Vu le 06/09/2018: Sorti en 2012, ce deuxième opus de la franchise Taken est la suite directe du premier épisode de 2008. Après avoir flingué une bonne cinquantaine (au jugé) de mafieux albanais, voilà que le patriarche, du fin fond de son Albanie natale réclame vengeance. Son fils était un proxénète et un meurtrier mais c’est pas grave, il faut se venger, c’est mieux que d'essayer d'avoir une vie droite
Donc après quelques scènes initiales où on apprend que Bryan Mills est un papa hyper poule au point d’empêcher sa fille de passer du bon temps avec son nouveau petit copain, toute la famille se retrouve en Turquie pour passer un peu de temps ensemble puisque la femme de Mills est (encore) sur le point de divorcer. Les vacances seront très vites écourtées puisque Bryan se rend compte qu'il ait suivi (comment il a fait, on se demande) puisque se fait enlever avec son ex.
On retrouve un peu les mêmes ingrédients que le premier où l'appel téléphonique pour passer les consignes à Kim se renouvelle
Ensuite, on assiste à LA course-poursuite en voiture et là je suis très sévère, j'ai même enlevé une étoile complète pour cette aberration: notre amie Kim (Maggie Grace, un peu moins gnian-gnian qu'au 1er film) doit passer son permis, on en déduit donc qu'elle n'est pas très à l'aise au volant. Et c’est elle qui va enchainer dans les rue tortueuses d'Istanbul, au milieu des étals et des passants, les figures les plus invraisemblables, tête à queue, on roule à fond, en plus sur une boite manuelle (alors qu'aux USA elle a sans doute appris sur une boite automatique) et elle se débrouille mieux qu'un pilote pro, freins à main, je roule à fond, non mais de qui se moque t-on? C'est trop abusé pour être honnête. Pareil ensuite quand mademoiselle s'amuse à balancer des grenades sur les toits pour signaler à son père et son oreille bionique où elle se trouve, personne ne trouve rien à redire...
Bon sinon, toujours de l'action, de la cascade, des combats, des morts (bon ce sont des méchants alors ça passe mieux) et puis le face-à-face final entre un père qui choisit de pardonner (Mills) et un père qui s’entête à vouloir venger sa pourriture de fils... Dommage que le vieil albanais soit si borné
Le fils est quand même assez bon malgré quelques invraisemblances mais ça ressemble pas mal au premier, on risque quand meme d'avoir épuisé le filon rapidement