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Un visiteur
3,5
Publiée le 30 octobre 2012
on polar, qui nous fait découvrir ce qu'était le gang des lyonnais, ( je ne connaissais pas) lanvin joue bien, par contre on aurait aimé une distribution un peu plus meilleur bon. Manque quand même de suspens, le scénar est long et linéaire un poil mou. Au final bien à regarder. du marchal pur, avec un film noir des truands et poulets à l'ancienne à l'époque où ils se respectaient et dialoguaient ensemble.
Un film d'hommes, de mecs...de vrais, un poil macho, de voyous... quoi, qui sortent les guns, et qui discutent après ! Mais avec ses trop nombreux allez et venus en flash back, le film perd énormément en suspense et en intensité dramatique, ce qui en fait finalement un polar presque banal...dommage !!!
Assez rare pour être signalé, nous avons droit à film français qui tient la route. Des acteurs au niveau, des flash back plutôt bien intégrés à l'histoire, une fin réussie, résultat un bon polar.
Tiré de faits réels, le film d'Olivier Marchal retrace l'histoire du gang des Lyonnais qui fut une bande organisée de braqueurs qui opéra en France entre 1967 et 1977. Après leurs procès, bon nombre de membres de la bande connaîtront un sort funeste. D'ailleurs cette adaptation des méfaits de ces Lyonnais est la première au cinéma et honnêtement j'espère que ce ne sera pas la dernière car cette adaptation version Marchal est une véritable horreur. On nous doit une revanche à présent. Pour faire assez court il n'y a rien de bon dans ce film: de mauvais acteurs (sauf Lanvin qui s'en sort honorablement), de mauvais dialogues, une mauvaise mise en scène et une mauvaise histoire qui parfois se perd dans des flashbacks dont on se passerait aisément. Des polars de ce genre, on pourrait en ressortir toute une liste et inutile de dire que "Les Lyonnais" ne laissera pas une empreinte indélébile. Ça ne vaut rien, tout simplement.
"Les Lyonnais" est un excellent polar. Olivier Marchal maîtrise parfaitement le film. Même si la réalisation de ce dernier n'a pas de quoi nous faire sauter au plafond, on doit admettre qu'il s'en tire plutôt bien. Les Lyonnais, c'était au début des années 1970 des voleurs du grand banditisme, qui ont fait plusieurs gros coups. Ils ont finalement été arrêté et mis en prison. 25 ans plus tard, un d'entre eux à de sérieux problèmes. Ses amis se proposent donc à la rescousse... Grâce à un très bon casting (Gérard Lanvin, Tchéky Karyo, Daniel Duval, François Levantal, Lionnel Astier, Dimitri Storoge...), le film n'en ressort que plus convaincant et captivant, l'histoire parallèle de la jeunesse de Momon Vidal n'altérant en rien la fluidité du récit. On pourra toujours reproché une musique beaucoup trop omniprésente, mais moi, je la trouve très bien choisit. La fin est également très réussi.
Bref, "Les Lyonnais", c'est un peu tout ce que l'on peut espéré d'un bon polar : une intrigue bien ficelé, des personnages bien campé, des scènes assez rude, et un bon retournement final. Que demander de plus !
Un bon polar assez sombre à l'histoire captivante !! Les dialogues sont tranchés et le casting composé de " bonnes gueules " pour interprété des malfrats !! La mise en scène d'Olivier Marchal este efficace !!
J'en conclurait : Mouais, pas mauvais. Mais vraiment, vraiment sans plus ! C'est pourtant typiquement le genre de film que j'adore, où je ne m'ennuie pas une minute, mais pour une raison inconnue, le tout sonne faux. J'admire énormément Gérard Lanvin, Tchéky Karyo et toute la clique, mais aucun d'eux n'a de crédibilité dans ce film et pourtant ! Ce sont bien des "gueules" ces types là (surtout Karyo), mais peut-être le script fait qu'ils ne paraissent pas crédible à l'écran ? J'attendais mieux des Lyonnais, j'avoue être déçu, bien que ça reste amplement regardable et l'histoire reste malgré tout très intrigante avec une sorte de "twist final" si je peux l'appeler comme ça !
A part quelques dialogues un peu trop exagéré, quelques longueurs, 2 scènes mal filmées et une impression de complaisance avec le milieu, le film est très réussi. C'est du Marchal tout craché : film de gangster, ambiance noire, rythme prenant, psychologie des personnages bien maitrisée avec un scénario béton et une gestion d'acteur parfaite.Des flashs backs, peu utilisés habituellement par le réalisateur, mais qui là, sont bien utilisés afin d'exliquer l'histo rique... et un Gérard Lanvin très bon! Bref un tres bon polar français
J'ai rarement autant ressentis la violence, l'âpreté et l'humanité d'un film. Je suis un grand fan de Marchal, c'est mon réalisateur français préféré à l'heure actuelle, même si ce n'est pas forcément le meilleur. Ses films me parlent énormément et me prennent aux tripes. Un cinéma viscéral, de gueule et de vécu dont seul Marchal a le secret.
Olivier Marchal fait de l’Olivier Marchal. Une vision dure de l’affrontement entre deux anciens Corse. Une histoire vraie, réaliste… Même si l’ensemble est quand même banquable, Gérard Lanvin Tchéky Karyo sont excellents dans leur rôle. Le récit est plaisant mais l’ensemble est insuffisant ?
Quelqu'un devrait expliquer à Olivier Marchal que des dialogues orduriers et un étalage de violence ne suffisent pas à faire un polar crédible. Nous voici revenus à la mythologie de l'honneur du milieu, des hommes, des vrais, telle que des auteurs et réalisateurs comme José Giovanni la propagèrent dans les années cinquante-soixante. Puant de complaisance avec un milieu pourri jusqu'à la moelle et avec une police non moins corrompue, qui ne recule pas devant des méthodes dignes de la gestapo. On suppose que Marchal, ancien flic, sait de quoi il parle. Difficile de s'étonner, dans ces conditions, qu'il prenne publiquement la défense de son ex collègue Neyret, le grand flic ripoux de Lyon...
Ajoutons que le scénario, bourré de flashes back mélo et inutiles, est confus, que l'image est laide et que le comédien chargé d'interpréter Gérard Lanvin jeune ne lui ressemble pas du tout, ce qui contribue à casser toute crédibilité. Reste un bon casting, mais une brochette d'excellents comédiens ne peut pas pas suppléer à l'absence de mise en scène. On ne saurait conseiller à Marchal de retourner dans la police, de crainte qu'il emploie les méthodes qu'il banalise dans un navet de ce genre, mais peut-être a-t-il fait assez de fric pour prendre une retraite dorée ?