Avis : Fish Tank - Page 6

Une succession de poncifs et de clichés vus mille fois, ou quand un film anglais n’est qu’une caricature de lui-même. Parfois vulgaire et souvent sans imagination la réalisatrice filme avec beaucoup d’esbroufe, flou, caméra à l’épaule ou à la lumière du crépuscule, juste pour faire comme dans les films d'auteur britannique. Tout ça est prétentieux et filmé sans aucun talent. Le scénario est couru d’avance et les personnages plutôt creux. La critique est sévère, mais c’est pour qu’on ne s’y trompe pas, ce prix du jury est une arnaque, bien faîte, mais une arnaque quand même.

J'ai vu ce film car Michael Fassbender jouait dedans. Je n'ai vraiment pas été déçue de la prestation des acteurs. Les personnages sont très attachants. On ressent bien la solitude et les tourments de Mia, j'ai assez bien accroché au film. Il y a de bons rebondissements mais cela reste un drame social plutôt pessimiste. Un joli film sur l'adolescence mais trop de longueurs à mon goût. A voir une fois lorsqu'on n'a vraiment rien d'autre à faire...

Portrait à vif d'une adolescente dans une cité populaire de l'Angleterre, passionnée de hip hop, qui voit sa vie perturbée par le nouveau compagnon de sa mère.
Un récit initiatique troublant, sensible et happant ,à la mise en scène intense, illuminé par la presta bouleversante de Katie Jarvis.

UNE EDUCATION. Prix du Jury à Cannes: accordé. La grâce de Katie Jarvis et la présence toujours aussi impressionnante de Michael Fassbender. Un petit bijou.

Fish Tank ne fait qu'accumuler tous les lieux communs agaçants du cinéma indépendant anglo-américain.

Deux heures dans la vie d'une ado rebelle et paumée...criant de vérité mais terriblement ennuyeux.

Pris dans l'histoire...je n'ai pas vu le temps passé...On attend qu'il se passe quelque chose, des rebondissements...cependant tout est prévisible et assez plat...dommage...les acteurs jouent bien...

Sélection au Festival de Cannes attirante, synopsis intéressant ; résultat plat, sans rebondissement, une mise en scène peu accrochante!

À lire les critiques, nous avons là bel et bien à faire à un chef d'oeuvre du cinéma engagé, qui dénonce... Qui dénonce quoi déjà ? A part nous montrer un jeune fille complètement perturbée faire des choix complètements incompréhensibles et illogiques (comme se taper le mec de sa mère et en kidnappant sa fille pour la faire marcher à travers des champs), il n'y a pas grand chose. Oui, je suis peut être un peu dur. Plus de talents et de scènes fortes peut être. Parce que là, les acteurs ne joue pas spécialement mal, mais c'est quand même poussif. A se demander ce que le talentueux Michael Fassbender vient faire là... A aucun moment je ne me suis senti concerné par ce qu'il se passait devant mes yeux. A aucun moment je n'ai éprouvé de l'empathie pour l'héroïne... Non, ce film ne m'a vraiment pas plu. L'histoire est brouillonne, et à la fin on ressent un certain malaise, car ce film donne tout de même une vision assez désespéré. La réalisation de Andréas Arnold n'est pas vraiment mauvaise, mais la caméra à l'épaule n'est pas quelque chose qui me séduit vraiment.

Bref, un film par moment assez abject (c'est la vérité certes, mais dénoncer pour dénoncer c'est quand même facile), et en plus difficile d'accès... Dommage. On préfèrera "This is England".

Le film est beau. Il traite du passage difficile à l’âge de l’indépendance. Choisir sa propre vie au milieu des tourments qui façonnent une jeune fille et des adultes qui ne montrent pas forcément le chemin idéal.
Il en sort une certaine douceur qui enrobe le récit initiatique.

Sans jugement ni pathos ce drame portrait le désoeuvrement, les désillusions tant des adultes que des adolescents dans un univers semblant dénué d'espoir et de perspectives heureuses. Porté par l'interprétation brute de l'héroïne (dont les talents de danseuse manquent d'évidence) et le charisme mi-inquiétant mi-fascinant de Michael Fassbender, ce récit initiatique à portée tragique se montre parfois maladroit bien que courageux dans son traitement de thématiques inflammables. Intéressant.

Ce n’est pas un scoop : les Anglais sont bons quand il s’agit de filmer les milieux populaires. En voici la énième preuve, avec les qualités habituelles de ce genre de film : excellence des acteurs (souvent des inconnus, ici Katie Jarvis en premier lieu), réalisme des situations, refus du misérabilisme et de l’angélisme - quelque chose que les Français feraient bien d’imiter. Rien n’est révolutionnaire ou franchement génial, mais c’est bien fait, bien conduit, sensible, intéressant… Et puis une vraie bonne idée: l’utilisation de la musique comme marqueur des différences de milieux sociaux et de générations. On peut aller voir en confiance.

Film social britannique à la Ken Loach mais avec plus de peps, plus d'énergie et moins de politique. Un scénario extrêmement bien écrit sur les premiers émois amoureux interdits d'une ado en mal de vivre. La jeune actrice creve l'écran et meme si on est sur une mise en scene pas ouf, on passe quand meme un bon moment de cinéma.

Un film intéressant sur une adolescente anglaise rebelle dans un quartier populaire anglais. Un drame social qui fait penser au cinéma de Ken Loach. Katie Jarvis est impressionnante et Michael Fassbender très bon.

Un film sur quoi, une famille monoparentale des quartiers populaires d'un coin de l'Angleterre, deux enfants laissés sans amour à la dérive, une mère alcoolique et porté sur le déni de ses enfants, la souffrance simple des milieux populaire, la frontière avec le monde Gitan, la vie est dure et ne semble pas changer, et ne changera pas.