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titicaca120
369 abonnés
2 179 critiques
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4,0
Publiée le 19 novembre 2012
un énorme François Damiens comme d'habitude dans un road moovie déjanté. l'histoire est prenante et touchante. pour autant la fin m'a déplu et contrarié. je l'ai trouvé injuste et bâclée.
Un vrai bon moment, plein d'humour mais avec une certaine morale...Le film est bien rélaisé que ce soit sur la forme ou le fond... François Damiens en deviendrait presque touchant ! A voir
Un bon petit film, de bon acteurs, une jolie histoire alternant moments drôles et des passages jouant plus sur l'émotion. Pas hilarant mais un film attachant.
Film belge avec des coeurs de belges. François Damiens toujours bon malgré-lui. Recomposition d'une famille ce qu'on voit que trop souvent au cinéma. Rien de plus.
Bon casting avec notamment François Damiens . Mais il manque un quelque chose dans l'amenée des situations, au niveau des dialogues et de la réalisation pour que la mayonnaise prenne totalement. 2 étoiles.
Tous les films se passant en Belgique ou dans le Nord de la France sont pareils. Soit il pleut, soit il fait gris. Les gens sont pauvres. Ils s'ennuient. Ils trimballent avec eux une espèce de spleen sans idéal, d'usure de la vie. C'est un peu déprimant. Je ne suis pas nordiste mais quand même. Je doute qu'ils soient tous comme ça. Torpédo ne fait pas exception à la règle. On a un type à moitié chômeur. En fait, il vend des poêles sur des marchés. Il vivote tout seul dans son camping-car. Il vit au jour le jour. Pourquoi pas au fond ? Pourquoi forcément tout prévoir jusque dans les moindres détails ? Il embarque dans sa quête Audrey Dana qui enchaîne les colères et les rires avec virtuosité. "Tu as vu la tête de ton gosse ? A ta place, je ne la ramènerai pas". Cette réplique m'a tué et c'est loin d'être la seule. Car François Damiens aussi montre qu'il est loin de ne savoir jouer que les grands escogriffes. Il sait faire preuve aussi d'émotion via les relations houleuses avec sa famille ou ses souvenirs d'enfance et ce n'est pas quelque chose que je soupçonnais de lui au départ. Et si le plan final montre naïvement un petit coin de ciel bleu, c'est que tout compte fait, tout est possible. Renouer avec une ex. Rencontrer tout un tas de gens bizarroïdes dans des magasins, des bars ou des stations-services. Des rencontres, quoi. Ce qui fait le sel de la vie et la vaut d'être vécue.
On va tout de suite évacuer le malaise et les deux gros points négatifs du film : le scénario prétexte qui ne tient pas vraiment la route au début - pour mettre en place la situation de la fausse famille et la mise en scène - parfois inspirée - mais souvent naïve.
Après, ce ne sont que des bons moments d'un petit film sans prétention, mais très touchant. Les acteurs sont formidables, le jusqu'au boutisme et la crédulité des personnages sont savoureux et puis c'est souvent drôle, parfois amer.
Michel Ressac est un trentenaire un peu à côté de la plaque, inadapté au monde contemporain (travail, famille et insertion sociale), d’une naïveté et d’une crédulité qui confinent à l’innocence. Aussi n’a-t-il aucun doute lorsqu’un appel téléphonique l’invite à se rendre dans un magasin de salons où il aurait gagné une soirée avec le champion cycliste Eddy Merckx. Notre candide y voit une occasion idéale pour partager ce cadeau inattendu avec son père à qui il ne parle plus depuis longtemps. De ce prétexte aussi improbable que futile naît une cascade d’événements tragi-comiques qui déportent petit à petit le film vers le registre du road-movie fauché et bon enfant, entre Belgique et Finistère. C’est un peu lent à se mettre en route et les clichés associés aux laissés-pour-compte ont parfois la dent dure (les parents de Kevin sont spécialement gratinés, ainsi que le petit copain de Christine). En clair, Matthieu Donck ne fait pas toujours dans la dentelle psychologique et narrative, mais l’abattage des comédiens, au premier rang desquels le tendre François Damiens, participe à rendre l’ensemble sympathique, d’autant plus que quelques beaux plans des paysages bretons l’agrémentent joliment. On regrettera néanmoins que le portrait en creux de la société de consommation, mais aussi celui de la famille en général, ne montre pas plus de férocité et de profondeur. Au final, plaisir facile et superficiel à l’image de Torpédo.
Road movie à la Damiens... On aime ou on aime pas. J'ai trouvé ça sympa, mais j'ai quand même l'impression de toujours voir les mêmes rôles de Damiens, le gentil simplet un peu beauf mais quand même touchant. Alors, certes, il le fait très bien mais à mon sens, ça ne me fait pas sauter au plafond. Gros Plus 1 pour l’interprète du petit Kevin (ou Michel, on sait pas), qui est très bon!
“Torpédo” séduit par son humour décalé et son mélange subtil de comédie et de drame. François Damiens brille dans le rôle principal, offrant une performance à la fois touchante et hilarante, parfaitement en phase avec l’esprit du film. Le scénario, bien que parfois prévisible, est relevé par des dialogues percutants et des situations cocasses qui font mouche. La mise en scène, sans être révolutionnaire, sert efficacement l’histoire en mettant en valeur les relations complexes entre les personnages. On regrette néanmoins quelques longueurs et une fin un peu convenue. Cependant, l'ensemble reste une agréable surprise, offrant un bon moment de cinéma qui mêle habilement émotion et légèreté. En somme, “Torpédo” mérite bien un solide 3,5 sur 5 pour son authenticité et son charme indéniable.
Ce premier film de Matthieu Donck est une jolie surprise. Enième road movie qui nous entraine sur les routes de Wallonie. Sans réelles surprises, et sans prétentions, c’est malgré tout assez réussi et sympathique, même si parfois un peu exagéré. Je retiens également une très belle photographie. Torpédo réserve des scènes d’une drôlerie irrésistible dues en grande partie au talent de François Damiens. Un gentil moment de cinéma et un réalisateur à suivre.http://cinealain.over-blog.com/article-torpedo-101181811.html