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Un visiteur
4,0
Publiée le 5 mai 2013
Un film etonament passionant et seduisant malgre une fin bacler a mon gout . Malgre une ''abscence d'histoire'' , on reste accrocher a la vie de la jeune fille et on la suit sans jamais s'ennuyer . La mise en scene est le point fort du film car c'est a la fois realiste et tres seduisant , et on ne peux que aimer ce film . L'actrice est persuasif et realiste , on croit a son personnage et Micheal Fassbender est encore une fois le meilleur , rien a dire vous comprendrer a l'image . Pas grand chose a dire , on passe un tres agreable moment sauf vers la fin ou je l'ai trouver asser innaproprier et peu passionant ... Je le conseille neanmoins fortement et en vo !
Je risque une petite étoile, pour une seule petite trouvaille : la façon originale (et plaisamment visuelle) dont Mia prend congé de ses mère et soeur, à la fin de ce très très long pensum (2 h 05 !). Que trouve-t-on d'intéressant, d'émouvant, dans cette énième "chronique sociale", où alcoolisme, chômage et grossesses juvéniles font le lit du sordide, qui, en conséquence, a des légèretés d' "étouffe-chrétien" et l'attrait d'un sujet surexploité ? Outre les problèmes de scénario, il faut donc déplorer une mise en scène bourrative dépourvue de grâce autant que d'invention ; et encore, la direction d'acteurs, indigente, qui ne sauve pas l'ensemble. N'est pas Ken Loach (ou Mike Leigh) qui veut : ces peintres des banlieues anglaises paupérisées ont une manière, un style, irrésistibles, qui savent faire naître émotion et réflexion, gageons que l'un comme l'autre auraient su faire toute autre chose de ce pauvre "Bocal" - Andrea Arnold a encore beaucoup à apprendre ! Un "Prix du Jury" Cannes 2009 totalement incompréhensible pour moi.
TRES reussit,on suit pas a pas cette jeune fille et on est eblouit.Pourquoi N'a telle pas eu le prix D'interpretation sur la croisette.Bref une bonne surpise ce film.
Ce qui est fort avec Fish tank, c'est qu'il parvient à s'ancrer totalement dans le réalisme social anglais tout en évitant les clichés habituels. En effet, le malaise de Mia n'est pas dû à une grande cause en particulier ; ce n'est pas seulement à cause de l'enfermement dans les murs d'une cité (dont elle parvient à voir le ciel du haut de sa chambre), pas seulement à cause de son irresponsable mère (qui est finalement comme elle), et pas seulement à cause d'elle-même (la jeune actrice interprète d'ailleurs exceptionnellement ce personnage fort et nuancé). C'est un film qui, en accusant personne, parvient quand même à échapper à tout fatalisme ou déterminisme : âpre et austère, il ne nie pas la possibilité d'une amélioration, à l'image de cette réconciliation mère-fille ou de ce dernier plan, où un ballon porté par le vent quitte la cité ...
Un film sur l'adolescence peu commun, très bien réussi. L'atout majeur de ce film est bien sûr l'actrice principale Katie Jarvis, qui, pour un premier rôle, se débrouille très bien ! Egalement à voir, Michael Fassbender. L'histoire en elle-même n'a rien d'exceptionnel, mais c'est raconté d'une telle façon, qu'on ne peut qu'y adhérer, car on sait qu'on nous emmène quelque part.
A la base j’attendais pas grand-chose de ce film, mais au bout de quelques minutes je me suis dit que ça pue à plein nez le chef d’œuvre caché. Mais je suis assez vite retombé sur Terre car j’ai trouvé ça un poil long et sans trop d’intérêt. J’aime quand les choses sont simples, c’est le meilleur moyen de faire un bon film, mais là pour le coup c’est un peu trop simple pour la durée du film. Une adolescente qui tombe amoureux du copain de sa mère, on a déjà vu ça. Bien que Katie Jarvis soit assez exceptionnelle dans son rôle et Michael Fassbender très à l’aise aussi, il ne se passe pas grand-chose au niveau du scénario. Pendant une heure j’ai attendu le fameux dérapage promis dans le synopsis. Ensuite on attend donc d’en voir les conséquences. Je ne vais pas les dévoiler mais de toutes manières il n’y aurait pas eu grand-chose à balancer puisque le scénario ne nous donne pas tellement lieu à des retournements de situation ou d’immenses secrets révélés. En fait, on pourrait écrire l’intrigue du film en même temps qu’on le regarde. Cela dit les histoires secondaires – si je puis dire – sont assez intéressantes (bien que peu creusées). Le cadre spatio-temporel est bien retranscrit aussi, on voit rarement des films sur la banlieue londonienne aussi réaliste. Les autres bons points vont à la réalisation caméra à l’épaule et aux ralentis ainsi qu’aux dialogues entre Mia et Connor qui sont réussis dans l’ensemble. Le film aurait été très correct s’il avait été plus court, ou aurait été génial s’il avait été plus creusé dans le fond. En gros c’est pas mal techniquement mais assez convenu scénaristiquement.
Quelle surprise de voir Michael Fassbender dans ce "petit film social'. On est très loin de Prometheus et de X-men. Néanmoins, ce petit film est un petit bijou de réalisme édifiant. Je le recommande vivement.
Malgré une fin brutale et quelques longueurs, "Fish Tank" impose par le soucis des détails l'histoire peu commune d'une jeune fille de la banlieue anglaise. L'héroïne, qui traine des pieds entre chacunes de ses mésaventures sociales, est bien intérprétée et l'on s'y attache assez vite (le reste du casting tient également bien la route). Le tout est filmé caméra en mains, pour un réalisme encore plus appréciable.
Une chose est sûre, on a découvert une actrice : Katie Jarvis. Elle crève littéralement l'écran dans son rôle d'ado paumée sans repère. Au delà de ça, on a clairement une impression de déjà vu. Que se soit dans les films de Ken Loach ou des frères Dardennes, le misérabilisme traité ici est connu, tout comme la facette "jeune fille qui aime la danse de rue".
Un film assez difficile à classer et surtout à expliquer. On navigue dans des eaux troubles avec beaucoup de nuances. Un état des lieues où, dès les premières images, le ton est donné. Des entre-chocs dévastateurs et en même temps "amusants" (les réparties), des sos et des coups de gueules, des attentes et des déceptions, des rêves et des illusions. Voilà Fish Tank ! Tout en contraste, flirtant en permanence avec la ligne rouge et en même temps à la recherche d'un bonheur rassurant. L'étonnement d'un autre monde paraissant éblouissant et qui peut témoigner, lui aussi, de ses travers. Katie Jarvis sublime ce drame et les seconds rôles sont parfaits. Pas de happy end, juste une histoire qui se vit au quotidien (peut-être le manque d'intérêt sur ce point), une histoire difficile à vivre, de plus pour une ado revêche qui parfois se lézarde, se dévoile. 4/5 à découvrir !!!
Un très beau drame social porté par des acteurs convaincants, Katie Jarvis en tête qui jouent à la perfection. C'est rare de voir des films aussi beau en ces temps ou les blockbusters prennent avantage face au films intimiste comme ce "Fish Tank" Bref, une belle découverte !
Après le magnifique mais passé scandaleusement inaperçu Red Road (et ce malgré le -déjà- Prix du Jury de Cannes), Andrea Arnold nous propose à nouveau avec Fish Tank une histoire ancrée dans une réalité plus grise que rose. Mais Fish Tank n'est pas un film social, même si l'environnement de banlieue triste y est bien présent. Récit initiatique, teen-movie sans niaiserie, découverte amoureuse, le film est tout cela à la fois. Scénario parfait, grande sobriété des dialogues, émotion tangible sans pathos, Fish Tank est également magnifiquement mis en images. De même que pour Red Road, la réalisatrice fait ici preuve d'une maîtrise du cadre et de la lumière éblouissante. Notons également un beau travail de la bande son sur laquelle les souffles prennent une trouble dimension érotique. Toujours juste et subtil dans ses intentions, le film avance pas à pas, au rythme de son héroïne, Mia, ado revêche mais dynamique. Les personnages sont filmés sans fard, tels qu'ils sont, sans que l'on cherche à les excuser ou les plaindre. Souvent dur, souvent drôle, Fish Tank nous réserve de nombreux instants totalement magiques (la première apparition de Connor au climat érotique puissant, le coucher de Mia dans les bras de Connor, la séquence de pêche, la dernière danse entre Mia et sa mère, les oiseaux dans le ciel, les arbres, le vent...). Porté par la jeune Katie Jarvis toujours d'une grande justesse, le très sexy et non moins talentueux Michael Fassbender et l'excellente Kierston Wareing, Fish Tank s'impose comme l'un des plus beaux films de l'année tant il réunit de qualités narratives et cinématographiques. Simplicité, subtilité et exigence formelle s'allient dans un film humaniste d'une grande profondeur grâce auquel Andre Arnold s'impose comme la grande cinéaste qu'elle est depuis le début.