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Un visiteur
3,5
Publiée le 28 août 2012
C'est pas le plus grand film de gangster qu'on est vu c'est clair mais ca reste un bon film avec une histoire qui tient la route. Lanvin est très bien et la partie "passé" est vraiment bien. La partie contemporaine est en dessous mais ca reste correct. Pour du cinema francais, c'est pas mal du tout
Je suis un fan de la première heure de MARCHAL, aucun de ses films ou séries ne m'a déçu. Celui ci est peut-être le plus abouti, le plus mature et forcement le mieux filmé. Gérard LANVIN fait encore la preuve que c'est notre meilleur acteur qui se découvre sur le tard, dommage, et d'autres confirment un réel talent, Tchéky KARYO et Lionnel ASTIER qui est sur le bon chemin, forcement il a une gueule et la tchatche. Il y a très longtemps on a eu "le cercle rouge" ou "le clan des siciliens" mais là, niveau casting il y avait du très lourd, trop lourd imaginez DELON, GABIN, VENTURA dans un même film, même les américains nous les enviaient, et bien MARCHAL est sur cette voie, à son niveau avec ses moyens, mais bon, il y a de l'espoir. Au moins lui ne se plante pas, il ne prend pas LELLOUCHE ou DUJARDIN (cf: A bout portant et Contre-enquête degré ultime de la bousitude cinématographique policière française)
Ce film est un petit bijou du cinéma comme seul les réalisateurs français savent faire. Un scénario bien ficelé, une réalisation au millimètre, des acteurs excellents, on n'a plus qu'à se régaler. A voir.
Scénario du déja vu mais bon on peut se dire que si c'est Olivier Marchal il devrait s'y connaitre et ça donne quelque chose de pas mal, on sent l'ambiance des gansgter des années 70. Cependant j'ai pas aimé les exces de flash back qui nous sortent completement du film et de son déroulement et le manque de narration empeche de bien comprendre l'histoire et les liens entre les mafieux, plutot necessaire dans ce genre de film, c'est dommage.
Après un 36 quai des orfèvres convaincant Olivier Marchal nous pond un nouveau thriller les lyonnais. Sa reste plutôt sympa un scénario de qualité mais plutôt revu on pourrait dire que c’est 36 quai des orfèvres mais dans l’autre camp avec son originalité quand même. Après le film alterne présent et Flash Back histoire que l’on comprenne l’histoire. Après c’est plutôt lent en soi ce n’est pas gênant mais faut des acteurs de qualité et ce n’est pas vraiment le cas ils ne sont pas mauvais non plus mais je ne sais pas je n’ai pas senti de réel conviction dans leurs jeu d’acteur m’enfin je me trompe peut être. Le twist de fin est plutôt inattendu mais cela m’a fait ni chaud ni froid en fait. Sa reste tout de même un assez bon film qui relève globalement le niveau du cinéma français souvent terne.
Scénario du déjà vu, braquages des gangster des années 70. Cependant le fait qu'Oliver Marshall soit un ancien policier se fait ressentir dans le jeu des acteurs ce qui nous plonge directement dans le bain. Cependant je reproche à ce film trop de flash back et pas assez de narration ce qui nous empêche de bien comprendre l'histoire et les liens entre les personnages c'est dommage.
Encore un film sur la nostalgie des braquages dans les années 70 après Mesrine, Vallanzasca et autres, à croire que les gangsters en perfecto, mitraillettes et rouflaquettes étaient considérés comme les rock stars de l'époque. Ici, on suit le parcours d'Edmond Vidal et de ses frères d'arme, dit le "Gang des Lyonnais", de leur folle jeunesse à leur vieillesse pas aussi raisonnable qu'elle devrait l'être. Olivier Marchal redresse la barre après un MR73 trop personnel et impersonnel à la fois. Il confirme son talent et s'installe comme l'un des meilleurs faiseurs de polar made in France. Lanvin & Karyo promènent leur carcasse avec classe et puissance, celle de leur visage buriné de monstre du ciné hexagonal. Un très bon film auquel il ne manque pas grand chose pour être une référence du genre (Trop de facilités dans les rouages du scénario ?).
La recette Marchal se sent à des kilomètres. Les Audi Q5 aussi noirs que le scénario, les gros plans fixes, les décors crasseux en arrière plan, la fumée de cigarette omniprésente, les vestes en cuir stylées. Tous les ingrédients esthétiques sont là. Et puis il y a les dialogues, cursifs, crus, et mordants, parfois exagérés, qui incarnent la marque de fabrique du réalisateur. Dans les Lyonnais, le réalisateur poursuit à pleine vitesse sa ligne droite des polars noirs, et se trouve ici à son apogée. Contrairement à la série Braquo, il n'en fait pas trop (mais ça reste du Marchal), et creuse davantage la personnalité des personnages, notamment grâce à l'éminente prestation de Lanvin et aux flash-backs très réussis.
Encore un chef d'oeuvre signé Olivier Marchal, avec toutes les influences que nous lui connaissons. Des acteurs magnifiques, un Gérard Lanvin magistral comme on l'aime et une superbe musique d'Erwann Kermovant. Voila un film comme on aimerai en voir plus souvent.