Avis : Hunger Games - Page 3

Un film d'anticipation qui aurait pu être très bien mais qui souffre d'un gros défaut.
Dés les premières scènes, observez les mouvements de caméra, les plans sont exagérément serrés, il suivent systématiquement l'action de trop prés.
Le personnage parle: la camera film son visage, il donne un objet à l'autre personnage:la caméra descend sur la main et suit la main, le second personnage parle et la caméra remonte alors vers son visage. Un manque cruel de plans large, de plan d'ensemble, de caméra fixe.
C'est irregardable.

Les sagas "Harry Potter" et "Twilight" sont à l'origine d'un mouvement filmique qui trouve en ce moment son apogée sur nos écrans, celui des métrages pour adolescent(e)s et jeunes adultes. Et bien que la seconde oeuvre que j'ai cité est vraiment mauvaise, elle est tout de même à l'origine d'autres métrages du genre que je n'ai pas vu, et que je n'ai pas envie de voir : "Upside Down" et "Sublimes Créatures". Mais aujourd'hui, je vais vous parler d' "Hunger Games", nouvelle oeuvre pour public adolescent. Même si je n'apprécie guère ce genre de films, à l'exception d' "Harry Potter", qui a été la saga de mon enfance, celle avec laquelle j'ai grandit, et qui a été la première que j'ai réellement suivi, je dois bien vous concéder que "Hunger Games" m'a bel et bien plu. Vous l'aurez compris, "Harry Potter", c'est quelque chose! Mais je m'égare, passons! Alors, si le "Young adult movie", comme je l'appelle, ne me plait pas, qu'est-ce qui fait que je trouve ce "Hunger Games" si bon et si beau, autant sur l'esthétique que dans le fond, et doté d'un scénario de qualité? C'est ce à quoi je vais répondre dans ma critique qui, je préfère vous le dire de suite, sera plutôt longue. Tout d'abord, je vais me pencher sur l'esthétique spécifique d' "Hunger Games", et sur sa beauté visuelle. On tient surement là la principale qualité du film, tant les couleurs, les décors et les costumes tiennent ici une importance primordiale. Alors je ne sais pas ce qui les remplacent dans le livre de Suzanne Collins, donc je ne l'y comparerai pas, puisque je ne l'ai pas lu, mais je dois bien avouer que là, l'équipe en charge de la déco et des accessoires a fait du super boulot, à l'image des décors du plateau télé et de la coiffure atypique du présentateur interprété par un Stanley Tucci surprenant et au top de sa forme! A présent que j'y pense, parlons des acteurs. Tous sont excellents, motivés et convaincants dans leur rôle, mais plus que tout, tous sont crédibles. En passant par l'excellente Jennifer Lawrence, la nouvelle mystique de la saga "X-Men", ou encore Liam Hemsworth, le frère de Chris, Thor pour les fans de "Marvel", James Hunt pour ceux de "Rush", jeune acteur qui avait interprété le rôle du bleu dans "Expendables 2", tellement plus fun et décontracté que le premier volet. Mais aussi, on peut encore compter des hommes à la réputation affirmée tels que Woody Harrelson, le cultissime Talahassee de "Bienvenue à Zombieland", et Donald Sutherland. Vous ne voyez pas de qui je veux parler? Mais si, Matthew Bennell dans "L'invasion des profanateurs", très bon remake d'un film culte des années 50, Vernon Pinkley de les "Douze Salopards", et Oddball dans "De l'or pour les braves". Vous ne voyez toujours pas? Si non, je vous conseille de voir ces trois films, et ainsi vous vous rendrez compte de l'excellent acteur qu'il est. Autre prestation qui m'a surpris, c'est celle de Wes Bentley, le fils de Méphisto dans le mauvais "Ghost Rider". Car voyez-vous, je le pensais mauvais interprète, sans charisme ni jeu de scène. Au final? Je me suis fourvoyé. Le rôle lui colle à la peau, et il exprime ici sa personnalité et son talent, jusqu'à la fin, ou l'on verra le destin de son personnage. Je ne vous en dirai pas plus. Mais si "Hunger Games" se démarque vraiment des autres films du genre, c'est surtout parce qu'il va à fond dans son sujet, qu'il s'engage tout de même dans son propos et n'hésite pas à placer ici et là des messages fouillés et bien traités. Alors oui, plus haut, j'ai dit que le scénario était aussi son point fort. Je m'explique. Je n'ai pas dit qu'il était original, car ce serait dire n'importe quoi, et outre le fait que c'est un honteux plagiat de "Battle Royal" ( ce que les fans d' "Hunger Games" ne semblent pas savoir ), film culte japonais, il est assez fin pour finalement s'en détourner et plus s'intéresser au fond politique de la chose ( alors que l'original critiquait l'instinct humain et la société moderne par des combats sanglants ), plutôt que de rester sur la forme et la violence, comme l'a fait "The condemned", avec Steve Austin dans le rôle titre, métrage qui ne faisait que de montrer de la violence à l'écran, avec un message politique très édulcoré. A présent, si vous souhaitez voir le reste de ma critique, soit les points négatifs d' "Hunger Games", je vous invite à cliquer sur le lien ci dessous qui devrait s'afficher d'ici un jour ou deux.

"C’est donc en 2012 que la saga littéraire créée par Suzanne Collins en 2008 se voit portée à l’écran par le réalisateur Gary Ross.

L’histoire se déroule donc à Panem, un pays bâti sur les ruines de l’Amérique du Nord. Cette nation est divisée en 12 districts et le Capitole (qui est donc la capitale du pays). Suite à une tentative de rébellion des districts contre le Capitole, le gouvernement, dirigé par le président Snow, décida de créer les Hunger Games pour les punir. Ces jeux ont lieu chaque année. Tous les ans, chaque district doit donc fournir un garçon et une fille ayant entre 12 et 18 ans (les tribus), tirés au sort, qui combattront dans une arène. Le dernier ou la dernière en vie, gagne donc les Hunger Games.

Dans ce film, on suit donc Katniss Everdeen, du district 12, qui va se déclarer volontaire à la place de sa sœur, Prim, qui a été tirée au sort. Elle va donc être emmenée au Capitole avec Peeta, le garçon du district 12 tiré au sort pour les Hunger Games, Haymitch, leur mentor qui a déjà gagné les jeux par le passé et Effie, une représentante du Capitole en charge du district 12. Katniss va donc découvrir la vie au Capitole et les coulisses des Hunger Games avant d’être envoyée dans l’arène dans laquelle elle va devoir faire preuve d’ingéniosité pour survivre et s’attirer les faveurs du public pour espérer avoir l’aide des sponsors.

Ce film se divise donc en deux parties : la préparation pour les Hunger Games, et ensuite les jeux dans l’arène.

Etrangement, la partie la plus captivante n’est pas celle se déroulant dans l’arène, mais celle concernant les préparations. En effet, cette partie permet de présenter et de proposer un très bon développement de l’univers de la saga, des personnages principaux et de leurs relations.

La partie sur l’arène est quant à elle beaucoup plus classique malgré le fait qu’elle continue de développer certains personnages principaux (surtout Katniss, Peeta et, un peu moins que les deux précédents, Haymitch) et de poser quelques questionnements (qui manquent quand même malheureusement d’approfondissement) qui serviront de base au reste de la saga.

On pourra aussi saluer la présence de plusieurs bons rebondissements, malgré quelques facilités scénaristiques et quelques manques d’explication."

La suite ici :

"Alors c'est sa ce fameux Hunger Games dont tout le monde parle ?" Voici la première phrase qui m'ai venue une fois la fin du film venue. Je n'ai jamais lu les livres de Suzanne Collins, mais ce film m'a laissé un gout amer. Les entrainements avant les "jeux de la fin" sont interminables et vraiment pas très emballants, sa trainer en longueur et l'ennuie alourdissait déjà mes paupières après seulement une demi-heure de film. Le début nous fait penser qu'on n'a sous les yeux le phénomène de l'année, et puis finalement, j'ai eu peu de chose qui puisse me permettre de garder cet engouement tout au long du film. Des scènes d'une longueur cruelle polluent l'histoire générale et je n'ai pas réussi à accrocher à cet univers futuriste, ce déluge de couleur qui me donner l'impression d'etre dans un jeu vidéo. Les héros sont censés partir au combat et y perdre surement la vie et ils n'en n'ont rien a faire, ils se marrent comme si ils allaient participer à la plus banale des télé réalité avec un pactol à la fin. Les scènes de violence sont filmées à l'arrache on nous cache tout. Alors je me demande, pourquoi faire ce genre de film si c'est pour rien nous montrer des combats. Il ne faut réaliser ce genre de film si c'est pour en faire un film sans valeur. En bref, ce fut une déception en ce qui me concerne.

Hunger Games : ce film est tout simplement énorme, j’ai vraiment t adoré ce film qui est captivant et très prenant, ce film est vraiment une pure merveille car j’ai était bluffé par certains points et sa c’est énorme. Déjà ce que j’ai adoré c’est le scénario, l’histoire très immersif, très prenant et captivant de bout en bout. C’est simple, je me suis pas ennuie un seul seconde pendant les 2 heurs 20 tellement j’ai était prit par ce jeux qui est juste abominable, match jusqu’a la mort, 27 personne, 1 homme et 1 femme de chaque district, 1 seul survivant : c’est vraiment atroce, en plus c’est des jeune de 12 a 18 ans qui vont se tué pour survivre, c’est vraiment choquant. Ce que j’ai adore c’est le coté survive qui est très prononcé (manger, se soigné, survivre au autres…) et surtout la tension des personnages qui est vraiment palpables très stressante, on ressent vraiment la crainte, la peur de mourir des personnages, toujours a regardé derrière sois car c’est chacun pour soit et j’ai trouvé sa vraiment énorme et intense. De plus la réalisation est bien foutu, la mise en scène est excellent : des fois les combats sont un peu rapide mais sa rend nerveux et dynamise l’action et l’intensifie aussi. Donc c’est génial. Les acteurs sont vraiment très convaincant et joue à la perfection leur rôle, j’ai vraiment était impressionné les acteurs surtout Jennifer Lawrence qui est absolument génial et parfait dans son rôle, j’ai adoré son personnages. D’ailleurs j’ai trouvé les personnages très bien écrit, très travaillé, attachant et intéressant à suivre dans leur périple. Et pour finir les musiques sont excellent et accentue l’action et les moments de stress. Voila ce film est une grosse surprise, je m’attende a moins et j’ai donc vraiment était surprit et je vous le conseil absolument, un des meilleurs films de l’année, j’ai hâte de la suit. Pour moi c’est un énorme coup de cœur et aussi un véritable chef-d’œuvre.

Un "Battle Royale" édulcoré qui vise le public de la saga Twilight. Le résultat est un blockbuster fade et sans âme.

S. Collins donna naissance à une saga assez particulière. La vogue du moment est les adaptations de livres pour adolescent afin de cibler un public de type young adult. Néanmoins, derrière ces excellents Hunger Games, se cachent des problématiques et théories plus sombres les unes des autres.

Les jeux de la faim sont machiavéliques. En effet, le principe est simple, un pays (Panem) composé de 12 Districts et du Capitole (gouvernement), qui fait face chaque année à la moisson (un garçon et une fille sont sélectionner parmi les différents districts, faisant donc office de tribus) qui composera 24 candidats qui devront s’affronter dans une arène aux yeux et caméras de tous. Le but étant de faire peur et de prouver la force du Capitole afin de punir d’une mystérieuse trahison. Entre autre, l’idée est tellement originale qu’elle éveille le côté terreur absolue des Guerres Mondiales de l’Histoire.

Une héroïne qui assure une prouesse identitaire magistrale. Katniss Everdeen qui devient tribu avec le jeune Peeta Mellark du District 12, affronte les jeux à la fois pour survire mais aussi dans le but de protéger sa famille. Mélange de courage et de sérieux formant donc une héroïne digne du nom. Toujours sur les personnages, il est important de noter la parfaite harmonie entre la culture du Capitole et celle des districts.

De l’émotion malgré une présence adolescente assez dominante. Enchaînant des rebondissements, notamment en deuxième partie lors des jeux, il y a quand même un mélancolique sentiment qui s’installe. Les tribus sont dorlotés dès leurs arrivées au Capitole et sont projetés sous les caméras, les interviews et les paillettes jusqu’au moment où lorsqu’ils rentrent dans l’arène, tout ceci est mis de côté pour laisser place au spectacle sanglant où c’est chacun pour soi. Cette succession est très bien exposée suscitant ainsi un intérêt certains pour le film, ce qui est très étonnant de la part du réalisateur brouillon Gary Ross.

Au final, c’est une excellente aventure qui n’est pas prête de s’user en termes de prochains épisodes qui étayeront des problèmes beaucoup plus adultes.

Etrange film que cet "Hunger Games". D'un côté je ne peux m'empêcher de trouver cette histoire totalement farfelue, de l'autre je trouve que la réalisation sait parfois adopter un ton juste qui fait passer la pilule. Autant dans l'idée j'adhère à cette vision d'empire romain du futur, avec cette vision absurde qui en est donnée, autant c'est aussi ce qui m'empêche de me mettre dedans tellement j'exprime du rejet face à cet univers. Paradoxalement, je ressens plus ou moins le même sentiment que lorsque j'avais vu un film à la démarche plus ou moins similaire : "Battle royale", mais pour des raisons totalement différentes. Dans "Battle Royale", j'avais trouvé l'atmosphère « tuerie officielle entre ados » vachement sympa, mais j'avais aussi eu beaucoup du mal à m'y mettre faute d'une histoire crédible qui fasse vivre le truc. Là, c'est presque l'inverse. L'histoire aurait pu tenir la route si seulement elle n'avait pas été coulée par une ambiance new-age assez immonde et un passage « tuerie » qui peine à évoluer. C'est bête, mais plus j'y réfléchi, plus je me demande pourquoi je m’échine à trouver des raisons pour sauver ce film. C’est peut-être que derrière tout ses ratés, il y avait quand même la tentative de faire quelque-chose d'original et de pertinent, ce qui explique qu'au final, je ne me suis pas trop ennuyé. Manque de pot, à force de zieuter à droite et à gauche, entre le "Truman Show", "Battle Royale" et l'anticipation new-age, je trouve que le film ne touche aucune cible. C'est quand même bien dommage quand on sait que c’est l'auteur de "Pleasantville" qui est à l'origine d'une telle démarche...

Après "Harry Potter", "Twilight" et autres adaptations du même genre, "Hunger Games" est le nouvel évènement auprès des adolescents. L'histoire, qui est sans rappeler "Battle Royal", est certes clichée aux premiers abords, mais se révèle plus profonde et sombre que ça. Une tension dramatique mélangée à de l'action prend part tout le long du déroulement et les personnages aspirent soit à la haine soit à l'amour. Jennifer Lawrence ("Serena") incarne Katniss Everdeen, héroïne principale de l'histoire, avec une aisance particulière. Son interprétation est éblouissante tout comme Josh Hutcherson ("Zathura"), le génial Woody Harrelson ("Tueurs Nés") et Donald Sutherland ("De l'or pour les Braves"). Le casting est comme vous l'avez vu assez exceptionnel en plus d'être convaincant dans la distribution des rôles. Gary Ross est quant à lui le réalisateur de ce teenmovie. Il nous livre une mise en scène plutôt sympathique et efficace. Violentes sans pour autant être sanglantes, les séquences de combats sont quant à elles assez puissantes. La réalisation de Gary Ross est très mouvementée lors des scènes d'actions, ce qui peut malheureusement nuire à la visibilité de l'action : un des seuls défauts du film. De nombreuses séquences sont pourtant poignantes et d'une réelle intensité. La musique contribue elle aussi à l'émotion que dégage "Hunger Games". Composée par James Newton Howard, elle s'avère être originale et inventive accompagnant brillamment l'ensemble de cette œuvre. Une œuvre acclamée par le public et qui a réussi à me conquérir par son discours, son sujet et sa mise en scène.

Je n'ai pas lu les livres, ne le ferais surement pas, mais ce film est un bon divertissement. J'ai même été assez agréablement surpris par le fait qu'il n'était pas trop "nian nian" pour un film estampillé "adolescents". Les acteurs jouent justement, le rythme est bien dosé, entre actions et scènes démonstratives du fond de l'histoire: un monde offrant en distraction le sacrifice de jeunes adolescents gladiateurs. Ce premier film est assez réussi dans son genre, il puise sa force de sa bonne réalisation et l'originalité de la trame principale.

Tres bon film !
Je sais qu'on va me tuer mais maintenant que je l'ai vu je peux quand même affirmer qu'il y a des ressemblance avec Battle Royale.
OUI MAIS au finale c'est bien, je n'accuse personne de plagia, c'est un concept que on adore tous visiblement alors pourquoi ne se limiter qu'a un seul film ?
Pour régler ça, les seules ressemblances sont le fait que les jeunes doivent s'entre-tuer et que le jeux est présenté de manière grotesque par un écran,comme dans BR.
Sinon, le film est une claque !
Une bonne heure d'entrainement et de présentation, c'est le moment où l'on s'attache aux personnages, avant de les voir se faire tuer dans l’arène.
Je n'ai pas encore lu les bouquins ( je vais m'y mettre ), donc je ne peux pas juger de l'adaptation.
J'ai passé un excellent moment mais j'avoue que le film est prévisible du début a la fin, on est pas souvent surpris.
La violence est un peux édulcorer.
Il y a du sang mais rien de gore.
Les premières seconde du jeux Hunger Games donnent le ton pour le reste du film : un début de jeux assez choquant quand au degré de violence que les participants les plus determiné ont recourt pour arriver à prendre l'avantage.
La fin est cliché mais on se console que l'histoire ne s’arrête pas là et que Hunger Games comporte des suites.
Les interprétations des acteurs, des plus jeunes comme des plus vieux sont parfaites, rien a dire sur sa.
Je crois que j'ai fais le tour.
Hunger Games est partit pour devenir la nouvelle sensation du moments pendant quelques années a venir dans nos salles obscures.
Bref, foncez voir ce film.

Je viens de voir ce film et je ne comprend pas la note globale qu'il recoit..
C'est long, lent et insipide.. autant j'avais apprécié battle royale qui n'y allait pas par quatre chemin autant ce film n'est qu'une pale copie que je n'ai pas aimé..
Incroyable.. il y avait tellement mieux a faire sur le sujet..
Je passe sur les nombreuses incohérences (le carquois infini au hasard..) et le jeux des acteurs pathétiques pour certains..
A ne pas voir.. vraiment pas!

Insipidité continue sur deux heures. Pauvres adolescents !

Frustrant.
Voilà un concept tout simplement flingué par l'industrie à fric d'Hollywood. Car il s'agit bien de prendre et d'adapter pour "pas cher" une licence à succès à l'arrivé. Hunger Games se voulait, se devait être une espèce de Battle royale, malheureusement il n'en ai absolument rien. Pourtant le concept de base est sympathique car pour survivre et sauver sa peau, notre jeune héroïne devra peut-être tué des gamins de 8-12ans dans une arène tout de même ! MAIS non... La pauvre Jennifer Lawrence ce retrouve en pilote automatique constant. Pire, l'arnaque d'Hunger Games (puisqu'il s'agit vraiment d'une arnaque) pointe déjà au tout début de l'affrontement lorsque la moitié des représentants de chaque district ce retrouve zigouillé avant même d'avoir pris le temps de récupérer leurs rations ou sac de survie. Une pirouette vraiment dégueulasse lorsque l'on voit la façon dont le tout est amené.
On finit donc par une "chasse à l'homme" ultra light en forêt muni de sa corde et de son kawé Décathlon ou il ne se passe pas grand chose. Le réalisateur Gary Ross, depuis le début, abuse de la caméra shaker, les plans en numériques court, déjà peu nombreux n'arrivent pas à trouver correctement leurs places la faute à un design complètement foireux. Et pour finir, l'abus constant des longues focales n'est là que pour masquer la "misère". Car oui, dans Hunger Games, rien ne va des costumes jusqu'au décors...
Liongates a donc bien flairé le coup. On s'est surement dit qu'adapté Hunger Games et bien, on peut le faire pour rien.après tout. "De quoi on a besoin les gars ? un terrain en pleine campagne, quelques maisons en bois et la forêt juste à côté ça vous va ?".
"A oui et comme on ce chie dessus au niveaux des SFX ce serait bien de terminer la dernière scènes d'action en pleine nuit..."
Une Misère on vous dit.

Par Vincent N.Van du groupe Madealone

Empruntant largement au Running Man de Paul Michael Glaser (le roman de Stephen "Bachman" King étant très différent du film), Hunger Games porte en lui toute l'ironie et toute la condescendance de son époque. Exposant des enjeux prévisibles au possible sur fond de lutte des classes made in USA, le film de Gary Ross ne s'élève jamais au dessus du postulat pseudo ludique de départ consistant à exposer l'iniquité d'un système au sein duquel il se complait pourtant visiblement.
Obligés de sacrifier malgré eux 2 membres de leurs communautés une fois par an, 12 districts se voient contraints de s'opposer les uns aux autres pour le plaisir d'une élite pervertie jouissant de tous les avantages sociaux qu'elle refuse aux autres.
Evoquant le Manga Ikigami de MASE Motoro, Hunger games débute par le sacrifice d'une héroïne en devenir (Jennifer Lawrence) soucieuse de préserver son infortunée petite soeur de la tragique compétition à laquelle le sort l'avait destinée.
Pris en tenailles dans ses contradictions formelles (jamais les concurrents ne semblent soucieux de se soustraire au jeu cruel dont ils sont l'objet en refusant la mascarade médiatique à laquelle ils se prêtent visiblement bien facilement) la compétition commence brutalement, le scénario moralement lâche ne se mettant jamais en danger dans sa propension à présenter un personnage comme étant le futur héros (cette notion induisant par là même la mort des 23 autres que le public aurait pu soutenir si il lui avait été donné le choix, nous imposant de facto d'être des membres implicites du district 12) tout en procédant à l'exécution rapide et barbare de gamins innocents sous la main de méchants pas beaux que d'autres districts ont formés pour gagner à tout prix (on passera les répercutions psychologiques bien facilement évincées au passage).
S'ensuit, comme à l'accoutumée dans ce genre de production, la succession de "rebondissements" ad hoc (euphémisme de rigueur pour ne pas dire raccourcis scénaristiques) distillés ça et là dans le seul but d'amener "les gentils" là où l'on n'avait absolument jamais douté qu'ils iraient, sur fond de scènes larmoyantes à deux balles (la mort de la petit "Rue") de moments de bravoure aussi inopinés qu'improbables (le sauvetage de Jenny Lawrence par un concurrent qui se fera déchirer quelques minutes plus tard) voir même de pure moments de rigolade (le camouflage Yves "Rocher" d'un des personnages: AAAHHH tu m'as marché sur la tronche connasse!), le tout censé générer un élan révolutionnaire chez des populations soumises qui acceptent malgré tout d'envoyer au casse pipe leurs gamins depuis 74 ans!!
De la bonne grosse fausse subversion uniquement destinée à offrir aux nouvelles générations, les mêmes faux espoirs que ceux exposés dans cette production à la portée idéologique dès plus malsaines...