Premier plus terrifiant roman du maître incontesté de la littérature horrifique, il en aura martyrisé plu d’un et plus d’une sur des générations. Et c’est après une première version peu glorieuse, peu passionnante, très bavarde et bien mal faite sur des moments de la part de Tommy Lee Wallac en 1990, que Grippe Sou signe son grand retour dans cette relecture bien des années après que le projet a été mis sur la table. D'autant plus moderne qu'autant plus impressionnant visuellement,
le ton étant donné dès le début avec la mort du jeune Georgie et le premier visuel sur le clown tueur, son premier acte barbare en lui dévorant son avant-bras d’une traite. Un titre qui par la suite nous parvient d’une très bonne façon, très originale donc. Un clown dont la particularité est de ne jamais vivre au-delà de l’obscurité, ou alors hors de celle-ci mais quand la lune est de sortie, jamais avant et jamais après ou voir, très rarement. Un parfait portrait pour un parfait assassin de légende.
Un criminel ou plutôt croque-mitaine effrayant les enfants et souhait plus que tout au monde, les tuer pour une raison qui n’est pas réellement voire jamais expliquée. Un criminel dans la lignée de Freddy Krueger mais sans les griffes et le chapeau ainsi que le visage brûler.
Un clown se servant des parfaites peurs des enfants pour les intimidés, les montrer plus froussard que jamais, des peurs d’abord représenter par un élément de leur quotidien ou de la journée même avant que « Il » n’arrive faire son œuvre. Un « Il » bien plus remarquable dans le jeu et dans le visuel qui contrairement à son prédécesseur, est de loin bien plus crédible en tous point. Là où le premier faisait plus peine qu’autre chose avec son simple « déguisement » de cirque et possiblement plus apte à animé une fête d’anniversaire qu’à faire sursauter les foules. Le second faisant flipper rien qu’à sa seule vue et son imposante carrure ainsi et que sa voix si particulière. Sa cible étant des enfants peu, voire pas du tout populaires. Des enfants dont l’entourage scolaire se voit principalement représenter par cette bande de lascars dont le chef ne pense qu’à vouloir traquer et tuer ses cibles, une mentalité meurtrière que nous voyons à chaque arrivée de ce dernier sur l’écran. Raciste, pourriture et infernal humain n’ayant pas sa place sur terre. Malgré le fait que son jeu soit impeccable.
Des scènes courtes ou longues d’horreur visuellement très bonnes
à part celles du sdf moisi courant derrière un de nos personnage, puis la toile de maître prenant vie pour en pourchasser un autre. Des effets qui sont par contre trop limites pour ce genre d’adaptation, mais la Warner habitue encore une fois à sa qualité visuelle. Le reste du numérique reste par contre très bon. Même si la qualité visuelle n’est pas toujours très au point, la mise en scène pour le stress, la tension et le très certains sursauts accompagnés de fonds sonores et musicaux bien choisis y sont pour beaucoup dans le succès phénoménal du film, 2,5 millions d'entrées en France, ce qui en fait le film d'horreur le plus vu depuis bien longtemps et un box-office mondial sans précédent.
Tout comme l’univers « Conjuring » étant connu pour cet élément et sa parfaite photographie. Un stress mener de main de maître pour nous faire vivre à 100% l’expérience Stephen King.
Pour conclure en 2 parties, la scène dans cette maison abandonnée avec Grippe Sou dans l’action, le garage ou nos héros visionnes des diapos avant que ces derniers ne s’emballes puis ne laissent place au démon version XXL, ces 2 scènes sont en tout point les grandes scènes clés d’horreurs du film. Le grand final sera montré comme un petit feu d’artifice forain ou l’horreur y est parfaitement mêler. Des corps en lévitation, un monticule de tous et de rien ou séjourne depuis des temps immémoriaux, notre clown maléfique. Un décor démesure pour des actions trépidantes, ou on pourra admirer le clown sous sa forme presque réelle.
« Ça », le roman le plus populaire de King, un titre jamais compris puisque le personnage se nomme « Grippe-Sou » mais ce léger bug d’écriture importe presque peu tant l’univers imaginaire de Stephen parait sans limite. Un immense voyage vers la peur enfantine ou le but ultime étant de l’affronter en combat singulier. Alors, faisons notre plus beau sourire, mais pour vivre au lieu de mourir.