Derniers Avis : Fish Tank - Page 15

Un film sans début ni fin, une tranche de vie ou plutôt de survie.
On se prend en pleine face ce quotidien sordide qui concerne finalement des milliers de gens à travers le monde.
La réalisatrice a réussi cette prouesse inouïe de filmer sans juger, si bien que nous nous contentons de suivre et d'observer cette errance, laissant le manichéisme aux super héros.

A mi chemin entre le docu-fiction et le ciné-réalité, ce film marque les esprits à l'encre indélébile.

Film poignant. Portrait à vif d'une adolescente. L'interprétation est exceptionnelle. La mise en scène au top, certains plans sont sublimes. Un très beau film.

Prix ex-aequo avec Thirst, ceci est mon sang à cannes, Andrea Arnold traite presente a travers Fish Tank, Mia jeune adolescente de 15 ans, danseuse de Hip-Hop, vivant en banlieue et qui va se retrouve troublé par l'arrivée du nouveau petit ami de sa mere.. Meme s'il faut dire qu'il y a quand meme a la base quelques cliches non evités par la realisatrice (pas de pere, fille peu feminine en opposition a sa mere, ..), ils sont vite oubliés par des scenes d'une extreme beauté, vraiment touchant.
Les acteurs que ce soit Katie Jarvis (veritable revelation) ou par Michael Fassbender (Hunger) ou encore la mere (vu dans the free world) sont excellents.
Bobby Womack - California Dreaming.

Un film fort et percutant dans la lignée du "cinéma social" britannique qui mérite le prix qu'il a obtenu à Cannes. Andréa Arnold nous dépeind avec justesse l'évolution de cette ado en pleine révolte et ce milieu difficile que l'on trouve hélas trop souvent dans nos villes. Un mélange de violence et de tendresse mal exprimée, une écriture qui n'appelle pas de critique, une réalisation bien maitrisée et une excellente interprétation .

Excellent film ! Beaucoup de sensibilités, un manque d'amour et le tableau d'une angleterre populaire très bien dressé selon moi. Je trouve les acteurs et en particulier Katie Jarvis, d'une justesse et d'une finesse sincère et c'est avec plaisir que j'ai vu ce film malgré le fait que ce soit un drame social, genre dont je ne suis pas un fervent adepte. Ce long-métrage permet de réfléchir à la nature humaine et aux relations sociales.

En misant le plus gros sur la prestation des acteurs, Andrea Arnold a choisi de se heurter aux difficultés plutôt que les contourner… Difficile, du coup, de résister au grégarisme critique – hautement mérité – lorsqu’il s’agit de qualifier son entreprise ; sublime, fabuleuse, incroyable,… nous faisons face à un manque cruel d’adjectifs capables de désigner comme il se doit cette flagrante réussite, qui tient il est vrai beaucoup – mais ne s’y réduit évidemment pas – à cette inconnue dénichée sur le quai d’une gare de l’Essex, actrice non-professionnelle qu’on ne présente plus tant son incarnation du personnage de Mia l’a hissée hors de l’inconnu. Katie Jarvis est. Et cela confirme également l’incroyable talent d’Andrea Arnold pour ce qui est de la direction d’acteurs, puisque le moindre rôle – du plus petit au plus grand -, le moindre jeu, est dans « Fish Tank » parfaitement maitrisé, pour une immersion totale dans le monde clos et dénué de fioriture d’une adolescente solitaire sans le moindre repère, paradoxalement égarée dans le petit monde confiné de son aquarium.
Mia tourne en rond en quête du moindre hameçon qui viendrait l’extirper de ce quotidien asphyxiant, comme sautant à pieds-joint sur une corde raide. Le cadrage serré et bancal d’une caméra à l’épaule, étouffant comme son Essex sans issue de secours, est également porteur de poésie au soleil couchant, lorsque l’adolescente difficile fait preuve de tendresse envers une vieille jument ; les couleurs s’intensifient à l’arrivée de Connor, l’amant de sa mère qui pêche à main nue dans les eaux sales de la région avant de pénétrer sa prise d’un bâton en vue de la consommer, pour finalement la laisser en pâture au pit-bull de la famille : un hameçon aussi annonciateur d’un avenir possible que de nouvelles difficultés entre les parois transparentes d’un aquarium.

Un portrait émouvant et juste d'une adolescente socialement en difficulté. Andrea Arnold ne juge pas ses personnages, elle filme les scènes les plus banales du quoditien tout en restant au plus près de son personnage, ce qui permet au spectateur de s"identifier à l'héroine et de mieux comprendre pourquoi elle se comporte ainsi.

Prix du jury ex eaquo au festival de Cannes 09 avec "Thirst, Ceci est mon sang" de Park Chan Wook, "Fish Tank" d'Andréa Arnold aurait pour moi mérité plus ! Je lui aurait largement délivré la palme d'or, et je suis vraiment écoeuré quand je vois qu'un film comme "Le Ruban Blanc" D'Haneke l'ai décroché, la plupart des films en compétition était bien meilleur que ce dernier, ce n'est que mon avis perso bien sûr, mais bon c'est pour dire ma déception ... !! Heureusement Andrea Arnold n'est pas repartit les mains vides ! Le prix du jury c'est deja ça, c'est même deja beaucoup car le film aurait pu ne rien gagner !
Fish Tank est un de mes films préférés de l'année 2009, un gros coup de coeur, un film social d'un réalisme hallucinant ! Le film nous permet de découvrir, un jeune talent, celui de Katie Jervis, premier rôle au cinéma, et je suis deja tombé littéralement amoureux d'elle ! Elle crève l'écran, elle tout simplement excellente ! A ses côtés, on peut retrouver Michael Fassbender qu'on ne présente plus, qui a joué nottament dans l'excellent "Hunger" qui avait remporté la caméra d'or au festival de Cannes 08 ou encore dans le terrifiant et étouffant "Eden lake" !
Sous ses airs de petits films indépendants, Fish Tank se revele comme être un très grand film du cinéma britannique ! Une grande claque ! Un film merveilleux, beau, touchant mais aussi révoltant !
J'aime, J'adore, J'adhere à 100% ! Je le recommande !

Magnifique film britannique très juste. Cette Mia, adolescente en devenir, restera dans ma mémoire « cinéma ». En manque de tout : de père surtout, de mère présente/absente, d’amies, de « petit » ami, d’argent, de références en tout genre, Mia va voir surgir dans sa petite vie peuplée de médiocrité et d’agressivité, une chose dont elle n’avait même pas la sensation, : la tendresse ! Certaines scènes très retenues montrent très justement et très habilement cette découverte ! L’amour n’est pas loin mais ce n’est pas aussi facile qu’elle le croit !
A la fin du film, elle aura tout de même un peu avancé de quelques pas vers une vraie vie.

Ca grouille, ça pleurt, ça rit, ça ment, ça s'étreint, ça vit quoi !

Voila un film totalement dépourvu d' interet, nul, chiant, laid, mal interprété...Bref rien n' épargne ce pauvre film, cela m' étonne beaucoup que la presse ainsi que les spectateurs n' aient pas plus critiqué ce film.

Fish Tank est la deuxième réalisation d’Andrea Arnold après le déjà remarquable Red Road. Ici l’héroïne est une adolescente qui sort de l’âge ingrat et se frotte aux désirs qu’elle éprouve mais surtout qu’elle suscite pour la première fois. Et c’est là la grande force du cinéma d’Andrea Arnold : parler du désir féminin, sans eau de rose ni complaisance. Que demande le peuple ? ‘’Ca ressemble à du Mike Leigh, non ?.’’ il est vrai que le ton du film ainsi que jeu ‘’brut de décoffrage’’ des comédiens sont comparable pourtant la réalisatrice n’utilise pas su tout la même méthode. Alors que Leigh fait longuement répéter les séquences à ses comédiens, Arnold voulait tourner dans la continuité pour que chacun découvre l'histoire au fur et à mesure du tournage. ‘’Comme aucun acteur ne savait ce qui allait se passer par la suite, chacun d'entre eux devait se contenter de travailler la scène du moment, sans tenter d'en savoir plus. Un peu comme dans la vie. On ne sait jamais ce qui va nous arriver dans une heure ou le lendemain. Je voulais que chaque instant recèle cette innocence.’’ Une approche qui peut dérouter les comédiens... ‘’C'était une méthode radicale," avoue Michael Fassbender : ‘’En général, je préfère avoir le temps de m'imprégner du scénario et puis prendre de la distance avec ce que j'ai lu au moment du tournage. Pour Fish tank, j'ai essayé d'être aussi détaché et détendu que possible. C'était mon principal mot d'ordre. Andrea est très vive et spontanée et utilise ce qui se passe sur le plateau pour l'intégrer au film comme s'il s'agissait d'une matière vivante.’’

Lorsqu'on est adolescent et qu'on vit dans un milieu aussi apre, soit on se marginalise en s'isolant, soit on sort et on rentre dans le tas, c'est ce que fait la jeune héroïne. Et elle le fait tellement bien, qu'on se dit qu'elle doit être comme ça dans la vie, que c'est sa nature, d'autant qu'elle est débutante. C'est hyper réaliste, et je n'oublierai pas ce film social et sur le fil du rasoir, alors que j'en ai oublié beaucoup d'autres.

Ce n'est pas le genre de film à voir pour se détendre. C'est l'histoire de Mia, 15 ans ado difficile, qui vit dans un quartier anglais malfamé. Pas de père, sa relation avec sa mère et son entourage est plus que tendue. Sa vie va changer le jour ou sa mère trouve un nouveau copain. Une relation ambigue va s'installer entre eux. Je n'en dis pas plus.

La caméra suit Mia (Katie Jarvis), on est acteurs, on vit sa vie. La photo est je trouve très belle notamment les scènes de nuit. Les acteurs sont bons, dont Michael Fassbender (Inglorious Basterds, Hunger). Quant à l'actrice principale, elle a été découverte en train de se prendre la tête avec un mec dans le métro. Ce n'est pas étonnant quand on voit le film. 3 étoiles ***

TROP lent... film sans grand interet..