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    Ça
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    Grégory Dubreuil
    Grégory Dubreuil

    20 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2017
    gripsou est malsain, pas envie de le croiser en vrai ... voilà pour le clown ... le film est bien mais où est la terreur promise ?! un abus des jump scare ou seulement 2 ont fonctionné sur moi mais à minima ... je n'ai pas tremblé, je n'ai pas eu peur ... j'ai plus été gêné par quelques scènes malsaines qui m'ont misent mal à l'aise ... je ne suis pas sorti de la salle avec le wow tant espéré... les effets visuels sont cool ... mention spéciale à la scene dans la salle de bain que j'ai adoré !
    a voir mais pas de quoi d'autre de joie ... ou plutôt de peur !
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    994 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2017
    Attendu comme le Messie depuis presque dix ans, changeant de réalisateur et d'acteur principal en cours de route, voué à la base comme un projet casse-gueule, Ça est bel et bien là, renouant avec nos peurs les plus anciennes pour une seconde adaptation visant à nous faire oublier le générationnel téléfilm de 1990. D'abord confié à Cary Fukunaga ("True Detective", Beasts of No Nation) pour atterrir dans les mains expertes de Andrés Muschietti, réalisateur talentueux de Mama, le long-métrage nous entraine dans un tourbillon de terreur prodigieusement réussi. Se faufilant entre les adaptations ratées de Stephen King, les films d'épouvante aux allures de copies conformes et surtout les récentes innombrables séries, Ça fait peur et le fait bien, son auteur respectant au maximum le roman initial pour en tirer le meilleur. Fidèle, le film l'est tant qu'il peut, évitant bien entendu certains passages trop violents, en oubliant volontairement d'autres par souci de rythme et modifiant quelques scènes pour les remettre au goût du jour, notamment sur les différents aspects monstrueux du clown. Pour le reste : mise en scène, direction d'acteurs, décors, musique, atmosphère et reconstitution des 80s sont à tomber, Muschietti ayant fait un travail d'orfèvre pour nous offrir un vrai film viscéral et authentique. Le Club des Losers n'a rien à envier à ses prédécesseurs de 1990 (qui étaient tout de même plus soudés et par conséquent plus mémorables), pareillement pour le clown, ici interprété par le génial Bill Skarsgård, qui nous offre une version nettement plus perverse que celle, inoubliable, de Tim Curry. Dommage en revanche que certains personnages soient peu approfondis (Stanley et Mike notamment) et qu'une poignée de séquences soient si vite expédiées, principalement sur le final pourtant excellent. On aurait ainsi souhaité quelques minutes supplémentaires sur les frasques du Club pour en faire une vraie bande de casse-cous à la Stand by Me. Mais trêve de chipotage : Ça est une réussite surprenante et l'une des meilleures adaptations du King au cinéma, Muschietti ayant - pour cette première partie - clairement réussi à proposer autre chose qu'un simple film d'horreur de mode, son deuxième, long-métrage étant bien parti pour perdurer dans les annales.
    Cinévore24
    Cinévore24

    344 abonnés 714 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2017
    (CRITIQUE GARANTIE SANS SPOILERS)
    Petite précision avant de commencer cette critique : je ne ferai pas de lien avec le roman original de Stephen King et n'analyserai pas non plus le degré de fidélité quant à cette nouvelle adaptation, n'ayant pas (encore) eu l'occasion de lire celui-ci. Voilà qui est dit. Maintenant, passons aux choses sérieuses.

    27 ans après le téléfilm, dans lequel Tim Curry (oui oui, le maître d’hôtel dans "Maman, j'ai encore raté l'avion") incarnait l'inquiétant Pennywise, et qui traumatisa toute une génération de téléspectateurs, voici que l'entité maléfique à allure de clown fait son grand retour, au cinéma cette fois-ci, et ce sous la direction du réalisateur argentin Andres Muschietti, qui ne nous avait pas laissé indifférents en 2013 avec son conte macabre "Mama".

    Alors, que vaut cette nouvelle adaptation de l'un des romans les plus connus de Stephen King ?

    Force est de constater que l'aspect horrifique, symbolisé par Pennywise, est bien présent dans cette nouvelle mouture, un budget plus conséquent et des effets mécaniques/numériques bien dosés amplifiant encore davantage l'impact des apparitions surprenantes et terrifiantes du clown maléfique tout au long du film, qui étaient plutôt suggérés à l'époque dans le téléfilm. Sans oublier l'interprétation déjantée d'un Bill Skarsgård métamorphosé et qui s'en donne à cœur joie de martyriser nos jeunes héros.

    Alors certes, la manière dont certaines peurs se matérialisent face aux personnages principaux (car oui, Ça peut prendre la forme qu'il veut) et la façon dont ils sont mis en images peuvent parfois paraître grotesques et excessives.
    Mais, de par l'incarnation clownesque de la créature, qui voit cette chasse aux jeunes proies comme une sorte de divertissement jouissif, et de par l'imagination débordante que possède un enfant pour faire se matérialiser ses peurs profondes de la façon la plus spectaculaire et invraisemblable qui soit (une tendance qui se réduit généralement avec l'âge, notre utilisation de l'imaginaire et notre crainte face à certaines angoisses n'étant plus les mêmes à l'âge adulte), celles-ci sont en total accord dans leur manière de provoquer une terreur instantanée chez leurs pauvres victimes.

    La transposition de l'histoire dans les années 80 et non plus dans les années 50 n'est également pas un problème en soit : l'important ici est ce qui est raconté, pas la période à laquelle cela se déroule, la peur et le mal étant malheureusement intemporels et pouvant frapper à chaque instant.

    Mais là où le film m'a vraiment surpris, et positivement, c'est que celui-ci ne se cantonne pas à de l'horreur pure et se permet de dépasser ce cadre pour nous raconter autre chose : l'histoire de ces enfants, à l'aube de l'adolescence et de leur premier émois, en proies aux violences que leur inflige le monde qui les entoure, que ce soit par un groupe d'adolescents issu de la même école qu'eux (Henry Bowers et sa bande) et même parfois par leur propre famille (le père de Beverly).
    Des enfants fragiles, victimes de traumatismes, dont les adultes ne se soucient pas vraiment (ou pas de la bonne manière). Bref, des enfants abandonnés à leur propre sort, et ça, Pennywise l'a très bien compris et va utiliser leurs peurs respectives contre eux pour les fragiliser encore davantage, les diviser et, un à un, les laisser échouer dans son piège mortel.
    La violence et la peur qui les entourent sont bien réelles, qu'elles soient humaines ou monstrueuses.

    Mais, à l'image d'une autre adaptation de King, "Stand By Me" (où un groupe de quatre garçons partant à la recherche du corps d'un enfant de leur âge vont affronter divers obstacles et se rendre compte du monde qui les entoure, et surtout de qui ils sont vraiment et de quoi ils peuvent être capables une fois ensemble), ce sont justement cette même violence et cette même peur qui vont les pousser à ne faire plus qu'un, à s'unir face à leurs assaillants et à mettre un terme à ce qui les faisait reculer. Ensemble, leurs différences deviennent leur force, leurs peurs leur courage.
    Ces magnifiques "losers", chacun au contact de l'autre, comprenant ses douleurs et ses espoirs, vont finir par devenir des winners. Voilà ce qui fait la particularité et la force de ce film.

    Superbement interprété par une nouvelle génération d'acteurs très talentueux (parmi lesquels vous aurez reconnu Jaeden "Midnight Special" Lieberher ou encore Finn "Stranger Things" Wolfhard), ce "Club des Losers" brille par sa capacité à ne jamais s'avouer vaincu et à aller jusqu'à user de la même violence qu'utilise Pennywise contre eux sur lui, pour lui démontrer une bonne fois pour toute que les enfants qu'ils étaient n'auront plus peur de lui.
    Car comme toujours, ce qui compte chez King, plus que les événements surnaturels qui surgissent dans un univers bien réel, ce sont la manière dont les personnages qui y sont confrontés vont réagir.

    Le tout est accompagné d'une mise en scène inspirée, nerveuse quand il le faut, posée quand il le faut, laissant vivre ses protagonistes à l'écran, et d'une sublime photographie soulignant avec finesse la frontière entre réalité et cauchemar.

    Plus qu'un simple film d'horreur, un drame humain et sombre sur une enfance abîmée et sacrifiée qui va peu à peu se relever et tout faire pour avoir le dessus sur ses démons, d'ici comme d'ailleurs.

    Quant aux coulrophobes, un conseil : fuyez. Ou faites comme le "Club des Losers", affrontez votre peur. Croyez-moi, vous ne le regretterez pas.

    Et vivement la partie 2, prévue pour 2019, et qui se déroulera 30 ans plus tard avec les mêmes personnages. Ça n'a pas dit son dernier mot...
    boubii
    boubii

    22 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Génial !! J'ai adorée le film ! Alors oui, certes, l'angoisse n'est pas toujours au rendez-vous. Mais c'est une autre vision de cette histoire et je vous rassure, Pennywise me fait toujours autant flipper !
    Il ne faut pas s'attendre à retrouver un remake du téléfilm, ni un remplaçant à Tim Curry.
    Deux styles complètement différent !!
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    914 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2017
    Excellente adaptation du 1er chapitre du roman culte de Stephen King, avec un jeune casting vraiment parfait (même si Mike est en retrait, comme dans le bouquin

    C'est mis en scène du feu de Dieu et parfaitement narré (et les scènes d'émotion tapent là où il faut, vraiment Jaeden Lieberher est top

    La relation entre Bill et Georgie est extrêmement touchante, alors que finalement on ne les voit ensemble qu'au début (c'est le signe d'une narration maîtrisée

    Quelques modifs avec le bouquin, évidemment, mais pour le mieux.

    En terme de frissons bon c'est pas un film vraiment flippant, mais certaines scènes sont vraiment géniales.

    Andy Muschietti a vraiment fait un excellent travail, le seul petit reproche est que certaines séquences "jumpscare" ne font pas assez monté la tension et le malaise parfois (mais bon y aura une version longue de 15 min que j'attends avec impatience

    Le rythme est parfait, avec une grande place laissée pour le traitement de la psychologie du club des Losers (et quel plaisir de voir l'arc narratif de Beverly, traité avec noirceur et justesse). Mention spéciale à l'OST du film, excellente, avec quelques morceaux des 80's (Stranger Things n'est pas loin

    Bill Skarsgard est.......Pennywise. Tout simplement, c'est vraiment l'idée du Clown Dansant telle que je me l'imaginais étant gosse quand j'ai lu le bouquin pour la première fois.

    Tantôt terrifiant, tantôt mesquin, tantôt "drôle", on a vraiment affaire à une superbe performance !

    Bref, il manque ptet une ambiance un chouilla plus poissarde,et un travail encore plus approfondi pour élever certaines séquences d'épouvante vers un niveau parfait, mais globalement, c'est l'adaptation de "It" telle qu'elle devrait être, et çafait plaisir de voir un tel film du genre au cinéma de nos jours !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 345 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Le roman de Stephen King ? Pas lu. Le téléfilm en deux parties de 1990 ? Pas vu. Mon niveau de motivation pour aller voir ce film ? Zéro… Seulement voilà, surpris par la hype qui s’est mis à monter autour de ce film, j’ai fini par me dire que cela valait peut-être la peine de me faire mon propre avis. Ainsi, c’est peut-être dans les meilleures conditions que je suis allé voir cette mouture 2017 : pas d’attente, pas de vision préconçue de l’œuvre, pas de sanctuaire à profaner… Et donc, j’avoue qu’au final, moi aussi j’en suis ressorti satisfait. Pourtant, je dois bien reconnaitre que le sentiment que j’ai eu face à ce « Ça » m’a un certain temps intrigué. Le film ne m’a pas effrayé (ce qui est un comble pour un film d’épouvante), il ne m’a pas surpris non plus, pire il n’a pas vraiment imprimé quoi que ce soit de spécifique dans mon esprit. Seulement voilà, je pense que ce n’est pas cela qui fait la force de « Ça ». Et aussi paradoxale cette affirmation pourra paraître, je pense que ce serait une grossière erreur que d’aller voir ce film dans l’espoir d’avoir peur ou de se voir révéler une œuvre singulière. Parce qu’au fond, « Ça » n’est pas vraiment un film d’épouvante. A bien y faire attention, c’est bien davantage un film d’atmosphère. Moins que l’œuvre de Stephen King ou le personnage éponyme de l’œuvre, le vrai sujet de ce film, pour moi, c’est le cinéma des années 1980. Certes il y a bien les BMX, fringues improbables et autres mulets, mais il y a aussi et surtout cette grammaire assez caractéristique de cette époque et que l’on retrouve ici. Pas de jumpscares à gogo, de musiques criardes ou de shakycams : tout repose sur les physiques et les maquillages, les lumières et les ombres, ainsi que sur une logique d’introduction progressive et par étape de la menace dont il est question. Or, si on ne prend pas ce « Ça » comme un film qui cherche absolument le frisson mais plutôt comme un film qui cherche à poser une atmosphère, eh bien il faut quand même bien lui reconnaître que son dispositif est cohérent, soigné et – si on y est sensible – efficace. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié qu’Andy Muschietti fasse le choix de scènes propres et lisibles au profit de scènes nerveuses et sensationnalistes. Les moments qui m’ont d’ailleurs le plus marqué sont les moments qui se sont révélés les plus iconiques : spoiler: l’enfant sans tête qui marche sans direction précise dans la bibliothèque, ces corps flottant autour du cirque de Ça ; ou bien encore ce plan assez incroyable où la caméra suit les mouvements de bras du clown tandis que la tête en son centre reste immobile de manière très perturbante.
    Alors certes, tout ça se fait au désavantage d’une véritable ambiance malsaine et suffocante. Mais après tout pourquoi pas ? Pourquoi un film d’épouvante se devrait-il forcément de chercher à pousser au plus loin les limites de la peur ? Le « Ça » de 1990 n’avait pas la réputation d’être un film très flippant non plus. Vouloir faire un film assez confortable sur ce point là, pour moi n’est pas si incohérent ni improductif que cela. Voir un film qui se contente juste de mettre en place une atmosphère d’épouvante sans forcément rentrer dans une mécanique de flip intégral, ça peut avoir son intérêt aussi. Moi en tout cas je m’y retrouve entièrement. Après, malgré tout ça, je ne vais pas non plus vous mentir : « Ça » n’a pas grand-chose de plus à proposer que ce postulat que je viens d’énoncer. Dans l’ensemble, ça reste du grand classique sans véritable surprise ni patte singulière. A vouloir trop reconstituer un film des années 1980, « Ça » réinvestit des codes que tous les habitués du genre connaissent forcément. Et ce n’est pas sur le domaine du propos ou des personnages que le film a cherché à se démarquer. Bref, « Ça » ne surprendra pas, loin de là. Cependant, un peu dans la lignée de la récente série « Stranger Things », je reconnais à ce film un pouvoir certain à mettre en place une atmosphère qui a de quoi séduire et dont beaucoup pourraient se contenter. Moi en tout cas, je m’en suis contenté. Bien que modéré, mon plaisir a été réel face à ce film. Et je trouve qu’en ces temps de tristesse cinématographique, ce n’est déjà pas si mal que « ça »… Après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    dominique P.
    dominique P.

    841 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    C'est la première partie du roman "Ca", donc c'est un peu frustrant car après avoir vu ce très bon film, il faudra patienter avant d'avoir la suite.
    En tout cas cette adaptation cinématographique est très bonne, prenante, divertissante.
    Grippe sou le clown est détestable à souhait.
    Ce que j'apprécie c'est que l'histoire se passe dans les années 80.
    Une bande d'ados amis vont avoir à faire chacun de leur côté puis ensemble à ce clown terrifiant.
    Il n'y a pas énormément d'horreurs mais c'est très bien quand même.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    413 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Ça nous offre du grand cinéma à bien des égards. Ne serait-ce que pour la direction artistique magnifique, entre décors, costumes et la photographie exceptionnelle de Chung-hoon Chung, le long-métrage se laisse agréablement regarder. Et puis il y a ce casting convaincant où l’interprétation habitée de Bill Skarsgård rivalise avec l’émotion suscitée par ce petit groupe de gosses talentueux. Quant à la mise en scène d’Andy Muschietti, elle a le mérite de donner du rythme à l’ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 septembre 2017
    Le film aurait été parfait à mon goût, mise à part 2 choses qui m'ont déçu... spoiler: Premièrement , le moment ou Beverly à les yeux blancs et se fait embrasser par le jeune garçon pour "briser le sort" ... D'un ridicule de film de Walt disney et le fait que les enfants "flottent" en l'air sans aucune raison. Il se font manger non?? Ça m'a vraiment déçu que le terme "flotter" signifiait quelque chose d'aussi ridicule. Le fait que flotter n'avait pas d'explication était beaucoup plus terrifiant que la comprehension de ce therme.

    Se bout enlève tout l'horreur de ce film. Sinon j'aurais mis 5 étoiles. Il en mérite quand même 4 car il m'a vraiment impressionné, c'est vraiment Le meilleur film d'horreur que j'ai vu depuis des années. À la fois drôle, artistique et lugubre. Sera t-il aussi terrifiant chez moi qu'au cinéma étant donné le volume intense du grand écran?
    minot13
    minot13

    33 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 octobre 2017
    Power Rangers n'a qu'a bien se tenir nous tenons un concurrent redoutable.

    S'inscrivant dans la lignée des "films d'horreur" actuels (James Wan, je t'ammoniaque le périnée) ça nous propose un film pas très original, mal écrit, proposant des jeux d'acteurs lamentables, des personnages stéréotypes et des jumps scares à la pelle. Si ça peut en ravir certains , grand bien leur en fasse. J'avais pu voir le téléfilm vers mes 5-6 ans et quelques scènes m'avaient secouées. Ca a marché quand j'avais 6 ans (je ne remets pas en cause ce téléfilm car il avait le mérite d'être ORIGINAL pour l'époque) En 2017 c'est désespérant de médiocrité.

    Le scénario nous emporte dans une bourgade peuplé d'êtres stupides, très peu concernés par les faits qui les entoure. Nous retrouvons donc le panel type de l'époque des 80's à savoir le black qui tue des agneaux, le héros bricoleur, la pimbêche de service au père pédophile, l'hypocondriaque, le fils du rabin, d'une connasse, le taré de service à la coupe mulet qui s'en prend à tout ce qui bouge (la demi-étoile est essentiellement grâce lui ;)) et evidemment du minot qui compare tout à sa quique. C'est merveilleux la diversité.
    La petite équipe se retrouve confronté donc à ce clown, qui mange des enfants. Et puis c'est à peu près tout, l'équipe chargée du scénario vous remercie de vos 12€.

    La construction autour du clown machiavélique réussit à être complétement bâtarde, anticipée et rythmée par un enfant sous LSD. A peu près capable de tout et surtout de faire du rien, ce Gripsou n'aurait pas sa place dans un Martin Mystère, Scoubidoo, Fort Boyard ou d'un Joséphine ange gardien. TPMP à la limite. Bref, tout le concernant est raté. Je n'aborderai pas les effets spéciaux le concernant, ni son esthétique, ni le ridicule qui l'anime. Vous pouvez être sûr qu'en possession de ses facultés, j'aurais déjà mis la France à feu et à sang. Lui préfère saloper des salles de bains, chacun son kiff.

    spoiler: La joyeuse troupe le poursuit donc dans une maison abandonnée , pour sauver la fille (qui est la seule à ne pas avoir été congelé-je vous avais dit original) et parvient à le battre grâce à la force de l'amitié et un bisou... Oui je rappelle que nous sommes devant un film classé R aux US et -16 en France (la flemme de vérifier). Le clown se suicide/fuit devant la force de la joyeuse troupe et FIN.


    Mais non puisqu'il y aura une suite.

    Hormis le marketing du film, énorme par rapport au budget du film (ceci explique cela), rien n'est à conserver. Le prochain le comparant à Stranger Things recevra un parpaing en recommandé.

    Regardez la bande-annonce, vous aurez tout vu et économisez l'équivalent d'une grosse boite de capotes, ou allez sur Chatroulette vous aurez de plus grosses frayeurs.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 septembre 2017
    Je l’attendais depuis longtemps ce film... déçu sur la partie « Horreur » aucun suspense avant les JumpScares. La réalisation est juste bof. C’était plus un film d’humour que d’horreur... ou plutôt un film d’horreur pour les enfants. Dommage :(
    Alain D.
    Alain D.

    595 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2017
    Réalisé par Andy Muschietti, ce bon film d'horreur nous distille moult scènes fantastiques ; des scènes parfois violentes, des scènes parfois gores et souvent surréalistes. Les effets visuels et sonores sont impressionnants. L'ensemble est si bien ficelé que Ça peut faire peur aux moins de 12 ans.
    Le scénario colle bien à la fiction écrite par Stephen King, ce qui casse le suspense si on a lu ce livre (que j'estime comme l'un de ses meilleurs). Il nous conte une jolie histoire basé sur l'union d'ados s'épaulant pour booster leur courage et vaincre leur peur. Les enfants jouent parfaitement leur rôle.
    Le pitch : À Derry, dans le Maine, des gens disparaissent, surtout des enfants. Pour combattre la psychose qui s'installe sur la ville, va se créer le "club des Ratés". Un groupe de Sept collégiens : Bill le bègue, Beverly la fille, Ben le gros, Mike le black, Richie le juif, Eddie l'astatique et Stanley.
    Stephenballade
    Stephenballade

    400 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2017
    Récemment rentré de vacances, j’ai demandé ce qu’il y avait à voir au cinéma. « "Ça" » m’a-t-on répondu. « Quoi, ça ? » ai-je interrogé. « Ben "Ça" ». D’accord. Devant le dialogue de sourds qui s’instaurait, j’ai été consulter directement le site du cinéma avant que ça ne dure éternellement. Après tout, on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Et j’ai vu "Ça". Plus sérieusement, je me suis rappelé d’une part les blagues de clown qui avaient fait le buzz sur le net en effrayant les badauds, et j'ai appris d’autre part que ce film est basé sur une œuvre de Stephen King,. Il n'en fallait pas plus pour que ma curiosité soit instantanément piquée au vif. Et donc, je suis allé voir de plus près ce que c’était que ça après avoir vu la bande-annonce et les tous premiers mots du synopsis (pour une fois…). Je savais donc que sept gamins allaient être en prise avec ce clown maléfique. C’est avec l’esprit libre, sans a priori puisque je n’ai ni lu le bouquin ni vu la mini-série, que j’ai assisté à un début diaboliquement prenant. A grands coups de musique pesante, on met rapidement le spectateur dans une ambiance anxiogène. D’abord la cave, laquelle doit rappeler bien des souvenirs très inquiétants à certains. En effet, nombreux sont les enfants qui avaient une peur farouche, voire panique, de la cave. Et combien d’entre eux ont bravé leur peur en se disant à eux-mêmes qu’ils ne sont pas des trouillards ? Le début est habile en étant très près de la réalité et nombreux sont les spectateurs qui peuvent se reconnaître en ces enfants. Puis vient le moment de faire voguer un bateau en papier dans un caniveau rempli par une pluie battante. Encore une fois, on note cette habileté à accrocher toute l’attention du spectateur. En effet, tous les enfants ont aimé jouer avec l’eau, en particulier dans les flaques : jeter un caillou pour dessiner des ronds, sauter dedans à pieds joints pour la faire voler, faire naviguer des bateaux… Là, le choix s'est porté sur le bateau. Jusqu’à ce qu’il disparaisse, emporté par les eaux pluviales dans les évacuations souterraines. Arrive ce qui arrive, pour ainsi dire sous le nez d’une voisine abritée sous son porche (ou sa terrasse), sans qu’elle ne voit quoi que ce soit (elle avait le dos tourné à ce moment-là) et sans qu’elle ne perçoive le moindre cri ( ???). Est-elle sourde à ce point ? Bref, mis à part ce petit bémol de surdité soudaine (qu’on expliquera par la suite comme quoi les adultes étaient incapables de voir ce que les enfants voyaient), l’entame de "Ça" est de très grande qualité. Mais où sont les fameux sept enfants ? Pas de panique ! Ils nous sont présentés précautionneusement durant la première heure les uns après les autres (traitant au passage de la maltraitance sous toutes ses formes), pour former peu à peu le club des sept, dit « le club des ratés ». Malgré les dures épreuves qu’ils doivent traverser (à la fois très proches et toutes différentes pour chacun d’entre eux) et le sujet principal du film, l’humour n’a pas été écarté et c’est une bonne chose. Oh l’humour ne constitue pas l’élément principal du film, loin de là. Mais les quelques vannes qui fusent ici et là sont efficaces car parfaitement intégrées. Toujours est-il qu’une fois les sept gamins réunis, le spectateur pourra enfin assister à l’affrontement qui va se dessiner sur une opposition d'adages que sont "l’union fait la force" et "diviser pour mieux régner". Et même s’il se demande combien d’entre eux vont s’en sortir, il ne doute à aucun moment de l’issue du film, même sans connaître le best-seller de Stephen King ni la mini-série de 1990. La conséquence de ceci est que la peur perd peu à peu de son emprise au profit du suspense somme toute relatif. Un grand soin a pourtant été apporté à la mise en scène et aux jumps-scares qui reposent essentiellement sur les apparences soudaines du clown démoniaque, sous différentes apparences. Eh bien oui, le clown a des dons de transformiste, ce qui le rend retors à souhait. Bien qu’éculés, de nombreux codes du genre ont été utilisés, sans qu’ils soient dénués d’efficacité. Point de vue interprétation, les gamins font leur job. Rien d’extraordinaire en soi, bien que parmi les sept héros, Jeremy Ray Taylor a davantage retenu mon attention. Sa timidité et son romantisme le rendent indubitablement attachant. Ce qu’il est touchant avec son petit air gauche ! J’ai même presque eu mal pour lui quand il se fait taillader ! En revanche, Bill Skarsgård, très bon dans son rôle, va nous faire voir les clowns sous un autre jour. Brrrrr !! Il faut dire qu’il est bien aidé par son costume, le maquillage et les effets visuels qui lui ont été attachés. Nicholas Hamilton (Henry Bowers) supporte très bien la comparaison avec Bill Skarsgård en adolescent presque adulte, un vrai schizophrène complètement siphonné. Il n’a de cesse de nous étonner avec sa violence qui monte en puissance tout au long du film et c’est- tout juste s’il ne vole pas la vedette au clown. Malgré tout le soin apporté, "Ça" n’est pas exempt de quelques erreurs scénaristiques. Par exemple, le pacte de sang : n’avez-vous rien remarqué ? Le pacte de sang se fait à l’aide d’un tesson de verre, et alors qu’il circule de mains en mains, pas la moindre goutte n’y figure dessus. Et pourtant, le fluide corporel coule bien à grosses gouttes. Et je ne parle même pas du clin d’œil à "La belle au bois dormant" avec cette jeune fille qui reprend miraculeusement ses esprits grâce à un baiser. C’est d’un ridicule… mais si c’est dans le livre, hein… soit ! Quant à la fin, eh bien je suis désolé mais je la trouve un peu bâclée quand même. Bâclée dans le sens que je la considère un peu facile, limite incohérente, ce qui semble impensable au vu de la durée : 2h15. Oui 2h15, mais 2h15 qui passent vite grâce à la maîtrise du rythme et de l’ambiance, une ambiance qui franchit un cap dans la salle de bain et devant cette maison délabrée digne des plus célèbres manoirs hantés. Je n’ai ainsi pas pu m’empêcher de penser qu’une suite allait être donnée. Eh bien la réponse ne tarde pas à venir à l’entame du générique : "Ça chapitre un". Peut-être que ma faim d’angoisse sera alors enfin comblée parce que là, le compte n’y est pas encore tout à fait. Oups ! Alors attendons de voir !
    Guillaume Rouy
    Guillaume Rouy

    15 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2017
    "ÇA" ou "IT" en anglais, a ses moments. Le film ne renouvellera pas le genre, The Conjuring et ses suites l'ont fait avant. Mais les fans de Stephen King vont peut-être être satisfaits. Mélange entre Goonies et Freddy, le film suscite quelques rares sursauts. On appréciera le jeux des enfants, tous excellents, et celui-ci du clown diabolique, et son maquillage, qui est très loin d'être un "simple" psychopathe... Le problème du film est sa durée. 20 minutes en moins et on aurait eu un excellent thriller. Le tout n'est donc pas un chef d'oeuvre, ni un classique du genre, mais s'avère correct.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 octobre 2019
    Je suis mitigé au départ j'étais déçu et avec le recul j'aime assez, j'arrive pas trop à savoir, la partie 2 m'aidera à me faire une opinion bien distincte je pense. Y'a de très très bonnes scènes, Pennywise est super, les gosses aussi et il y a des pépites disséminées dans le film mais le film est monté avec les pieds un peu, le réalisateur a essayé d'en mettre un max en 2h de temps et ça se ressent c'est trop speed et compressé, du coup, par exemple, la scène de la bataille de cailloux qui se veut "apocalyptique" dans le livre bah la elle perd de son importance et devient assez anecdotique tellement que tout s’enchaîne rapidos mais ça ça passe encore, le problème principal (pour moi) c'est la scène de fin dans les égouts qui est bâclée et assez wtf spoiler: Les enfants qui flottent
    , dans le livre c'est épique, crade et t'as des morts la c'est l'inverse un peu spoiler: (Victor et Huggins absents donc pas de poursuite dans les égouts alors ça ça m'a complètement dézingué le film sur le coup, j'étais assez énervé en ressortant de la séance car cette séquence dans le livre et une des plus importante et glauque et bourré de suspens)
    , après y'a une partie 2 officiellement prévue et c'est certain qu'on en saura plus sur le sort de certains personnages et qu'on ira plus en profondeur dans l'histoire de Derry et dans les bas fond de Derry aussi d'ailleurs, spoiler: parce que la j'ai eu l'impression qu'ils ont descendu seulement 10 mètres pour trouver "ça"
    mais c'est voulu je pense pour pas se répéter quand la 2ème partie viendra et découvrir spoiler: la vraie tanière qui est plus en profondeur
    donc bon. allez le voir et faites vous votre propre opinion, mon opinion définitive viendra quand j'aurai vu la deuxième partie.
    A noter que le film fait assez cartoon par moment on ressent une influence "Sam Raimi" ce qui n'est pas du tout pour me déplaire;
    le livre restera, évidemment, le meilleur choix que vous puissiez faire !
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