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Votre avis sur Ça ?
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Liam Debruel
Les adaptations de Stephen King sont légion et ce n’est pas rien de le dire. Il faut également admettre que dans cette liste, on a eu droit à un certain nombre d’échecs cuisants mais également à des réussites souvent resplendissantes. C’est dans cette catégorie que nous placerons ce premier volet de « Ça », malgré une production des plus compliquées, voyant le départ de Cary Fukunaga derrière la caméra et Will Poulter devant.
L’arrivée d’Andy Muschetti au poste de réalisateur s’avère pourtant dans une certaine logique par rapport aux écrits de King, son « Mama » ne dissimulant jamais une amertume permanente finissant par exploser lors de son final. Dès lors, il n’est guère étonnant que l’ouverture du film se place parmi les scènes les plus cruelles du cinéma américain populaire de ces dernières années, instaurant directement un ton fort et une mortalité qui accompagnera nos protagonistes sans que leur âge ne leur permette un certain réconfort.
Dans son style visuel, Muschietti convoque aussi bien le King que le modèle Spielberg, les deux partageant un regard vibrant sur la figure enfantine, n’hésitant pas à jouer coup sur coup d’un aspect merveilleux à une menace cauchemardesque, replaçant le film dans une forme de conte plus que dans l’horreur anticipée par certains. Il est en ce sens bien aidé par son chef opérateur Chung Chung-hoon, qui reprendra le même regard poétique sur la violence tel qu’il a su l’appréhender dans son travail pour Park Chan-woon.
C’est ce regard fort qui distingue le film de Muschietti, celui-ci usant de son sujet pour dresser au mieux le portrait de ces adolescents subissant une violence qu’on pourrait qualifier d’institutionnalisée au vu de sa manière de se répéter de façon cyclique sur une jeunesse victime de l’aveuglement d’adultes plus proches de prédateurs que de personnes de réconfort. Il suffit de constater la trajectoire dramatique de Bev, observée avec une concupiscence malaisante, jeune fille obligée de devenir femme par la société et dont ce passage est transformé en peur puissante lors d’une scène à l’imagerie passionnante. Son écriture, ainsi que celle d’un groupe aux enjeux plus ou moins homogènes, participe au succès du film.
Conte violent et tragique sur le besoin de se confronter à nos peurs d’enfants, « Ça Chapitre 1 » est d’une grande qualité, s’inscrivant dans la lignée de ces œuvres captant la terreur de notre jeunesse dans un monde où l’on nous oblige à devenir adultes trop rapidement. Si sa suite s’avérera plus maladroite dans son écriture, cela ne nous empêche guère de prendre toujours autant de plaisir à retrouver nos Ratés préférés.
L’arrivée d’Andy Muschetti au poste de réalisateur s’avère pourtant dans une certaine logique par rapport aux écrits de King, son « Mama » ne dissimulant jamais une amertume permanente finissant par exploser lors de son final. Dès lors, il n’est guère étonnant que l’ouverture du film se place parmi les scènes les plus cruelles du cinéma américain populaire de ces dernières années, instaurant directement un ton fort et une mortalité qui accompagnera nos protagonistes sans que leur âge ne leur permette un certain réconfort.
Dans son style visuel, Muschietti convoque aussi bien le King que le modèle Spielberg, les deux partageant un regard vibrant sur la figure enfantine, n’hésitant pas à jouer coup sur coup d’un aspect merveilleux à une menace cauchemardesque, replaçant le film dans une forme de conte plus que dans l’horreur anticipée par certains. Il est en ce sens bien aidé par son chef opérateur Chung Chung-hoon, qui reprendra le même regard poétique sur la violence tel qu’il a su l’appréhender dans son travail pour Park Chan-woon.
C’est ce regard fort qui distingue le film de Muschietti, celui-ci usant de son sujet pour dresser au mieux le portrait de ces adolescents subissant une violence qu’on pourrait qualifier d’institutionnalisée au vu de sa manière de se répéter de façon cyclique sur une jeunesse victime de l’aveuglement d’adultes plus proches de prédateurs que de personnes de réconfort. Il suffit de constater la trajectoire dramatique de Bev, observée avec une concupiscence malaisante, jeune fille obligée de devenir femme par la société et dont ce passage est transformé en peur puissante lors d’une scène à l’imagerie passionnante. Son écriture, ainsi que celle d’un groupe aux enjeux plus ou moins homogènes, participe au succès du film.
Conte violent et tragique sur le besoin de se confronter à nos peurs d’enfants, « Ça Chapitre 1 » est d’une grande qualité, s’inscrivant dans la lignée de ces œuvres captant la terreur de notre jeunesse dans un monde où l’on nous oblige à devenir adultes trop rapidement. Si sa suite s’avérera plus maladroite dans son écriture, cela ne nous empêche guère de prendre toujours autant de plaisir à retrouver nos Ratés préférés.
Assé bon filme malgré un clowne pas si flippant cepandant les personnages sont super bien joué j'attends le 2 avec impatience !
J'ai trouvé ce film bon , on prend mine de rien plaisir à suivre ces gamins dans leurs péripéties et à suivre le démoniaque Ça . Le film fait sursautiller par moments mais n'est pas un film d'horreur réellement . Le scénario est régulièrement surprenant et les personnages principaux sont plutôt appréciables.
14/20
14/20
Fan inconditionnel et terrifié par ÇA (Tim Curry), c'est particulièrement plaisant de revoir notre bon & "flottant" Gripsou dans cette adaptation qui fait peau neuve.
Plus fidèle au livre, le film nous offre une bande de gamin particulièrement attachante et drôle. Nostalgie quant à ces gosses qui font penser aux Goonies ou à ceux d'E.T.
Une photo et des décors soignés, il est très beau à regarder.
Un cloWn inquiétant mais difficile de ne pas le comparer à l'excellentissime Tim Curry dont malheureusement ce pauvre Bill ne parvient à lui arriver à la cheville.
Plus fidèle au livre, le film nous offre une bande de gamin particulièrement attachante et drôle. Nostalgie quant à ces gosses qui font penser aux Goonies ou à ceux d'E.T.
Une photo et des décors soignés, il est très beau à regarder.
Un cloWn inquiétant mais difficile de ne pas le comparer à l'excellentissime Tim Curry dont malheureusement ce pauvre Bill ne parvient à lui arriver à la cheville.
Adapté du roman de Stephen King, ce premier volet de cette adaptation de "Ça" se montre comme un film efficace et prenant. Je ne connais pas vraiment l'œuvre originale, j'ai vu certaines scènes du long-métrage des années 90 et j'en retire un ensemble qui s'avère assez kitsch pour aujourd'hui. L'objectif était donc de moderniser la licence, en proposant quelque chose de plus actuel. Pourtant, je trouve que le film affiche certains partis-pris bien loin des standards actuels. Le principal étant globalement sa durée, qui dépasse facilement les deux heures, et ce qui constitue donc une vraie différence avec les différents projets de ce genre. Cela va certes amener le long-métrage à souffrir de certaines longueurs, mais c'est clairement plus que plaisant de voir un film de ce style se laisser le temps pour placer son histoire et développer ses personnages. C'est assez rare de nos jours de voir un film d'horreur qui prend vraiment le temps de bien développer son scénario, avant de rentrer dans le vif du sujet, et c'est évidemment à encourager. Grâce à cela, on prend vraiment le temps de poser les enjeux. Nos personnages, pourtant les clichés du genre sur le papier, bénéficient d'une vraie grosse qualité de développement. Chacun d'eux est défini, possède une histoire et aura la possibilité de se confronter à ses peurs. L'objectif est donc de développer des peurs, avant de les mettre à l'épreuve via le personnage de Ça. Clairement, on ressent ici les bienfaits de l'écriture de Stephen King, qui contraste avec la simplicité des personnages d'horreurs actuels. C'est un parti-pris qui pourra sans doute gêner certains qui réclameront plus d'horreurs, mais le résultat est très convaincant, car il y a quand même suffisamment de séquences horrifiques à mon sens. La première arrive d'ailleurs très rapidement, dans les premières minutes du film, et démontre bien à quel point les clowns peuvent être une immense source de peur. L'ambiance est donc bien maîtrisée, porter par des visuels de qualité, notamment du point de vue de la photographie. Le travail sur les lumières et les ombres s'avère impeccable, renforçant le côté angoissant du projet. On est donc face à un film particulièrement appréciable, car bien différent de certaines productions très classiques actuelles. Le tout est donc plus que positif, ce projet se classant parmi les meilleurs films d'horreur de ces dernières années. Pour conclure, une excellente adaptation.
La première adaptation du chef d'œuvre de Stephen King, si elle en a traumatisé plus d'un, souffrait soufrait de son traitement cheap inhérent aux téléfilms. Après une hibernation de quasiment 27 ans (clin d'œil volontaire des producteurs au personnage?) Ca nous revient sous les traits d'un vrai film de cinéma bénéficiant d'un budget conséquent, de tous les moyens techniques actuels et d'un jeune réalisateur plutôt doué. Le résultat, bien que sans surprise, est des plus aboutis. On retrouve avec plaisir tous les ingrédients qui faisaient la richesse du livre, saupoudrés d'inévitables mais sympathiques références eighties (chouette BO) puisque l'histoire a été transposée en 1989. Les scènes d'épouvante et d'horreur, toutes réussies, s'enchaînent sans aucun temps mort. Les jeunes acteurs sont crédibles et l'histoire se déroule avec fluidité. Pas un chef d'œuvre mais un travail appliqué qui donne envie de voir la suite, même si on sait déjà à quoi s'attendre.
Intrigue claquer zéros action et fin prévis mais la réalisation et les effets spéciaux rattrape le niveau du film
Ça est un film assez drôle mais ce n'est pas ce qui était demandé, des scènes sont très marrante mais rien ne fait vraiment peur, quand on nous parle de Stephen King on pense tout de suite à Ça un clown effrayant donc tout de suite a de l'horreur, là dans ce film ont a peur 45 minutes au début et ensuite ce n'est que des truc bizarre et c'est du déjà vu. Je ne conseil pas...
Stephen King est un auteur merveilleux et à par le téléfilm Ça un vrai film de notre clown préfèrer se faisait attendre c'est un bon film !
Très très bon remake, acteur sublime, vraiment beau, angoissant, stressant même si ont connaît le film.
Globalement, on s'ennuie. Ce n'est pas un film d'horreur mais bel et bien un film davantage destiné aux adolescents.
J'ai pas lu le roman, mais vu que ça se basait sur une œuvre de Stephen King je l'ai regardé, et je ne suis pas déçue. Le film mêle suspense et horreur, on retrouve exactement le style de Stephen King. J'ai adoré.
Vulgaire, outrancier, grand guignolesque. ça ne fait pas peur mais c'est écœurant et trivial. Les enfants apportent un peu de fraîcheur mais c'est trop caricatural et sans finesse. Film trop long . Lourd appuyé. Le concept est bien trouvé mais c'est mal amené. Dispensable.
Le clown fait vraiment peur, on dirait Geneviève Defontenay, d'ailleurs je pensais que c'était elle au début, mais en fait il s'agit de Bill Skasgard, un acteur nordique que je ne connaissais pas. Les films horrifiques c'est assez compliqué,il y'a beaucoup de narar dans le lot qui joue uniquement sur le jumpscare. Ici le film est surtout porté par son ambiance flippante et l'acteur exceptionnel qui joue le clown. La réalisation est superbe, les scènes sont recherchées et très graphiques. Les acteurs qui jouent la bande de gamins sont chouettes, autre choses que les sales gosses insupportable de Stranger Things par exemple. Une bonne surprise, un film à regarder en famille avec votre grand mère.
Vraiment très agréablement surpris par ce remake très bien interprété.
J'ai adoré.
Très respectueux de l'œuvre de Stephen King
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