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traversay1
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2,0
Publiée le 17 décembre 2010
Tout n'est pas à jeter du haut du Balcon sur la mer, mais pas loin. La partie algérienne du film de Nicole Garcia ne manque pas de charme même si elle joue sur ce qui s'apparente désormais à un certain nombre de clichés sur le contexte de la pré-indépendance. Ce qui ne fonctionne pas, c'est l'architecture du film, à commencer par son point de départ, cette coïncidence/erreur sur la personne, qui déclenche une vague nostalgique et une grande confusion des sentiments. Et que dire de cette magouille immobilière, qui est au coeur du film, et qui n'a strictement aucun intérêt ? Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Les pistes narratives se brouillent et se chevauchent dans Un balcon sur la mer, éloignant du thème principal : la relation entre les personnages joués par Dujardin et Croze. Si le premier se tire sans trop de dommage d'un rôle qui demande une certaine subtilité, sa petite camarade semble très mal à l'aise en fausse vamp rattrapée par un amour d'enfance. Etonnant, d'ailleurs, de voir qu'une fois débarrassée de sa teinture blonde, qui ne lui va pas du tout, elle redevient l'actrice naturelle et sensuelle que l'on connait. Quant aux seconds rôles, ils sont inexistants et d'une fadeur à faire peur. Native d'Algérie, Nicole Garcia n'a pas, par pudeur, sans doute, voulu concentrer son film sur les "événements" du début des années 60. Son scénario, touffu et artificiel, manque totalement d'émotion et de vérité, si l'on excepte quelques courtes scènes baignées par la lumière éclatante du sud. Ce sixième film de la réalisatrice est le moins abouti de tous, et largement.
C'est mou, c'est lent, le scénario n'est pas assez développé et le jeu d'acteur est très inégal (Jean Dujardin reste le plus convaincant). Le montage est très mauvais et les innombrables cut coupent l'action qui n'est déjà guère présente.
Un drame ou Jean dujardin excelle de bout en bout, le scénario est sympa et l'ensemble tient la route. Petit reproche, par moment ça traîne en longueur donc on a tendance a s'ennuyer un peu... Mais rien de rebutant non plus. Un petit film a voir tranquillement.
Jean Dujardin est convaincant, touchant et sincère dans le rôle de "Marc Palestro". Marie Josée-Croze, est quant à elle, mystérieuse, manipulatrice et brillance dans le personnage de "Marie-Jeanne". L'alchimie entre les deux héros est attirante et irrésistible, le suspense est haletant, l'ambiance du film est suspicieuse, mystérieuse, électrique, les décors sont sympas, les musiques aussi, ainsi que la mise en scène, le scénario, les personnages, une belle réalisation de la part de Nicole Garcia, qui signe ici, un bon film.
Un film pour les nostalgique de leur première histoire d'amour! C'est très bien joué, mais cela reste un peu plat dans son ensemble, on comprend vite l'histoire...dommage!
Avec une mise en bouche alléchante, ce long métrage nous prposait beaucoup de promesses, seulement après le visionnement on en ressort tout de même déçu. Malgré un scénario riche, tenant parfaitement la route sur toute la longueur du film, le réalisateur n'a pas su en tirer le meilleur. En effet cette histoire romanesque entre l'époque d'Alger juste avant l'indépendance alors que le protagoniste n'était qu'enfant, et la France d'aujourd'hui et un protagoniste adulte et père de famille était bien vu. Seulement environ 30 minutes avant la fin on pressent déjà comment tout ceci va finir. Ce qui est vraiment dommage, car le scénario était enrichi d'une intrigue immobilière qui se mêlait à l'intrigue amoureuse et donc permettait au spectateur d'être tenu en haleine jusqu'au bout. Or le réalisateur avec une réalisation certes romanesque mais trop lente et trop molle a au final beaucoup de mal à garder le specatteur attentif. En effet tout est trop long, trop lent, on s'ennuie presque , et pourtant on reste jusqu'au bout pour vérifier si notre hypothèse de départ se confirme. Seulement d'un autre côté on ne peut oublier de reconnaître que le réalisateur réussit tout de même à dérouler ses intrigues et leurs solutions petit à petit, de façon sereine ce qui donne au film une sorte de force tranquille , mais cela manque tout de même d'un tout petit peu de rythme. C'est sacrément dommage, car Nicole Gracia avait en face d'e sa caméra un Jean Dujardin sobre, intense, et jouant avec une intelligence remarquable! Chapeau à lui quand même, il donne au film une autre dimension qu'il n'aurait pas eu avec un autre acteur. Au final malgré quelques longueurs et de petites déceptions on se laisse porter par le film. Alors certes on est un loin d'un chef d'oeuvre mais ce long-métrage mérite d'être vu et apprécié pour ce qu'il est : un drame amoureux riche et bien construit.
Un très beau film et une histoire d'amour très touchante. Jean Dujardin est toujours excellent et Mari-José Croze est très bonne dans ce rôle de femme mystérieuse. De très bons flashbacks sur la fin de l'Algérie française
Un suspense romanesque ambitieux ou Nicole Garcia teinte son histoire hitcockienne de mystère, de trouble et imbrique la petite histoire dans la grande (l'Algerie de 1962). Le film doit beaucoup à ses acteurs, Jean Dujardin dégage de l'épaisseur et Marie-José Croze joue les Sharon stone mais avec infiniment plus de fragilité. Un film sur la mémoire, sur l'identité pas exempt de maladresses et dont l'émotion aurait pu etre plus poignante encore mais au souffle certain.
C'est exactement le genre de film avec lequel j'ai du mal... Pas assez d'historique pour m'intéresser vraiment, mais quelques petits éléments de ci de là (le triangle amoureux) qui réhaussent le tout. Pour le reste, Un balcon sur la mer est un drame romantique au scénario assez clair, qui tente de nous immerger par son réalisme. Mais voilà, il ne s'est pas assez passé de choses à mon goût pour manifester un enthousiasme particulier. Sans cracher sur le jeu des acteurs, c'est un film qui fait parler de lui maintenant mais qu'on oubliera avec le temps.
"Identification d'une femme": cela pourrait être le titre de ce film si, comme on sait, il n'avait déjà été retenu par un certain Antonioni. Une histoire d'amour compliquée qui repose sur une usurpation d'identité, doublée d'une sordide affaire de magouille immobilière qui elle-même s'appuie sur une imposture. Jean Dujardin et Marie-Josée Croze - impeccables l'un et l'autre - se trouvent ainsi mêlés à cette histoire où le passé rejaillit constamment, un passé algérien, celui de l'année 1962. Nicole Garcia en profite pour revisiter son enfance passée à Oran et signer un film admirablement maîtrisé où l'ombre du cher Hitchcock ne cesse de planer.
peut-être un poil léger côté scénario, d'autant que le film bifurque sur la fin, mais la réalisatrice - et son chef opérateur - savent avec brio instaurer un climat qui donne tout son charme à ce film puissament magnétique, magnétique comme Marie-Josée Croze, sublime en blonde hitchcockienne et qui porte le film toute seule ou presque (quoique Dujardin est aussi excellent, reconnaissons). Une très bonne surprise.
L'idée du film est bonne...Mais la réalisation laise à désirer...Le scénario ressemble un peu à un bric à brac duquel Nicole Garcia dégage heureusement une idée directrice à la fin du film, mais cela reste laborieux....Les personnages sont inégaux (Sandrine Kiberlain n'apporte rien au film) et les liens entre eux semblent presque dérisoires...Et quelle monumentale erreur de casting que Jean Dujardin....Trop tard le mal est fait mais un Vincent Lindon, voire un José Garcia auraient à mon avis mieux correspondu à l'histoire....Le role principal ici est inhabité et l'on se demande en permanence si l'on a affaire à OSS 117 tant le jeu de Dujardin semble factice et dégagé....Et puis l'histoire traine en longueur, mêle des évènements qui égarent le spectateur pour finir par un détail très simple, presque trop évident...Je vous laisse la surprise, ce n'est surement pas le film le plus inspiré de Nicole Garcia même si cela semble celui où elle avait le plus à dire...Pour moi la sauce n'a pas pris, et je suis resté longtemps en dehors de cette histoire....A vous de voir....