AlloCiné
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Votre avis sur Fish Tank ?
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Un portrait sincère et profond d'une jeune adolescente perdue au sein de sa famille et de ses sentiments. L'interprétation de la jeune actrice est étonnante de réalisme. L'histoire, quant à elle, se montre troublante et saisissante, par ses acteurs 'naturels' et ses situations cocasses, basiques mais tellement filmés autrement qu'on porte, nous même spectateur, un autre regard sur cette intrigue grave mais légère à la fois. Un personnage principal complexe dans un film simple, rempli de rêves, de révolte, de désirs et de refus de voir la réalité en face.
Film difficile sur la vie de banlieue, et oui il n'y a pas quand France qu'il y a des problèmes. L'actrice principale pour une première est superbe, elle a le physique des actrices bimbos de notre époques et pourtant elle dégage un charme naturelle sans évoque. J'ai bien aimé.
Andrea Arnold s'impose avec ce second long-métrage comme l'une des grandes cinéastes de son temps, quelquepart entre la sensibilité d'une Jane Campion et la crudité acharnée d'un Ken Loach. Après le viscéral et inoubliable "Red Road", cette jeune britannique perdure dans le domaine des évasions, des illusions, des fuites loin d'un monde boueux, fait de barres d'immeubles et de bîtume crasseux. Toujours sa caméra se place dans ce réel peu reluisant, quasiment fatal et dont la sensualité ressort des échappées sauvages (dans la Nature ou dans le sexe). "Fish Tank", plus ancré dans ce fatalisme poétique que son précédent film (toutefois plus fort), est l'histoire d'une jeunesse pas vraiment dorée, d'une passion, d'un dialogue, d'un possible avenir et de l'amour naissant avant les tristes révélations. On ne sait rien du personnage alors que la caméra joue du corps-à-corps. L'attachement qu'il créé ne nous éclaire pas sur les questions principales qui forment le personnage durant le film ; a-t-elle réellement ce désir trouble pour l'homme de sa mère? Est-elle vierge? Consciente? Il résulte de ce mystère le prétexte à une déconnexion du réalisme total. "Fish Tank" n'est pas un film social au sens abrupt, avec découpage serré, absence d'esthétisme, regard politique et une réalité des faits ; au contraire, il tient du fantasme (voir comment le récit dérive peu à peu vers une folie amoureuse contenue), très centré sur cette approche féminine dans le désir de la chair, et Andrea Arnold se fait l'esthète des privations, de la misère et de la langueur pour prendre le pouls de la société contemporaine qui gît en Grande-Bretagne. Ses barres d'immeubles sont majestueuses dans cet horizon plombé, les virées où l'on se fait plaisir prennent un air d'escapades dirigées par des pinceaux trempés dans leurs flaques d'argent, les visages, les corps, tout est effleuré avec la grâce veloutée de la distance parfaite. La réduction du cadre en un format carré et l'utilisation de la vidéo offre
Alors comment faire mieux que "This is England" ? Ce film n'y réussira pas... Que c'est long. Interminable. La nana à côté de moi, sans doute devenue folle d"ennui, a passé la moitié du film à lire Le Monde à la lueur de son portable. En 30 ans de cinéma à raison de deux films par jour, je n'avais encore jamais vu ça.
Un film fort et dur ,superbement interprété la petite K.Jarvis en tête .
Fish tank: Ce drame social montre comment une adolescante anglaise en manque de repères lutte pour s'en sortir. Cette jeune rebelle est filmée au plus près et plus juste que nature. Quelques longueurs et une fin en queue de "fish" font que... dommage!
Une première heure absolument magique. Un acteur époustouflant (M Fassbender). Puis le film se délite, on sent la caméra qui tremblotte de plus en plus (effet "réaliste" contre productif), et suit l'héroïne dans de (très) longues séquences. La réalisatrice patauge dans un scénario à rallonge. Bref, toute l'émotion suscitée au début s'épuise. Dommage, ce "Sweet sixteen" (K Loach) féminin pouvait vraiment être sublime.
Formidable! Du pur cinéma sans artifice. Un film qui nous prend au tripes. Filmée a bras le corps, Katie Jarvis nous livre une performance epoustouflante. En colère contre tout mais avec une furieuse envie de vivre, on partage tout avec elle. Parfois drole, souvent bouleversant, ce cinéma à la vérité cru ne nous laisse pas indemne. Bravo.
Et bien oui, je n'ai pas aimé ce film, je n'y ai pas accroché. D'abord, je l'avoue, par mauvaise foi: l'esthétique n'est pas du tout soignée, et je n'estime pas ce film comme un film de cinéma. Ensuite, tout simplement pour l'histoire, à laquelle je n'ai pas accroché... Je ne l'ai pas trouvée crédible, ni réjouissante, ni alarmante, ni... Je n'ai pas vibré une seule seconde, ou alors sur quelques espoirs que j'avais que ça décolle, qu'il se passe un truc qui fasse se passer un truc... La presse au grand complet l'a encensé (moins bonne note, venant de Studio CinéLive, 2 étoiles!), les spectateurs ont posté plus de 70 critiques sur 78 avec 2 étoiles ou plus! Et moi, je me sens un peu seul devant ceux qui aiment, parce que je n'aime pas. J'avais trop d'attente par rapport à ce film, je pensais que ça allait être mon coup de coeur du mois, et finalement je trouve qu'une simple comédie américaine vaut bien plus le coup que ce pseudo-drame qui m'a laissé, moi, de marbre, et ou je me suis vraiment ennuyé. Je ne suis malgré tout pas sorti de la salle, et le film laisse tout de même un message qu'on devrait écouter: pour ne plus vivre dans la morosité, l'anti-rêve de notre vie, mieux vaut s'évader de notre « Fish Tank », titre ironique et bien vu, c'est une des choses que j'ai trouvé originale. Et puis il y a un point sur lequel je suis d'accord avec tous: Katie Jarvis est très prometteuse, mais j'ai l'impression que c'est simplement pour elle que la majorité des critiques ont aimé le film! Alors forcément, oui, ça me déçoit, car même si elle porte le film, elle ne le fait pas. Résultat: je me suis ennuyé et je trouve le scénario peu propice à une grande et belle histoire sociale de cinéma. Et désolé pour le coup de gueule, mais c'est quoi cette scène ou Katie Jarvis emmène la petite fille à la trottinette? Je serai heureux de pouvoir comprendre...
J'apprécie peu ce drame qui est trop long essentiellement parce que les traits de caractère des personnages me semblent un peu trop caricaturaux à l'image de l'adolescente rebelle quasiment à tout bout de champ et de l'amant de la mère trop cool.
Certaines scènes ne sont pas très bien inspirées comme celle de l'indifférence de la mère au moment du départ de sa fille en préférant danser le rap ou celle de l'enlèvement de la fillette.
Et à part nous montrer les difficultés sociales,le film apporte rien vraiment de plus.
Certaines scènes ne sont pas très bien inspirées comme celle de l'indifférence de la mère au moment du départ de sa fille en préférant danser le rap ou celle de l'enlèvement de la fillette.
Et à part nous montrer les difficultés sociales,le film apporte rien vraiment de plus.
Pas un mauvais film, mais trop anecdotique. A la fin (moyenne d'ailleurs : le coup du ballon qui s'envole...) Fish Tank laisse un goût d'inachevé. Le thème abordé et la réalisation auraient mérité un arrière-plan plus profond, plus abouti. On reste en surface, dommage.
Caméra au poing, Andrea Arnold suit sa protagoniste dans un 4/3 qui renforce le réalisme et dans une thématique pourtant récurrente dans le cinéma qui traite de l'adolescence (entrée dans le monde adulte, ses dures réalités, etc...), 'Fish Tank' arrive à nous prendre aux tripes. Le film nous laisse ainsi nous identifier à ce merveilleux bout de femme qui découvre les autres tout en se cherchant soi même. La jeune Katie Jarvis illumine de plus le tout : elle offre à son personnage toute la sensibilité et la force qu'il mérite. Comme quoi l'adolescence n'a pas fini d'inspirer, et tant mieux.
On est fasciné dès les premiers plans par la beauté du film. L'immersion est immédiate. La trame scénaristique est assez classique sans jamais tomber dans le cliché, tous les personnages principaux sont formidablement travaillés, mis en valeurs par des acteurs excellents (mention spéciale à Katie Jarvis et Michael Fassbender qui jouent à la perfection).
Les scènes simples et magnifiques se succèdent : une escapade en voiture où l'on écoute "California Dreaming", une partie de pêche à main nue dans un étang, Katie Jarvis qui fait semblant de dormir pendant que Fassbender la porte pour la coucher dans son lit, une scène de danse-séduction où l'important n'est pas la danse, mais les visages, les regards, une réconciliation familiale sans musiques et dialogues pompeux ou gros plans sur des visages en larmes.
On a également droit à quelques moments de pure poésie avec ces plans fixes, très courts, qui se succèdent sur ces grands espaces, ces paysages désolés, ces usines, ces immeubles... Tout en sobriété. Magnifique.
Les scènes simples et magnifiques se succèdent : une escapade en voiture où l'on écoute "California Dreaming", une partie de pêche à main nue dans un étang, Katie Jarvis qui fait semblant de dormir pendant que Fassbender la porte pour la coucher dans son lit, une scène de danse-séduction où l'important n'est pas la danse, mais les visages, les regards, une réconciliation familiale sans musiques et dialogues pompeux ou gros plans sur des visages en larmes.
On a également droit à quelques moments de pure poésie avec ces plans fixes, très courts, qui se succèdent sur ces grands espaces, ces paysages désolés, ces usines, ces immeubles... Tout en sobriété. Magnifique.
Puissant, profond, au carrefour de diverses émotions, Fish Tank, nous entraine dans une tourmente adolescente, entre rebellion et amour impossible, le film met en avant une jeune actrice douée pour exprimer ses émotions et ses états d'ames. Elle sert ce film avec brio, et en fait passer le temps, comme rapide.On en arrive vite à une fin étonnante, et qui peut être qualifiée de "innatendue"... Malgré tout, les spectateurs, ne pourrons oublier de sitôt le visage et le nom de cette jeune actrice, Katie Jarvis.
ffred
Prix du jury à Cannes cette année. Critique dithyrambique. Michael Fassbender. Trois bonnes raisons d'aller voir Fish tank. Et puis la vraie sensation du film : Katie Jarvis. L'actrice principale, amateur, découverte sur le quai d'une gare, est une vraie révélation. Elle est formidable et tient tout le film sur ses épaules. Le film lui-même est une belle réussite. Drame social des cités, une marque de fabrique anglaise, portée au top par Ken Loach à qui l'on pense forcement tout le long de film. L'héroïne de son It's a free world, Kierston Wareing campe d'ailleurs ici une mère de famille célibataire haute en couleurs. Dans le rôle de son petit copain on retrouve donc le très beau et excellent Michael Fassbender, qui s'affirme de film en film comme l'une des meilleurs acteurs anglais et acteurs tout court de sa génération. Ils sont tous les trois très convaincants et l'alchimie se fait bien. Le scénario leur donne l'occasion de très belles prestations. On ne s'ennuie pas une seconde d'un bout à l'autre. On se prend vite d'affection pour Mia et tous les autres personnages, presque attendri devant leur difficulté de communiquer où on préfère s'insulter et se dire qu'on se déteste plutôt que dire que l'on s'aime. Un magnifique film bien ancré dans la réalité sociale d'aujourd'hui. Une mise en scène brillante pour une histoire dure et forte, jouée de façon magistrale. Encore un film fort à voir en ce moment
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