    The Assassin, c'est le piège typique pour l'intello qui va pouvoir s'épancher sur le côté poétique de la chose, beauté intérieure des sentiments, silences évocateurs et scènes symboliques (je serais d'ailleurs curieux à ce sujet qu'on m'explique la longue séquence sur des chèvres en train de mastiquer).
    En visionnant une cinquantaine de fois le film, on doit pouvoir très certainement arriver à faire la différence entre un visage impassible exprimant la colère et un autre visage impassible exprimant la jalousie. Peut-être ce très léger haussement de sourcil que j'ai eu du mal à distinguer entre deux bâillements...
    Pour ne pas regretter le prix de mon ticket d'entrée, disons que c'est un "beau film". Mais la beauté ne se suffit jamais à elle-même.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    188 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2016
    La promotion de "The Assassin" se fait autour de sa beauté visuelle, de son esthétisme, de son prix de la mise en scène à Cannes, ... Et bien nous sommes tous d'accord là-dessus. Le film est somptueux. Les images sont superbes, bien cadrées et d'une grande poésie. Les plans séquences sont maitrisés et bien orchestrés. L'étalonnage des couleurs les met toutes en avant sans trop les saturer. La volonté de jouer sur le format de l'image est, au départ, troublant, mais on adhère rapidement et c'est intéressant. Puis ça s'arrête là. On ne retiendra pas beaucoup plus de ce film où il ne se passe pas grand chose et on finit par s'ennuyer. Même si les acteurs sont bons, ça ne comble pas le vide du scénario. Donc oui, le film est très beau mais ça ne fait pas tout.
    Jerome J
    Jerome J

    111 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mars 2016
    Plus hermétique et cliché, tu meurs...
    Un film minimaliste et contemplatif tellement cliché (tout s'éternise, la photographie honore tous les poncifs du film d'époque asiatique précieux, la nature, l'or, les costumes, les voiles, le thé, le feu) qu'il en devient crispant et ridicule.
    Une belle bête de compétition pour cinéphile chichiteux qui va etre ravi de revendiquer et se faire avoir par une telle imposture et par ce catalogue éculé du film d'auteur esthétisant made in asia, en revendiquant "un voyage intérieur magique et exigeant" digne des plus beaux dépliants de votre supermarché de quartier pour le nouvel an chinois. Qualifier le film dans une catégorie "action" est une aberration, c'est l'antithèse même.
    Bon courage a tous :)
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    43 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2016
    S'allonger dans l'herbe, écouter les bruits de la nature, profiter de la beauté de la voûte céleste... Peut-être que c'est cela qui s'approche le plus de mon ressenti lors du visionnage de The Assassin. Mais il est difficile de réduire ce film à quelque chose d'aussi simple tant l’œuvre a de choses à offrir. Elle les délivre tranquillement, de manière épurée, construisant petit à petit une expérience cinématographique aussi unique que mémorable. Le long-métrage tend vers un refus quasi total du spectaculaire. Les différents affrontements, parfois entraperçus à travers des arbres, ne durent jamais plus de quelques secondes et se terminent toujours abruptement, par la fuite ou l'abandon de l'un des opposants. Le peu que l'on peut apercevoir fait preuve de chorégraphies dynamiques et d'un montage étudié. La bande-sonore aide à sublimer ces scènes grâce à une très belle gestion du silence, rompu uniquement par le bruit des armes qui s’entrechoquent. Même en dehors de ces moments d'action, le film ne s'autorise que rarement le luxe de la musique, préférant mettre en avant, en toute sobriété, le piaillement des oiseaux et le souffle du vent. Cela permet de profiter du jeu très en retenu des acteurs tout en accentuant la majesté (voire la sagesse) qui se dégage de chaque plan. Ces derniers sont souvent étirés ; ils commencent parfois un peu avant que les personnages rentrent dans le champ et se terminent après leur sortie, par des fondus au noir renforçant le sensation de flottement de l'ensemble. Cette sensation se retrouve directement à l'écran grâce aux mouvements des tissus, celui des imposants costumes comme celui des rideaux, soulevés par une brise paresseuse venue de l’extérieur. Cela donne vie aux images extraordinairement bien composées par Hou Hsiao-Hsien, qui possèdent la même particularité que Ran : on peut arrêter le film à n'importe quel moment et tomber sur une image tout à fait époustouflante. La photographie est à la hauteur des ambitions esthétiques colossales du réalisateur. Les environnements, intérieurs comme extérieurs, sont d'une beauté qui sera difficile à égaler (et qui envoie The Revenant dans les cordes, accessoirement). Le seul aspect qui pourrait sembler en deçà du reste est d'ordre scénaristique : la narration houleuse rend le scénario plutôt abscons (et mon incapacité à distinguer les acteurs n'a pas aidé). Pourtant, je pense que le réalisateur nous incite à nous plonger à corps perdu dans son film, avec le sentiment de sagesse et de majesté qui s'en dégage comme seule boussole. The Assassin perdra une partie du public en chemin, c'est certain, mais il n'en est pas moins une réussite totale, qui remet la notion de chef-d’œuvre en question.
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