Mon compte
    The Assassin
    Note moyenne
    3,0
    1433 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Assassin ?

    179 critiques spectateurs

    5
    25 critiques
    4
    25 critiques
    3
    38 critiques
    2
    48 critiques
    1
    30 critiques
    0
    13 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Amaury F
    Amaury F

    25 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Ce film est un mystère pour moi... Oui, Hou Hsiao-Hsien mérite bien son prix de la mise en scène. Effectivement, The Assassin est formellement irréprochable, on ne peut qu'admirer la beauté de la réalisation, de la photographie et de la direction artistique. Costumes, décors, paysages, atmosphère sonore... Tout est parfait, c'est absolument magnifique ! Cependant, le scénario et ses enjeux sont totalement indéchiffrables, on ne sait jamais qui est qui, ni qui fait quoi et bienheureux ceux qui comprendront quelque chose à cette intrigue impossible ! Tout cela n'est pas aidé par l'extraordinaire lenteur du long-métrage qui provoqua chez moi plusieurs bâillements, ainsi qu'une irrésistible envie de regarder ma montre toutes les cinq minutes... Pendant que d'autres spectateurs quittent la salle, on lutte constamment contre le sommeil et dès que l'on se sent partir, surgissant de nulle part, un combat de douze secondes vient nous réveiller en sursaut, puis se termine aussi brutalement qu'il est apparu, sans que l'on comprenne pourquoi encore une fois. En tout et pour tout, il ne doit y avoir que cinq à six minutes de combats sur toute la durée du métrage. Plutôt frustrant pour un film de sabre. Heureusement, ces scènes étaient assez bien chorégraphiées, divertissantes même, mais beaucoup trop rares... Ne sachant plus vraiment à quoi me raccrocher (même les personnages, aussi mutiques qu'inexpressifs, ne sont pas très passionnants), j'ai fini par abandonner la lecture des sous-titres pour uniquement profiter de la mise en scène... Finalement, je crois bien que ce film m'a autant épuisé que le dernier Malick (qui, ceci dit, était tout aussi impressionnant visuellement) et, dans un sens, c'était tout de même une sacrée expérience !
    Mapofparis
    Mapofparis

    25 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mars 2016
    Palme de l'ennui oui, avec de jolis décors et le chant des cigales. Par contre pour ce qui est de l'action, y'a rien à se mettre sous la dent. Quand en plus du côté des dialogues c'est aussi le néant...
    estebois
    estebois

    15 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2016
    Filmé en 4/3 (sans doute une explication artistique quelconque sera donnée), terriblement long et lent, le film raconte l'histoire d'un assassin qui ne tue personne. Plans fixes de 10 minutes et silences expressifs de rigueur. Bon l'image est jolie, superbe même, quoique je trouve un grain assez désagréable. Pour le reste... Bof.
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    18 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2022
    The Assassin une œuvre d'art, un tableau grandiose. Chaque scène est étudiée, mise-en-scène à la perfection. La scène de la princesse Jiacheng jouant d'un instrument de musique, est d'une beauté absolue, digne des plus beaux tableaux du peintre chinois Tang Yin (1470/1523). L'architecture admirable du film nous bouleverse. Toutes les scènes avec les personnages féminins mélangent beauté et élégance. Que ce soit Nie Yinniang, Jiaxin, Dame Tian, Huji, et bien sûr Jiacheng, toutes ces figures ont une beauté naturelle, mais aussi magnifiée et extraordinaire (n'oublions pas le conte). Le film touche au plus profond de notre âme. Nous ne sommes pas des spectateurs mais des visiteurs. L'autre élément important du film est la méditation, sa spiritualité. Nous devenons des observateurs des arts-martiaux. On étudie chaque mouvement, chaque geste des combats. Ce qui change profondément notre approche par rapport aux films asiatiques d'arts martiaux. Les personnages doivent trouver la paix mentale. Leur cheminement vers cette paix spirituelle, les mène vers la méditation. L'exemple le plus évident étant celui du personnage principal Nie Yinniang (sublime Shu Qi) guidée vers un processus méditatif (les scènes de combat font partie de ce dispositif de méditation, de quête de soi) pour que Nie Yinniang puisse atteindre à la fin du film la connaissance d'elle-même. Qui est-elle finalement ? C'est son parcours initiatique.
    Hulufo
    Hulufo

    6 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juillet 2020
    "The Assassin" ouvre un portail d'images fabuleuses, à l'intérieur même de notre propre monde. Après avoir vu ça tout vous paraîtra plus fade. Notre rétine est constamment transcendée, à la vue d'une lumière sculpté par un certain spectre savant, du nom de : Hsiao-Hsien. Un univers fantasmagorique que nous croyions oublié, se relève d'entre les morts, pour nous servir une offrande spirituelle. Accordée à cette imaginaire, l'histoire se prive de mot et se comprend aux sens. Une œuvre à apprécier deux fois, afin de passer un véritable cap cinématographique. Somptueux et inoubliable.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    608 abonnés 2 712 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 mars 2016
    Alors que les combats, certes réussis, sont presque complément absents, The Assassin repose sur un scénario compliqué, flou et imprécis, mettant en avant des relations alambiquées et trop nombreuses qui finissent par perdre un spectateur asphyxié. Reste que l'esthétique est parfaite, le calme et le silence hypnotiques, et la reconstitution de la Chine d'époque impressionnante.

    http://www.justfocus.fr/cinema/the-assassin-critique-du-film.html

    https://www.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2017
    Le Prix de la mise en scène décrochée par Hou Hsiao-hsien lors du Festival de Cannes en 2015 est loin d’être usurpé tant la radicalité esthétique de ce film est épatante. Ici tout est beau, des images aux moindre plan, tout les mouvements tendent vers l'oeuvre d'art ... Pour autant je ne suis absolument pas séduis. Ce film est à mes yeux aride de tout sentiment. J'ai la sensation très désagréable de n'avoir rien vécu avec ce long métrage, d'y être hermétique et absent ! Il faut dire que The Assassin est ma première incursion dans la filmographie de Hou Hsiao-hsien, je suis totalement novice à son cinéma et à ses inspirations. Pour un début ce fut relativement éprouvant, une telle rigueur m'a surpris et totalement décontenancé. Je me suis pourtant accrocher, j'ai fini par rendre les armes et j'ai perdu le fil de l'intrigue ... D'ailleurs je ne l'ai jamais vraiment trouvé ( rire ). Je suis sidéré par l'excessivité au-quelle le réalisateur s'attache, une nouvelle tentative après une familiarisation plus approfondie ne serait pas un luxe.
    Housecoat
    Housecoat

    103 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 août 2019
    Le genre de film pour lequel noter 2,5/5; 4/5 ou même ne pas le noter du tout revient exactement au même tant il ne s'inscrit dans rien. Hou Hsiao-sien a réalisé un pur objet filmique, certes primé, mais pas un film, quelque chose qui n'existe pas. C'est oublier que le jury du Festival de Cannes peut jouer sur les mots, et que primer un film pour sa mise-en-scène ne signifie pas pour autant que des éléments gravitent autour. The Assassin est donc un film qui n'existe que pour et dans la psyché de son réalisateur, un film dans lequel la seule action que les acteurs sont autorisés à faire est de réciter des descriptifs, privés de ce qui différencie des véritables personnages de simples bouts de carton, ces derniers ne peuvent rien dire ni rien faire, en résulte donc un silence pesant et omniprésent rallongé par des pauses d'incertitudes et de la contemplation, comme si cet outil constituait une excuse pour pardonner une démarche qui constitue en elle-même une non-démarche. C'est quelque chose de froid, robotique, dont la plastique et le nihilisme externe ne manquent pas d'impressionner des cinéphiles en goguette, qui n'est intéressant que durant ces 105 minutes, qui n'existe que pour laisser la place à la suivante, et dont l'intérêt sera oublié sur le long-terme. The Assassin constitue une oeuvre qui se refuse, bien qu'en toute honnêteté, à l'émotion, au superflu pourtant nécessaire et donc, par définition, à la vie censée l'animer et par effet miroir animer ses spectateurs. Et se refuser à animer ces émotions, et ce dans le cadre de l'art, constitue un crime.
    Cine vu
    Cine vu

    125 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2016
    Chaque plan est une offrande

    Le cinéma est d’abord un art de l’image. Chaque film donne à voir, même s’il est vrai que parfois que sommes tentés de fermer les yeux…
    Là rien de cela tant le film « The Assassin » de Hou Hsiao Hsien est une splendeur visuelle permanente. Chaque plan est une offrande pour le regard du spectateur; et ceci en simplicité, contrairement à un Zhang Yimou parfois tonitruant dans l’esbroufe.

    Chine, 9e siècle… Un empereur, ses provinces, ses gouverneurs, leurs femmes, leurs concubines. On peut résumer « l’intrigue » ainsi en y ajoutant cependant le retour d’une jeune femme, exilée, en formation chez une nonne, laquelle n’ignore rien des combats d’arts martiaux.

    Adoncques, HHH nous tend dès lors une douce épure de cinéma à la mise en scène splendide de bout en bout. Enfin un prix cannois mérité (cela arrive parfois!) en attendant que débarque sur nos écrans le médiocre palmarès annoncé de cette année…

    La caméra de Hou Hsiao Hsen est toujours fluide, les mouvements d’icelle délicats. Avec son film -d’autres avaient déjà merveilleusement précédés: « Good men and good women » « le maître de marionnettes » « goodbye South, goodbye »- HHH rappelle l’essentiel du cinéma : l’image ! Et la mise en scène est une action déterminée dans un cadre défini et éclairé comme de juste.

    Tout est à l’unisson dans « The Assassin ».

    Évidemment les costumes, la photographie, les décors tant intérieurs qu’extérieurs. La photo de ce long-métrage enchaîne merveille sur merveille tant chaque plan nous happe dans sa profondeur, guidés par une mise scène qui maîtrise même le vent, les voilages; c’est parfois d’une beauté inouïe!

    L’ensemble dans un tempo lent comme il faut mais pas trop, le temps pour nous du ravissement.
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mars 2016
    Aventure dans une Chine profonde du VIIIème siècle, Hou Hsiao-Hsien dépeint un cadre somptueux. Si l'esthétisme est au rendez-vous, c'est incontestable, le Mallick taïwanais aime lui aussi la collection de vignettes. Pour une demi-heure, c'est raisonnable. Mais pour une 1h45, on y est plus. La salle se vide, mais acte de résistance oblige, je respecte l'oeuvre. Si on y va juste pour une claque visuelle, on en a pour son argent. Pour ce qui est de l'histoire, bien que tout à fait compréhensible, elle reste d'un ennui abyssale. Les scènes de combat, bien que furtives, sont également superbes.
    Jrk N
    Jrk N

    34 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2019
    The Assassin (2005, Hou Hsiao-Hsien). Un des plus beaux films qui existe. L'image comble toujours le regard que ce soit à l'extérieur ou dans les palais; comme Mizogushi ou Ozu. La musique chinoise à laquelle nous trouvons qu'il manque la mélodie, le rythme, l'harmonie, et pourtant il reste cet incroyable charme même pour nous avec les timbres étranges et les gestes qui cherchent la perfection. La pureté du kungfu qu'on devrait voir en ralenti. Le visage impassible de la belle Shu Qi (l'assassin Yinniang), qui sans un mot nous fait comprendre sa maîtrise de l'art de tuer, sa sensibilité, son amour, sa résistance à l'oukase inhumain puis son retrait du monde du pouvoir.
    Certes, le film est lent, très lent pour qu'on puisse prendre le temps d'aimer les images, les sons, les dialogues, les personnages.
    Certes on ne peut pas comprendre l'intrigue à la première vision du film, surtout sans comprendre le chinois ni connaître le haut moyen-âge des Tang, comme l'a dit Hou Hsia-Hsien (la troisième vision semble la bonne pour moi en tout cas, en ayant étudié le texte médiéval d'origine qui se passe au IXème s dans l'empire des Tang, lire si vous voulez http://www.chinese-shortstories.com/Reperes_historiques_Wuxia_Breve_histoire_du_wuxia_xiaoshuo_I_3a.htm ).
    Laissez-vous porter et revoyez le film plusieurs fois.
    Jean Douchet qui a introduit puis commenté le film pour nous en mai 19 au remarquable cinéma du Panthéon disait qu'on avait là une nouvelle façon de faire du cinéma donc qu'il fallait une nouvelle façon de regarder le cinéma. La beauté nouvelle toujours déroute et inquiète, à nous de l'accueillir.
    The Assassin (Hou Hsia Hsien 2015) est au film de wuxia (films de chevaliers errants redresseurs de torts du moyen-âge chinois, genre chinois majeur) ce que Johnny Guitar (Nick Ray 1944) est au western, ce que Les Parapluies de Cherbourg (Demy 1964) est au musical, ce que Some came Running (Minnelli 1958) est au mélo, ce que La Soif du Mal (Welles 58) est au policier : un chef d'oeuvre qui le place au sommet du genre mais en même temps à la fois une épure et un détournement.
    Quelques détails amusants d'ailleurs :
    La musique de fin est "Duc de Rohan" par le Bagad Men Ha Tan dirigé par Pierre Tanguy et les musiciens de Doudou N'Diaye Rose interprétée par 17 musiciens bretons et 20 du Sénégal en 2000 à Dakar. Un morceau remarquable de musique bretonne qui exprime bien le climat médiéval. https://youtu.be/DnoFht_VBN8
    Shen Fang yi Interprète deux rôles : la nonne et la princesse Jiacheng. C'est elle qui chante l'histoire de l'oiseau bleu ( Le roi met un miroir devant l'oiseau bleu qui refuse de chanter. Voyant un semblable il chante toute la nuit et au matin meurt.) Mais justement Shen Fang Yi est une danseuse soliste de la compagnie de Martha Graham ( 1894-1991). Elle joue aussi on le voit de l'étrange cithare chinoise guqin. https://youtu.be/txbwfuA3N3M
    Peut-être a-ton oublié le début Millenium Mambo (2000) avec la musique planante de Yoshihiro Hanno (?) où Shu Qi, déjà superstar, semblait à la fois égarée et libre, présente et inquiète. En tout cas ce début a été célébré partout et la voir ainsi en chevalier vengeur contraste et en même temps rappelle à la fois son rôle dans ce film marquant et son aura glamour (même érotique pour le début de sa carrière) soudain pétrifiée. https://youtu.be/8ubt8JvykiQ
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    154 abonnés 1 725 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2016
    Il faut avouer le film est très beau , histoire pas mal , Shu Qi toujours magnifique mais le film est très lent , trop lent... parfois certains acteurs donnent l'impression de s'ennuyer dans le film... après l'affiche, l'histoire donne l'impression qu'il y aura beaucoup d'action, il y en a mais très peu.. et très vite ...Cela reste une curiosité à voir
    Angelina.J
    Angelina.J

    33 abonnés 265 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2016
    Une pépite visuelle , les décors les plans , les costumes, l héroïne est magnifique, tout est très beau, la chorégraphie des combats, hélas le scénario est trop mince , et avare de dialogues, les personnages méritaient d être plus approfondis
    El B
    El B

    20 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2016
    La soi-disante brillante mise en scène ne sauve pas ce film qui bénéficie pourtant de somptueux cadres à l'esthétique léchée et académique. Un scénario en filigrane. Un prix pour la mailleure direction artistique en festival de Cannes aurait été sans doute moins choquant.
    Mirobole Pancrate
    Mirobole Pancrate

    20 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2018
    Aussi élégant qu'ennuyeux. L'intrigue tient en 2 phrases mais la narration extrêmement succincte, quand elle n'est pas carrément elliptique, rend l'ensemble difficile à suivre. Reste la part d’envoûtement et de poésie que charrie la beauté de l'oeuvre. Un tableau plus qu'un film.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top