ce film s'inscrit dans le cadre de la réalisation très particulière d'outre manche, il relate de l'évolution d'une fille de cité qui s'enfonce dans de faux espoirs , mais de ce fait j'ai trouvé le film trop plat.
Un très beau drame social porté par des acteurs convaincants, Katie Jarvis en tête qui jouent à la perfection. C'est rare de voir des films aussi beau en ces temps ou les blockbusters prennent avantage face au films intimiste comme ce "Fish Tank" Bref, une belle découverte !
Joli portrait d'une ado de banlieue rebelle et paumée. Réalisé façon docu au plus près des personnages, j'ai beaucoup aimé les scènes de respiration des rapprochements d'avec son "beau-père". Toute fois le film est un poil long et aurait gagné dans sa rythmique avec quelques coupes. A voir.
un film qui n'a l'air de rien mais qui suscite une vraie émotion et bouleverse durablement...Je l'ai vu presque par hasard car c'était le seul film qui passait à l'heure qui me convenait et j'en suis ressortie ravie et très émue...Les acteurs sont excellents en particulier Katie Jarvis et servis par un très bon scénario...Le regard de la réalisatrice est tendre, pétri d'humanité et très juste, sans manichéisme...A noter également, une bande-son de grande qualité avec un des meilleurs titres de Nas et la reprise de California Dreamin' par Bobby Womack...Je le recommande très vivement...
Fish tank est le film le plus "vrai" que j'ai jamais vu. Absolument tout est travaillé pour montrer la norme de ce qui se passe en banlieue. De l'actrice (on a soigneusement évité de prendre un canon); aux décors en passant par les textes et évidement l'histoire : Celle d'une adolescente en quête de soi qui croit en un don qu'elle n'a pas. L'objectif du film n'est pas de raconter un succès impressionnant ou de virer au contraire dans une succession de malheurs exagérés; il ne tombe pas dans ce gouffre de dogmatisme en restant fidèle à lui même; simple et observateur. Fish tank c'est l'exemple type des vies marginales délaissées par la télévision et les médias au profit de la pop culture. Un film qui ne s'oppose pas mais qui témoigne sans rendre hommage ou mettre en valeur; mais simplement dans une démarche de reconnaissance. La réalisatrice n'utilise pas de musique pour ne pas forcer l'émotion; elle la laisse naitre car elle estime qu'elle est déjà bien assez présente. Ce film nécessite beaucoup plus de talents qu'on ne pourrait le croire. A voir.
Très bonne chronique sociale sur cette jeune fille qui découvre sa féminité et essaye de s'en sortir à travers le hip hop. L'actrice principale joue à la perfection. Encore une bonne chronique des banlieues anglaises qui ne se perd pas dans la dureté. Ce film est simple et c'est cela qui en fait la force! On s'attache vraiment aux personnages car le film est très bien réalisé! On tient la descendance de Ken Loach!
Bien sûr on suit avec intérêt l'évolution de cette écorchée vive, passionnée de hip hop, qui découvre sa féminité. L'interprétation simple et juste de Katie Jarvis y étant pour beaucoup. Mais c'est surtout une chronique sociale, une vision très dure et réaliste d'une banlieue anglaise qui nous est proposé, ou tous le rapports sont difficiles et tendus.
Fish Tank est un film que l’on gardera en tête pendant de longues périodes grâce à une qualité qui se fait de plus en plus rare de nos jours : la sobriété. Le film ne dépasse jamais les limites qu’il s’était fixé, il reste humble jusqu’à la toute dernière seconde et ne tombe pas dans la facilité du choc et du gore comme je m’y attendais au départ. Ce que je croyais voir arriver gros comme une maison n’est point arrivé et le résultat se fait d’autant plus ressentir : Fish Tank apparait encore plus crédible et malsain. Au final, Andrea Arnold réalise un petit ovni débordant de talent, un drame dérangeant, étouffant, auquel on ne peut détourner le regard un seul instant. Un beau moment de cinéma qui mérite amplement son Prix Du Jury reçut au Festival de Cannes. Lire la suite: http://www.leblogducinema.com/2010/02/18/critique-fish-tank/
Un drame socio-culturel virulent sur une adolescente en crise.On a trouvé la descendante de Ken Loach dans le cinéma britannique:Andrea Arnold.Doublement primée à Cannes,elle se démarque de Loach par une approche plus proche des individualités,moins du contexte social.Dans la région de l'Essex,à l'est de Londres,Mia,15 ans,rebelle,esseulée et vindicative,cherche une réponse à ses doutes légitimes.Elle a un besoin d'amour immense,Mia,et ce n'est ni sa mère immature,ni sa soeur vindicative qui vont l'aider,mais l'amant de sa mère.Un homme de 35 ans,qui va provoquer une puissante confusion de ses sentiments.Un amour interdit que cet homme séduisant ne stoppe pas.Malheureuse,elle trouvera une forme de paix en dansant le hip-hop avec rage et spontanéité.Katie Jarvie,est estomaquante.C'est très émouvant de découvrir de jeunes talents qui éclosent,mais cette actrice néophyte est particulièrement subjuguante.Chaque plan sur son visage est passionnant.Il est évident qu'elle capte l'esprit de révolte et de trouble propre à tous les ados.On en reparlera très vite.En tout cas,Andrea Arnold,caméra à l'épaule,renouvelle le drame indépendant,filme des paysages grisailleux,mais ô combien vivants,et n'exclue pas un certain onirisme salvateur.Très étonnant,violent par bien des aspects,au final désarmant.Splendide.