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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 mars 2010
A voir absolument !!! le film le plus minable que j'ai vu dans ma vie, toutes les erreurs du cinema bon marché y passent : les crissements de pneu alors qu'il derape dans de la terre, le jeu acteur studio du black, les ninja surentrainé qui tombe comme des mouches quand notre héros leur donne un coup de poing dans le ventre (et tres douillet le coup de poing, on dirais moi quand je joue avec mes neveu lol), les pushh ! a chaque coup (genre bruitage dragon ball z) et alors, une bataille au sabre, mémorable rien que pour les bruitages, on dirais qu'il tape deux barre de fer les une contre les autres lol Scénario extremement classique et mal exploité enfin bref, a nominé dans la catégorie gag au cesar lol
Bon, clairement, ils ont voulu refaire un American Ninja, sauf que contrairement au film culte de Sam Firstenberg, qui était une série B nanardesque excellente, on a ici un navet ennuyeux et sans aucun intérêt. Lethal Ninja a pompé les ninjas, le héros blanc avec son side-kick noir, mais aucunement le dynamisme qui caractérisait le premier du nom. Le pire est qu'à la fin, on nous vend presque une franchise avec des gros plans sur les personnages sur un fond musical, juste avant le générique, comme si on avait envie de retrouver cette petite bande à laquelle... on ne sait pas attachée du tout. Par un curieux hasard, le héros s'appelle Joe comme Michael Dudikoff dans American Ninja. À éviter, donc.
Nanarderie achetée avec la jaquette « Ninja Invasion ». Les images au revers du boitier DVD ne correspondent aucunement au film. Tout démarre quand une bande de criminels associée à des ninjas tue une équipe de chercheurs en Afrique et kidnappe une nana qui n’est autre que la copine de notre héros, sous fond de prophétie à la bourre-moi-le-cul-j’adore de Nostradamus. Manuel Valls (ou son sosie) va vite rappliquer avec un pote black (tous deux sont américains, on exploite là une valeur sûre). S’en suit des dialogues grotesques, des combats très limités sans effusion de sang où des ninjas très fragiles parviennent à mourir seulement en étant touché par le plat d’une lame. Les méchants sont aussi très charismatiques. Le petit gros en blanc aurait pu être producteur de films porno moldaves. Ce ne sont pas ses phases de dialogue qui nous feront penser le contraire. Que dire aussi de cette fabuleuse scène où notre super héros se retrouve entouré par un groupe de ninjas en patins à roulette. Ceux-ci se croiraient d’ailleurs en pleine répétition d’un Holiday on ice, tellement ils semblent s’en foutre plus de leur chorégraphie que de leur supposée proie. Bref, on se tripote devant tant de médiocrité. Il y a bien ces quelques moments puissants et régalants de dialogues (surtout ceux entre les deux zéros), ces bruitages surréalistes, ces scènes improbables et illogiques qui vous lâcheront un sourire sinon un rire. Ridicule, pas autant bourrin comme on aurait souhaité (compte tenu de l’extrême fragilité des ninjas qui sont là pour faire les marioles, et du gros manque d’action au bout du compte, même si on devra se contenter de quelques explosions toujours aussi exagérées pour ce genre de film-égout). Il n'y a pas grand chose de compréhensible dans le fil du déroulement. On comprend pas grand chose de la liaison faite avec la prophétie, qui a passé pourtant en boucle durant le début. Un travail bien dégueulasse et crétin qui pourra s'enorgueillir d'avoir fait fonctionner les zigomatiques de certains.