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DarioFulci
107 abonnés
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2,0
Publiée le 17 février 2011
Nicoles Garcia se penche sur ses origines et nous raconte cette histoire d'anciens pieds noirs qui se retrouvent plus de 20 ans après leur fuite en France. Un drame avec une pointe de suspense un peu factice et pas vraiment passionnant. Ce qui remue les personnages à l'écran ne parvient pas à nous émouvoir véritablement. On regarde le film avec un ennui poli, on anticipe les réactions des personnages, on a du mal à y croire parfois. Dommage.
On annonçait un vrai film dramatique avec quelques notes de thriller pour ce "Un balcon sur la mer" mais il n'en est rien, ou du moins, presque rien. En effet, les effets dramatiques sont présents, même un peu trop avec le personnage de Marie-Josée Croze qui est limite dépressif ! L'histoire aurait pu être formidable seulement si l'intrigue n'avait pas été dévoilée si tôt dans le film car après cela, tout semble stagner et ne plus avancer. "Un balcon sur la mer" partait sur les chapeaux de roue dans la première heure et s'effondre dans la dernière demie heure. Dommage car ce film pouvait être une grande surprise.
Film décevant. Cela manque de rythme. L'histoire est intéressante. Les acteurs sont pas mal mais il manque clairement quelque chose à ce film pour le faire basculer du bon côté de la notation. Dommage.
Un balcon sur la mer a plus de mystère qu'on peut le croire. C'est le genre de films vers lequel on retourne en pensée en réalisant tout ce qu'on a raté sur le coup. Tendre et bien mis en musique, il évite de rentrer dans les standards grâce à un habile et récurrent parallèle entre une enfance en Algérie et un âge adulte en France. Un mur sépare les deux et c'est un plaisir de voir Dujardin jouer avec sa double culture tandis que la romance s'enrichit et se complique. Parfois hâtif et un peu coupable d'étalage émotionnel, il a juste ce qu'il faut d'espoir, de drame et d'exotisme réunis.
Après l'épisode insupportable du "Bruit des glaçons" de Bertrand Blier, j'étais assez réservé sur ce nouvel opus de Jean Dujardin "sérieux"... Eh bien me voila rassuré. En compagnie de la belle et talentueuse Marie-Josée Croze, il interprète avec justesse un rôle tout en finesse sur le sens de l'histoire et des souvenirs d'enfance qui finissent parfois par nous rattraper. Il s'agit d'une comédie sentimentale pleine de mystère et -- d'une certaine manière -- de suspense. On ne s'ennuie pas une seule seconde en visionnant ce très beau film. Un coup de chapeau aux autres acteurs, tous très en forme. Comme quoi, avec un bon scénario et (accessoirement) quelques bons acteurs, on peut faire un bon film !
un film assez sympathique, simple.un scénario pas vraiment original mais plutôt réussi.j'ai bien aimé aimé cette histoire de retrouvailles d'enfance sentimentale qui s'enchaine en douceur.j'ai apprécié jean dujardin dans ce petit drame sentimentale.la première heure du film est bien réussie mais les 40 dernieres minutes me sont parues un peu ennuyeyse, dommage.voià pourquoi je mets moins de 4 étoiles.mais, j'ai quand même passer un bon moment.
Il faut de l'aptitude pour rendre vraisemblable une histoire à priori si peu crédible et tarabiscotée. Nicole Garcia nous émeut en décrivant avec talent les amours d'enfance de nos deux personnages : une construction scénaristique ciblée et sans faille, une mise en scène grand cru et un casting réussi (Dujardin crédible en héros dramatique et Marie-Josée Croze dans son meilleur rôle). Un bijou de précision, d'efficacité et de beauté.
Un film avec un scénario intéressant, même si il est peu crédible, Jean Dujardin & Marie-Josée Croze, tous les 2 très bien, et pourtant le film comporte pas mal de longueur, mais si le fond reste intéressant, dommage.
Un homme bien sur tout rapport, qui mène une vie tranquille et confortable. Il travaille comme agent immobilier et est le gendre que tout le monde aimerait avoir. Bon père de famille, ne faisant jamais de vague. Lors d'une vente avec son beau père il fait la rencontre d'une femme, un air de ressemblance, un visage angélique, une personne du passée.... Jean Dujardin est excellent contrairement a ce que j'ai pu lire dans les critiques. Je l'ai trouvé juste au moment ou il fallait. Je connaissais pas bien Marie-josée Croze, et Sandrine Kiberlain toujours aussi incroyable aussi. Dommage que son rôle est pas énorme mais elle le joue quand meme à la perfection! 3 étoiles pour moi ce film ;)
Un drame romantique qui laisse perplexe malgré un bon jeu d'acteurs. Manquant un peu de rythme, l'intrigue est trop vite dévoilée et le scénario assez clair au début, se perd dans une complexité d'événements pas suffisament dévellopés. Les différentes pistes et le potentiel n'est pas assez exploité. Dommage. On retiendra de jolis flashback, plein de tendresse, sur les amourettes d'enfants pendant la guerre d'Algérie.
Une histoire dans les années 80 qui revient en flashback sur l'une des périodes les plus noires de l'après guerre. Nicole Garcia réussi cette description de la guerre d'Algérie vécue par un enfant, que ses parents arrachent à sa vie oranaise. Ensuite, après un bon début, et une prestation à contre emploi de Jean Dujardin époustouflante, l'intrigue patine un peu, et s'enlise dans des détours pas toujours clairs spoiler: (l'arnaque de l'agent immobilier par exemple) . On reste néanmoins touché par l'évocation d'un amour de jeunesse dans un passé complètement disparu aujourd'hui. Et la délicatesse du récit de Nicole Garcia ajoute à l'émotion, même si l'histoire n'est quelquefois pas très crédible.spoiler: (Le garçon a oublié jusqu'au visage de son amour, 20 ans seulement après qu'ils se soient quittés...
Jean Dujardin est capable du meilleur (The Artist) comme du pire (Brice de Nice)... là, avec "Un balcon sur la mer" il est bon, mais pas autant comme il a pu l'être dans "The Artist" et dans "OSS 117, Le Caire nid d'espions"... après le film en lui même se laisse gentiment suivre. Il n'y a rien d'extraordinaire, mais c'est assez prenant dans l'ensemble. De plus, j'ai adoré le référence à "Vertigo" d'Alfred Hitchcock. Dommage que la première partie soit aussi lente, car la deuxième est beaucoup plus intéressante.
Nicole Garcia a vécu son enfance et son adolescence à Oran. On ne peut donc s'empêcher de penser que son nouveau film est empreint de la nostalgie que ressentent tous les expatriés d'Algérie qui ont vécu comme un déchirement leur départ forcé. A cela s’ajoute les émois de l’enfance, quand l’amour du petit voisin ou de la petite voisine nous fait croire qu’on aimera jamais plus quelqu’un d’autre. Ce sentiment fort nous revient parfois dans nos vies d’adultes . C’est exactement ce qui arrive à Dujardin alors qu’il aborde tranquillement la quarantaine à côté d’une femme qu’il n’aime plus vraiment. La force du film réside dans cet élan irrépressible qui va guider Marc vers cette jeune femme mystérieuse jouée par Marie-Josée Croze en qui il croit reconnaître son amour d’enfance . Nicole Garcia traite le sujet avec délicatesse tout en instillant un léger parfum de suspense qui aurait peut-être mérité d’être développé pour accrocher davantage l’attention. Mais le propos n’était sans doute pas là , Garcia préférant avec de fréquents flash back accompagner cet homme en rupture vers les doux rivages de son enfance perdue. Mais à travers le personnage de Cathy elle nous parle aussi de ces passions inassouvies qui parfois torture un enfant quand il n’arrive à exister dans le regard de celui qu’il a choisi pour son premier transport amoureux. Les déchirements de la prime jeunesse doivent sans doute rester enfouis dans ce territoire secret que demeure l’enfance. Vouloir s’y plonger à nouveau n’est pas toujours salvateur. Le film est porté par des acteurs qui savent jouer de nuances comme Michel Aumont ou Sadrine Kiberlain trsè convaicante dans un rôle court. Malgré tout si le film de Nicole Garcia est touchant, il lui manque le petit grain de folie qui nous aurait transporté.
Une incompatibilité malheureuse règne au sein d’Un Balcon sur la mer : l’alliance d’une trame narrative qui serait celle d’un récit de fantômes, puisque les personnages sont hantés par l’Algérie au temps de la guerre, et d’un style similaire aux feuilletons ou à ces romans de gare qui aplatissent leurs enjeux sous une plume balourde. Ici, c’est l’alternance des flashbacks qui, sans grâce ni précision, échouent à incarner à l’écran les réminiscences traumatiques d’un passé qui ne passe pas ou qui revient à la surface comme Marc après avoir piqué une tête dans la piscine.
Le mélodrame, genre ô combien bouleversant lorsqu’il est réussi, repose ici sur une suite de retournements de situation tout à la fois improbables et prévisibles, à l’instar de cette petite fille sur le seuil de la porte regardant la voiture partir ; nous savons qui elle est, ou plutôt qui elle n’est pas, avant même que le scénario ne s’en enorgueillisse par une chute soulignée. Tout se déroule platement, sans tension véritable, dans une léthargie qui semble définir et la direction d’acteurs et la réalisation, en dépit de quelques idées de transition réussies. Rappelons que film de fantômes n’est pas synonyme de film inhabité : il s’agirait plutôt de son antonyme…
Dans ce dernier film, Nicole Garcia se perd « dans son histoire ». Tout est là pourtant. Une belle idée, une belle photographie, de bons comédiens, dans des seconds rôles qui auraient mérité d’être plus développés. On reste dans l’attente d’une réelle émotion, de ce quelque chose qui vous prend aux tripes. De ce côté là, rien. Le passage foireux de l’escroquerie immobilière finit par plomber l’ensemble. L’interprétation est dominée par la toujours excellente Marie Josée Croze. Mais au final, je suis déçu.