Un film vraiment pas mal, dans la lignée d'Ecrire pour exister, même si aux premiers abords on croirait se retrouver devant Sexy Dance 3 ! J'ai trouvé la façon de filmer en caméra subjective la plupart du temps très bien adaptée à ce film de critique sociale, sans compter toutes les symboliques des plans et de certaines scènes. On s'identifie à une actrice qui joue très bien son rôle d'ados perturbée.
Trés prenant et poignant, ce film ou l'on suis, la vie de cette jeune fille de 15ans. L'histoire est bien construite et on se met a sa place facilement , meme si elle a des moments trés dur. Son reve de danser nous laisse espérer.. Bref sans trop en dire ce film est une vraie réussite mais n'est pas pour tout le monde ...
Sympa mais surtout simple et normal, rien de spécial, dieu seul sait pourquoi il a eu "le prix du jury". j'ai trouvé la réalisation d'un ennui total, trop de long moments, ça n'aide qu'a faire endormir.
Mouais bof, voilà le genre de phrase que l'on peut dire sur ce genre de film. Lorsque l'on a baigné dans cette Angleterre misérable ou que l'on admire le grand Ken Loach, peut-être que cela nous pousse à aboutir à ce genre de film ? Une histoire peu intéressante et pas non plus racontée de manière intéressante. Des personnages qui n'évoluent pas vraiment, qui restent dans un même registre. Sans parler de ce seul moyen de s'évader (la danse) qui n'est finalement que peu et moyennement traité. On parlera de la performance de l'actrice, débutante, qui avait tant plu à Cannes. Je retiendrai pour ma part une ado comme on en voit beaucoup et qui ne sait même pas bien danser (à moins que cela soit voulu ?) Tout cela tourne vite en longueur et reste bien plat, ça nous donne presque envie d'éteindre la télé....
Une histoire assez simple dans une banlieue populaire britannique mais on y croit. Les acteurs (et les actrices bien entendu !) incarnent drôlement bien leur rôle (au caractère bien trempé), de belles images ravissent les yeux des spectateurs conquis ! Pari réussi pour ce film qui aurait pu passé inaperçu sans son prix du Jury à Cannes.
Un beau film, comme on voit rarement. Un film anglais dans toute sa splendeur, sobre et excentrique, triste et joyeux, beau et horrible. Durant la première heure on est entraîné sur une fausse piste, on pense à un long-métrage mielleux et sans intérêt, sans envergure, mais on se trompe.
Quand tout bascule, le spectateur aussi. La déchéance est filmé comme une battle de Hip-Hop : Crue et sans détour, elle joue beaucoup avec nos nerfs et aussi avec ceux des protagonistes, habités par les acteurs qui donnent ici le meilleur d'eux-même.
Ici la Danse n'est qu'un prétexte, elle n'est pas belle, pas chorégraphie, et met en valeur le chaos à l'instar du paysage dans lequel évolue l'intrigue.
Certes la jeune comédienne qui interprète Mia , joue à la perfection; mais à part ça que retenir? Oublions les critiques dithyrambiques et soyons réalistes. Que vaut ce film d'un ennui perpétuel et au scénario plat? Ca se veut un film social en racontant la pauvre vie d'une paumée ado anglaise (vivant avec une mere alcoolique et qui se tape un petit jeune) mais est-ce vraiment utile comme film? J'ai vu des reportages beaucoup plus émouvant que ça!
J'ai apprécié ce film , mais bon le trop de simplicité durant tout le film devient pesant à force et la danse moyen. Sinon des très bons acteurs et une jeune adolescente attachante un bon film à regarder le dimanche après midi.
Un moment de rare érotisme cultivé tout au long du film et qui explose avec délice au trois quart de celui-ci. Rien que pour ce puissant désir qui envahit le spectateur en meme temps que le personnage Mia. Michael Fashbender a cette puissance dans le corps et dans les regards des grands hommes qui font naitre des désirs insupportables et frustrateurs.
J’avais peur d’un Skins version grand écran, avec un univers faussement trash et des personnages aux vies exagérément dramatiques (ou dramatiquement exagérées). Or Fish Tank est bien plus que ça. Même si on est loin du chef d’œuvre annoncé… D’abord, je dois dire deux choses : la première, c’est que j’ai encore du mal avec l’accent britannique, où on machouille du chewing-gum au lieu d’articuler comme il faut ; la seconde, c’est que comme pour Skins, j’ai un peu de mal à croire à la misère des Anglais dans certains quartiers. Et pourtant, on est bouleversés par Fish Tank. En partie grâce à Katie Jarvis qui, malgré son inexpérience dans le domaine, nous transmet avec énormément de facilité les ressentis de son personnage. (suite de la critique sur : http://www.escapetoculture.net/)