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alain-92
322 abonnés
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3,0
Publiée le 24 mars 2012
Ce premier film de Matthieu Donck est une jolie surprise. Enième road movie qui nous entraine sur les routes de Wallonie. Sans réelles surprises, et sans prétentions, c’est malgré tout assez réussi et sympathique, même si parfois un peu exagéré. Je retiens également une très belle photographie. Torpédo réserve des scènes d’une drôlerie irrésistible dues en grande partie au talent de François Damiens. Un gentil moment de cinéma et un réalisateur à suivre.http://cinealain.over-blog.com/article-torpedo-101181811.html
Une petite comédie belge touchante mais quelque peu ennuyeuse. Voilà comment on pourrait résumer à grands traits la dernière œuvre de Matthieu Donck. L'idée de départ est intéressante mais s'avère finalement peu exploitée. Durant 1h30, on baigne dans un univers "grolandais" assez plaisant, avec un François Damiens au sommet de son art dans un rôle terriblement humain. Audrey Dana et Christian Charmetant ne sont pas en reste et rirent également le film vers le haut. Seulement, "Torpedo" souffre de deux défauts rédhibitoires. D'une part un scénario un peu mou qui conduit rapidement à l'ennui. D'autre part un humour bien trop timoré qui ne provoque pas vraiment des fous rires, loin de là.
Bonne surprise que cette comédie franco-belge un peu surréaliste. Elle ne se contente pas d'être amusante, elle parle aussi avec subtilité de la misère sociale et sentimentale, et se révèle être aussi une jolie fable sur l'amour familial.
Le cinéma Belge est le cinéma de la simplicité! Une force de scénario sur l'importance de la famille, et force est de constater qu'il se dégage un vrai quelque chose de cette histoire là. Car même si les personnages sont stéréotypés, si l'humour belge à du mal à nous faire réagir nous autres français, il faut reconnaitre que ces personnages sont loin de tout manichéisme! Entre burlesque et sentimentalisme, le film ne fait jamais vraiment sont choix et c'est ce qui le rend si fort. c'est bien dommage que la réalisation ne soit pas vraiment à la hauteur de ce scénario. Damiens est véritablement génial! Tout comme les trois autres interprètes de ce film!
Un "Road Movie" belge avec François Damiens et Audrey Dana, voila qui semblait intéressant. Et ce film l'est, intéressant, par son scénario plutôt original. Malheureusement, l'ensemble est un peu mou et manque singulièrement de punch. Dommage. Quelques moments drôles, pas mal d'émotion aussi, mais je crains que ce film ne fasse pas de vieux os dans les salles...
Un film gentillet, un tantinet caricatural, mais un joli final qui sauve le tout... François Damiens et Audrey Dana font de leur mieux pour sauver leurs personnages embarqués dans un road-movie un peu convenu, mais jolie performances de la majorité des seconds rôles... Tout n'est donc pas à jeter...
Un film qui part de rien du tout , qui finit avec un peu de choses bonnes , mais ça reste très limité. Un film qui ne m'a pas tellement fait rire , ni ennuyer , ça se laisse regardé au détour d'une prestation réussie de François Damiens. En tout cas , ça mélange bien les références , comme des allusions au film Les Trois frères , c'est assez comique dans certains moments , émouvants dans d'autres. Dommage que la fin ne soit pas si aboutie que tout le reste , ça reste sur la fin.
François "l'embrouille" Damiens est la tête d'affiche de ce road-trip-movie franco-belge. Film qui est arrivé sans faire de bruit, inattendu, discret. On ne sait pas trop à quoi s'attendre, alors on s'installe dans un fauteuil et on se laisse faire. Et l'on est immédiatement pris en charge par l'acteur wallon. C'est dingue cette faculté qu'il a à accrocher l'écran, assez rare. Tout ce qu'il fait est juste, parce qu'il n'en rajoute pas. Un peu à l'instar de Joey Starr, ce type ne joue pas, il se met juste dans une situation qui pourrait être la sienne, et ça fonctionne à merveille. Ici, la dite situation est assez originale, et nous emporte dès le début. Pour renouer des liens avec son père, François doit gagner un concours auquel il est inscrit et où un diner avec Eddie Merckx est le gros lot. Seulement pour pouvoir y prétendre, il faut venir dans un magasin de sofa tourner la roue en famille, et c'est là qu'est tout le problème. Pas de famille à disposition. Alors il va s'en créer une. Et ce personnage accro au système D, gentil loser, va se transformer en porte-étendard de l'espoir, de l'optimisme, et devenir un modèle en son genre, donnant une belle leçon de vie à beaucoup de gens. Tour à tour drôle, gênant, touchant, ce film est un pari entièrement réussi. Non, les Américains ne sont pas les seuls à savoir faire ce genre de film. Non, le film ne tombe pas dans le tire-larme ou dans le pathos. Les acteurs sont géniaux ; tous. Le scénario est comme il faut. Pas de déjà-vus, pas de scène cliché, une fin honnête. La belle surprise du printemps est là, foncez !
Petit film sympathique qui repose sur les épaules de FRANCOIS DAMIENS. Dans un road movie un peu déjanté, il incarne une fois de plus un personnage haut en couleur, gentil looser en quête de reconnaissance et de famille. C’est une description manichéenne de notre société où le naïf complaisant se heurte sans cesse au reste du monde… A mon avis il ne restera pas longtemps à l’affiche et les amateurs de l'acteur doivent se dépêcher !
Très joli film, servi par de très bons acteurs, un scénario simple mais efficace, des situations originales, une fin non convenue, de très jolis plans (photo +++) et qui est passé injustement inaperçu au moment de sa sortie en salle.
Le cinéma belge s’est fait le spécialiste des films iconoclastes sous l’impulsion de la force comique des Poelvoorde, Damiens et autre Lanners. Mathieu Donck perpétue la tradition en restant toutefois un ton en dessous des petites pépites qu’avaient livrés il y a quelques années le duo Mariage/Poelvoorde avec « Cow Boy » et «Les convoyeurs attendent ». C’est justement à ce dernier film de Benoît Mariage que « Torpedo » nous fait penser. Comme Benoît Poelvoorde qui entendait faire de son fils le champion du monde de fermeture de porte, François Damiens s’est promis d’offrir à son vieux père un dîner en compagnie d’Eddy Merckx. Ces impossibles quêtes comme le chantait Brel, sont le véhicule idéal pour emmener le spectateur sur les sommets d’un absurde qui trouve un terreau très fertile dans les plaines d’outre Quiévrain. Mais le risque est grand de se répéter si l'inspiration n'est pas là et c'est un peu ce qui arrive à Mathieu Donck malgré l'abattage de François Damiens qui fait tout ce qu'il peut pour combler les vides d'un scénario un peu atone. Il faut que nos amis belges se méfient, ce qui passait il y a quelques temps pour terriblement décalé peut devenir banal voire un tantinet ennuyeux si l'on se contente de laisser l'acteur principal livré à lui-même. L'idée de départ assez alléchante sur le mythe de Merckx est trop vite abandonnée pour être remplacée par un mélo certes attendrissant sur cette famille improvisée mais quand même un peu mou de genou. La blague est déjà arrivée plusieurs fois à Benoît Poelvoorde, c'est maintenant au tour de François Damiens qui est aujourd'hui le belge à la mode.
Matthieu Donck nous offre une comédie sociale amusante qui doit beaucoup au talent de François Damiens. Le scénario et la réalisation sont correctes, et l'on passe un agréable moment dans cette quête au Eddie Merckx !
Je classerais plutôt ce film dans le genre "drame" tant par sa mollesse, sa lenteur, son scénario et ses images. Je ne dis pas que ce film n'est pas bien ou nul, ni même que les drames le sont, mais simplement je ne l'aurais pas mis dans "comédie", certaines scènes font sourire mais pas rire et c'est plutôt un humour gentillet et naïf. Le fil conducteur était intéressant, cependant c'est trop mollasson, ça manque de dynamique.
Faible dans les montées, plus fringant dans les descentes : Torpédo est une énième chronique de la lose en pays wallon, dans un contexte social déprimant. Avec ses scènes téléphonées, entre pathétique et tendresse, le film de Matthieu Donck a toutes les peines du monde à décoller, malgré une B.O résolument rock et une poignée de scènes délirantes. Il y un air de déjà vu, de belgitude attitude, dans ce road-movie dérisoire, qui se carapate jusqu'à Brest. Le réalisateur a confié les clés du camping-car à François Damiens qui, bien que toujours impeccable, a déjà joué ce type de rôle d'ahuri lunaire, à la poursuite de chimères et se fracassant la tête contre le mur de la réalité. Il manque un élan, un soupçon d'idées neuves dans la mise en scène pour que l'on s'autorise plus qu'un intérêt poli pour la chose.