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Plume231
3 891 abonnés
4 639 critiques
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4,0
Publiée le 6 décembre 2011
Un film qui confirme encore une fois que les anglais sont les maîtres incontestés du cinéma social. Contrairement à ce que laissait craindre le sujet, le film ne fait jamais dans le misérabilisme avec le prototype du personnage qui fait toujours la tronche même si ce n'est pas la joie non plus. Au contraire, on a affaire à une mise en scène réaliste et très vive ponctuée de séquences vraiment fortes et portée par une comédienne débutante franchement épatante. Ben qu'est qu'on peut ajouter de plus ??? Ben rien à part que c'est une bonne surprise.
Un très bon film anglais où une fille de 15 ans galère dans une famille de paumés, sa mère est alcoolique et ne fait rien de ses journées à part la bringue! C'est très bien joué et ce film peint parfaitement une société pauvre et en détresse d'une banlieue en Angleterre. J'ai beaucoup aimé ce film qui montre la misère d'enfants qui ont une famille dont les parents ne sont pas présents.
Un joli portrait de l'adolescence, assez éloigné des clichés du genre. Beaucoup de pudeur aussi dans ce film, les dialogues sont brefs, on nous montre des personnages qui évoluent, se croisent, se déchirent, sans jamais en savoir beaucoup sur leurs motivations, mais ça ne les rend que plus crédibles. Une très belle interprétation également.
Ce film est une nouvelle perle que le cinéma Anglais nous offre.
La réalisation est intime si je puis dire, la caméra est toujours proche des personnages.
On découvre la vie d'une adolescente qui vie dans un appartement hlm avec sa mère qui la méprise et sa soeur au langage bien fleurie avec qui elle ne s'entend pas. Elle à des rêves en tête celui de devenir danseuse de hip hop.
Jeune et solitaire elle va rencontrer pleins d'embûches, sa sensibilité se révèle quand elle essaie de faire échapper un cheval enchaîné.
Ce qui est intéressant dans ce film c'est qu'il montre très bien le problème des adolescents à communiquer avec leurs proches ainsi que le problème de la promiscuité, la recherche de liberté, de se connaître soit même et puis il y a aussi la sexualité qui est très présente chez les adolescentes, rien qu'au début du film on voit un groupe de filles qui s'amusent à danser sur du "Cassie" avec des poses très provocantes voir carrément choquantes vu leurs âges de plus que les paroles de la chanson sont très explicites, enfin bref.
La vie de Mia va être bouleversé au moment ou un homme entre dans la vie de sa mère.
Il est aimable et attentionné avec Mia au contraire de sa mère et de sa soeur qui s'amuse à la rabaisser sans arrêt, une complicité naît entre eux, il lui donne confiance en elle.
La fin est bouleversante.
Un excellent film britannique avec une actrice principale génial Katie jarvis ( qui n'est pourtant pas du tout comédienne dans la vie et elle semble aussi avoir eu un parcours chaotique autant que son personnage) et le charmant Michael fassbender.
Une chronique sociale totalement touchante et réussie.
On le sait, les films britanniques n'ont pas leur pareil pour parler de la misère sociale ambiante et les portraits des banlieusards oubliés ne sont jamais bien réjouissants. Il n'empêche que, connaissant un peu l'Angleterre, le film est presque un documentaire et ne ment jamais au spectateur. J'ai eu cette sensation constante de regarder un documentaire. La fin est porteuse d'espoir.
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4,0
Publiée le 23 octobre 2011
Oeuvre rèaliste, parfois d'une forte intensitè dramatique, "Fish Tank" est une rèussite parfaite qui apporte un peu de soleil dans l'eau froide! Avec sensibilitè mais clairvoyance, la cinèaste Andrea Arnold met en scène la dèlicate èmancipation d'une adolescente de quinze ans mal dans sa peau, qui doit se dèbrouiller toute seule dans une Angleterre en crise! Dans cette histoire initiatique dont aucun des personnages ne sortira indemne, une jeune comèdienne qui se rèvèle dans la grisaille d'une citè banlieusarde: Katie Jarvis, dont le naturel et la rage font merveille et qui est passèe à deux doigts du prix d'interprètation fèminine au festival de Cannes 2009, le film remportant tout de même un Prix du Jury mèritè! Une performance qui tient du miracle où la cinèaste la montre telle qu'elle est, sans apitoiement, avec son agressivitè et sa violence! Un grand film dont la grisaille laisse place dans le final à quelques passages ensoleillès qui sont peut-être le signe d'une paix rèdemptrice et pleine d'espoir pour cette ado rebelle du nom de Mia...
Ou comment faire un beau film sans avoir recours à l'action, aux effets spéciaux et en prenant des acteurs sans grande expérience (à part Michael Fassbender). Le film m'a surpris, j'ai l'impression qu'il est fait pour moi tellement il me parle ; je me suis identifié au personnage de Mia. C'est un drame social tourné avec simplicité, par contre le rythme est un peu plat, c'est dommage, j'aurais aimé plus de dynamisme (mais bon les musiques sont superbes, ça rattrape le manque de rythme). Fish Tank est une chronique sur l'adolescence dans toute sa splendeur : les rêves, les désillusions, les premières fois. Une adolescence déscolarisée qui n'a plus de repères dans la vie : une mère frivole qui lui porte peu d'intérêt, une sœur avec qui elle est en constante rébellion, et ainsi qu'un père absent. spoiler: La fin est touchante, elle s'offre une petite danse avec sa mère et sa sœur avant de partir au Pays de Galles se changer les idées, se construire un avenir loin de ce cocon familial qui l'étouffe et l'empêche d'avancer . Katie Jarvis est impressionnante pour un premier rôle .
Très belle surprise du festival de Cannes 2009, "Fish Tank" fut réalisé par la prometteuse Andrea Arnold. De quoi parle au juste "Fish Tank" ? Des tourments brulants de Mia, jeune ado rebelle déchirée entre sa passion pour la danse hip hop et l’intrusion dans sa vie du nouveau compagnon de sa délurée de mère, Connor. Encore une autre chronique banale et rebattue sur l’adolescence ? Eh bien non. Car parvenant à surpasser les clichés, Arnold peaufine un remarquable drame urbain, d’une justesse de ton exemplaire, sublimé par la pétillante non-professionnelle Katie Jarvis ainsi que l’impeccable Michael Fassbender. On regrettera juste une deuxième partie nettement en deçà de la première, mais ce détail ne pèse pas véritablement quant au contenu final. Une cinéaste à suivre.
Film avant-gardiste et réel sur tout les points du côté moins glorieux des belles contrées de cette Angleterre qui parait si bourgeoise et au-dessus de toute défaillance. Un classique pour les amateurs de films réfléchi sur notre époque...
Je suis désolé mais je n'ai pas accroché. Voir un fait de socièté malheureusement très réel. On le voir déjà au 20hrs, et le film ne nous sensibilise pas.
Partant plus ou moins du même point de départ que son court-métrage "Dog" (adolescente à problèmes, mère ennemie, paysages urbains désolés...), Andrea Arnold signe avec "Fish Tank" une oeuvre brute et puissante, toujours marquée par le cinéma de Ken Loach. Arnold cherche à être réaliste sans donner un aspect documentaire à son film. Ainsi, la dureté de la vie de ce prolétariat anglais est rendue avec une photographie très travaillée. Katie Jarvis montre quant à elle que les non-professionnels peuvent être, dans certains rôles, bien meilleurs que des acteurs chevronnés. On peut reprocher au film d'être un peu prévisible : la jeune adolescente, vivant avec sa mère qui l'a eu très jeune, et sa petite soeur aussi paumée qu'elle, tombe amoureuse du nouveau copain de sa mère, en qui elle voit le moyen de s'en sortir. Bien évidemment, l'homme en question (incarné par Michael Fassbender) s’avérera lui aussi décevant. La prévisibilité du scénario n'enlève rien à la force de ce film, qui a mérité son Prix du Jury 2009.
Un sujet délicat très bien traité. La jeune actrice qui joue l'héroïne est formidable. Un film émouvant qui reste en tête bien après être sorti de la salle.