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    The Assassin
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    3,0
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    179 critiques spectateurs

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    Tumtumtree
    Tumtumtree

    168 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2016
    La perfection plastique absolue du film emporte, une fois n'est pas coutume, toute autre considération (scénario, personnages, etc.). Effectivement, HHH fascine avec ce film dont on ne souhaite jamais sortir tant on s'y sent bien, toujours saisi par le plan suivant plus inventif et plus esthétique que le précédent. Pourtant, à la fin, impossible de dire ce que cette histoire nous a apporté. Les personnages ont quasiment fait du surplace pendant 1h45... Mais ce temps suspendu sans récit est ponctué de moments énigmatiques et envoutants que seule une seconde vision du film parviendra peut-être à éclairer. Car oui, j'y retourne et bien vite !
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2016
    The Assassin est reparti du dernier festival de Cannes avec le prix de la mise en scène et cette distinction est amplement méritée…Quelle splendeur !!! Les décors sont d’une beauté envoutante, les paysages extérieurs font l’objet de cadrages magnifiques…de vraies peintures…un opéra lent et épuré, des scènes d’actions très stylisées… une histoire pas très limpide et on se perd un peu dans ce ballet de personnages aux costumes chatoyants qui vont et viennent…parfois obligé de se raccrocher à un détail pour les reconnaître…les coiffures par exemple…on finit par comprendre que la mystérieuse femme en noir, Nie Yinniang a été élevée par une nonne taoïste qui lui a enseigné les arts martiaux, et que sa mission est d’assassiner le gouverneur soupçonné de sédition, qui n’est autre qu’un cousin dont elle a été amoureuse dans le passé….il faut saisir des indices, des mots, à travers des dialogues tout autant épurés que les images pour tenter de reconnaître qui est allié, qui est adversaire…mais peu importe la contemplation de ces montagnes, de ces frondaisons, de ces tentures de soie frémissantes suffit amplement …
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2016
    Il faut se méfier à Cannes des prix de la mise en scène. Ils peuvent parfois détrôner les palmes d’or. En 2011, Drive a été plébiscité par la presse et a fait le double d’entrées que Tree of Life en France. En 2014, le génial Foxcatcher a fait tout autant parler de lui que Winter Sleep. Cette année enfin, c’est au tour de The Assassin d’être considéré comme un chef-d’œuvre tandis que le palmé Dheepan souffre de plusieurs maladresses.

    Plan-séquence, décors réels, ultime précision du cadre, Hou Hsiao Hsien a fait parler de son talent pour plonger dans la Chine du IXe siècle. La jeune Yinniang doit assassiner son cousin qui n’est autre que le gouverneur de la province de Weibo. Amateurs de combat s’abstenir… Oublier les Tigre et Dragon et autres films de Tsui Hark, The Assassin est loin de s’apparenter au kung-fu. Peut-être trois minutes de combat parsèment un récit qui s’attache à rester sur la terre ferme.

    A la violence et aux mouvements, le taïwanais préfère l’immobilité et le temps suspendu. Tout semble figé dans ces peintures cinématographiques, aux couleurs chaudes et menaçantes. Car le danger n’est jamais très loin. L’interprète et désormais fidèle Shu Qi incarne cette tension avec brio. Sans le moindre mot, sa présence suffit à occuper un espace magnifié par une mise en scène dépouillée.

    Si les échauffourées à l’écran se font rare, cela ne veut pas dire que le tumulte intérieur des personnages est inexistant. Très silencieux, l’œuvre de Hou Hsiao Hsien nous fait vivre cette colère de l’intérieur et s’incarne de façon multiple. Cette fureur est d’ordre romantique, morale et politique. Aux spectateurs ensuite de se laisser attirer par ce séisme invisible.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    43 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2016
    S'allonger dans l'herbe, écouter les bruits de la nature, profiter de la beauté de la voûte céleste... Peut-être que c'est cela qui s'approche le plus de mon ressenti lors du visionnage de The Assassin. Mais il est difficile de réduire ce film à quelque chose d'aussi simple tant l’œuvre a de choses à offrir. Elle les délivre tranquillement, de manière épurée, construisant petit à petit une expérience cinématographique aussi unique que mémorable. Le long-métrage tend vers un refus quasi total du spectaculaire. Les différents affrontements, parfois entraperçus à travers des arbres, ne durent jamais plus de quelques secondes et se terminent toujours abruptement, par la fuite ou l'abandon de l'un des opposants. Le peu que l'on peut apercevoir fait preuve de chorégraphies dynamiques et d'un montage étudié. La bande-sonore aide à sublimer ces scènes grâce à une très belle gestion du silence, rompu uniquement par le bruit des armes qui s’entrechoquent. Même en dehors de ces moments d'action, le film ne s'autorise que rarement le luxe de la musique, préférant mettre en avant, en toute sobriété, le piaillement des oiseaux et le souffle du vent. Cela permet de profiter du jeu très en retenu des acteurs tout en accentuant la majesté (voire la sagesse) qui se dégage de chaque plan. Ces derniers sont souvent étirés ; ils commencent parfois un peu avant que les personnages rentrent dans le champ et se terminent après leur sortie, par des fondus au noir renforçant le sensation de flottement de l'ensemble. Cette sensation se retrouve directement à l'écran grâce aux mouvements des tissus, celui des imposants costumes comme celui des rideaux, soulevés par une brise paresseuse venue de l’extérieur. Cela donne vie aux images extraordinairement bien composées par Hou Hsiao-Hsien, qui possèdent la même particularité que Ran : on peut arrêter le film à n'importe quel moment et tomber sur une image tout à fait époustouflante. La photographie est à la hauteur des ambitions esthétiques colossales du réalisateur. Les environnements, intérieurs comme extérieurs, sont d'une beauté qui sera difficile à égaler (et qui envoie The Revenant dans les cordes, accessoirement). Le seul aspect qui pourrait sembler en deçà du reste est d'ordre scénaristique : la narration houleuse rend le scénario plutôt abscons (et mon incapacité à distinguer les acteurs n'a pas aidé). Pourtant, je pense que le réalisateur nous incite à nous plonger à corps perdu dans son film, avec le sentiment de sagesse et de majesté qui s'en dégage comme seule boussole. The Assassin perdra une partie du public en chemin, c'est certain, mais il n'en est pas moins une réussite totale, qui remet la notion de chef-d’œuvre en question.
    Gauthier
    Gauthier

    10 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2019
    Ca serait dur de faire plus vide, lent, et nul... Si vous aimez voir des plans sur des chèvres dignes des vidéos qu'un enfant de 5ans prends quand il va à la campagne, ce film est fait pour vous.
    asclap
    asclap

    5 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 août 2019
    Ce film plaira sans aucun doute à ceux qui sifflotent du Anton Webern en prenant leur douche. C'est lent, lourd, laid et incompréhensible.
    saxoman
    saxoman

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 mars 2016
    Si j'étais honnête je noterais ce film avec 3 étoiles : une pour les décors, une pour les costumes, et une pour la photo. Et rien d'autre. Mais je me suis tellement ennuyé et énervé à essayer de comprendre l'intérêt de ce film, que je n'en mets qu'une. Alors que des spectateurs quittaient la salle, je me suis accroché jusqu'au bout en espérant qu'un vrai scénario compréhensible allait sortir ce film de sa léthargie... mais non ! Peut-être que les familiers de la culture du non-dit auront donné de la matière aux silences, aux visages impassibles... et à la longue rumination de chèvres !!! Classé pourtant comme un film d'action, les très rares combats sont tournés à la mode "Tigre et Dragon", en volant de toit en toit et n'ont rien à voir avec les arts martiaux.
    ocelot
    ocelot

    24 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Un bon film d'auteur et d'action avec ses avantages et inconvénients: trop lent, trop de longueur même de bons acteurs et de belles scènes d'actions.
    PaulGe G
    PaulGe G

    109 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2016
    c'est un superbe album photos avec des couleurs flamboyantes, des décors et costumes somptueux, on suit ces images longues mais que c'est long , mais que c'est long , entrecoupées de quelques duels chorégraphies comme pour un opéra, mais pas de mise en scène c'est photographié et non filmé , l'esthétisme ne fait pas tout , on entre là dans un "non cinéma" a l'écran carré
    PiastFidra
    PiastFidra

    4 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 août 2019
    Un film qui assassine mon sens de la compréhension

    C’est un film qui me tentait énormément, je voulais le voir depuis plus d’un an, et Arte l’a diffusé. Je me suis pressé d’aller le voir. Mais quelle déception

    Le film commence par une séquence de 7 minutes en noir et blanc avec des plans très fixe, aucun mouvement de camera et un cadre en carré qui ne prend pas l’intégralité de l’écran. Ça fait très rustique, je me suis dit que c’était voulu par le réalisateur, après tout pourquoi pas, il fallait sans doute séparer, distinguer l’intro du reste du film je sais pas. Mais même avec la couleur qui vient ensuite, le cadrage et les plans restent les mêmes donc j’avoue n’avoir pas bien saisi l’intérêt du noir et blanc.

    La mise en scène est très prononcée sur les bruits de la nature, on entend le bruit des arbres, le vent, les criquets, les portes qui claquent. On remarque des plans camera qui filme juste un décor et non une histoire. On peut y remarquer qu’avec les plans qui sont fixe, avec des personnages qui bougent peu une brise qui s’engouffre sur les scènes, le vent fait bouger les rideaux, vêtements. C’est le seul véritable mouvement qu’on trouve, et j’avoue ne pas savoir pourquoi un tel détail sur le vent, le courant d’air.

    Des actions peu nombreuses, peu naturelles, au début du film, la scène spoiler: où Nie Yinniang entre sous la tente et que le père pose son bébé tranquillement et prend son sabre et le lance par exemple
    . Ça donne un ensemble très théâtral

    Il y a peu de dialogues, et c’est très centré sur des plans fixe qui finalement nous rend extérieur à l’histoire comme si on observait l’Histoire se déroulant devant nos yeux alors qu’elle fait déjà partie du passé, c’est un peu comme si on était devant un documentaire. Alors certes il est vrai que la composition du cadre, la photographie et de nombreux plans sont époustouflants. Cependant, c’est décrit comme un film d’art martiaux dans la catégorie « action » mais raté, il ne se passe rien en action.

    On y réfléchissant, je pense qu’il faut accepter la lenteur voulu par le film pour y entrer vraiment, et malheureusement je n’ai pas su m’immerger dedans et je suis resté extérieur au film tout le long, c’est dommage et vraiment terrible parce que je n’ai du coup pas bien compris l’intérêt réel de cette œuvre.

    On ne s’attache pas non plus aux personnages, même à Nie Yinniang, on reste trop extérieur à eux, ils ne dégagent rien, ils restent fades sans aucunes émotions. Les seuls dialogues ce sont des questions un peu politiques bien ennuyeuse qu’on ne comprend rien, la parabole sur l’oiseau bleu et une pierre de Jade, franchement bon courage pour s’identifier à eux. Mieux encore, spoiler: on passe 10 minutes à nous raconter l’histoire du personnage principal, Nie Yianniang sur un plan fixe ne la voyant pas, et une fois terminé la camera se tourne doucement vers elle, et on la voit fondre en larme cachée derrière son manteau.
    Sérieusement c’était censé apporter quoi ça ? Ce n’est même pas cohérent avec le caractère du perso.

    Par moment, on a quelques espoirs que ça bouge un peu quand spoiler: on voit la garnison armée courir la nuit avec enfin une soudtrack ou l’escarmouche dans les bois
    mais raté là aussi, on revient très vite avec une scène sans son, une scène fixe.

    Niveau scénario je pourrais parler spoiler: de la femme qui débarque après le combat dans la forêt et qui échange 3 coups de sabre et repart comme ça de son coté, du vieux sorcier qui sort de nulle part ou de la scène où on voit des chèvres mâcher pendant 15 secondes…
    mais franchement, je n’ai tellement rien compris au sens de ces scènes que je n’en parlerai pas davantage

    La technique est très bien foutue mais il manque une chose que je n’ai pas réussi à trouver, son âme. Le film n’a aucune âme. Je m’attendais à un film d’art martiaux historique avec une histoire, des émotions mais rien de tel. Je me suis senti victime d’une arnaque cinématographique.

    En vrai, quand je vois le nombre incalculable de critique positive, je me demande si c’est vraiment ça du cinéma pour vous, parce que bon, je vais dans une galerie d’art avec des photos et tableaux et j’ai autant que ce qui est présentée ici. Oui, je pense que ce film est telle une galerie d’art où on vient pour voir de belles photos et non pas un film. Ça reste mon avis.

    Il est important de souligner néanmoins que c’est la pâte du réalisateur Hou Hsiao-Hsien de raconter des histoires où l’intrigue est réduit au strict minimum, de privilégié la suspension du temps avec notamment de très long plan-séquence avec peu de mouvement de caméra et principalement en n’effectuant qu’une seule prise des séquences qu’il tourne.

    Bref, c’est un film très abstrait, une façon d’extraire ces moments du monde. En une phrase, on pourrait dire de ce film qu’il entre dans la catégorie des films « C’est beau, très beau mais c’est long, très long mais ça reste beau mais c’est long ». C’était mon tout premier Hou Hsiao-Hsien, je pense regarder « Café lumière » de 2004 en espérant mieux comprendre la touche personnelle de ce réalisateur taiwanais.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 avril 2017
    Sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes 2015, Hou Hsia-Hsien semble s’être trompé de catégorie. "The Assassin" devrait passer de long à court métrage tant les minutes et les scènes inutiles semblent venir combler un récit quasi inexistant. Heureusement "The Assassin" est d’une beauté rare, récompensée tout de même par le Prix de la Mise en scène. La grâce et l’élégance sont certaines, la lenteur sublime, mais où est passé le scénario ? Beau mais d’un ennui…mortel !
    mat niro
    mat niro

    356 abonnés 1 826 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juin 2016
    Pour dire vrai, je ne suis jamais rentré dans ce film. J'ai trouvé cela d'un ennui profond, très lent (même si c'est voulu) et sans intérêt! Seul reste la beauté des paysages.
    Macaron16
    Macaron16

    11 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 avril 2016
    Ce film m'est tombé des yeux comme un livre peut tomber des mains. Les scènes sont très travaillées mais c'est lent, c'est long, l'histoire est confuse. Pour un public très très très pointu.
    mazou31
    mazou31

    95 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Bienheureux sera celui qui comprendra quelque chose à ce bel objet laqué. Histoire sinueuse, tragédie embrouillée, combats épurés, mais putain que c’est beau ! Un enchantement, une splendeur. Tout bon cinéphile doit le voir au moins deux fois, même si l’histoire est toujours hermétique la seconde fois… mais on n’est pas là pour apprendre l’histoire de Chine au IXe siècle !
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 octobre 2018
    J'ai essayé vraiment, je me suis dis :"allez c'est peut-être lent mais c'est beau et puis le film à quand même reçu le prix de la mise en scène à Cannes !" Mais bon plus soporifique tu meurs. Et l'histoire ? Ennuyante à souhait. Alors j'ai luté une bonne heure et puis après plus rien : normal je m'étais endormi....
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