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lilybelle91
63 abonnés
914 critiques
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2,0
Publiée le 17 septembre 2011
Corneau à la sauce Chabrol, parfait pour croquer le monde de la bourgeoisie et des hautes sphères de l'entreprise ! Mais quelques bémols viennent plomber l'avis générale : Une photo palichone digne du plus gris épisode de l'inspecteur Moulin; une déco étrangement dépouillé, ou les protagonistes semblent travailler sur des bureaux vides et habiter des appartements désertique; et pour finir le choix de Ludivine Sagnier, pas vraiment crédible en numéro 2 d'une multinationale et pas toujours juste dans son jeux...! Dommage !!!
Très très déçu par ce film Niveau d'un téléfilm de seconde zone, malgré le respect dû au réalisateur. Le jeu des acteurs n'est pas crédible, en particulier celui de Ludivine Sagnier. Tout sonne faux du début jusqu'à la fin. Même Kristin Scott Thomas n'arrive pas à sauver cette histoire cousue de film blanc.
Le dernier film d’Alain Corneau est loin d’être le meilleur mais reste plaisant et captivant, surtout dans la première partie où l’on peut se demander quelle mante (très peu) religieuse va tuer l’autre ; après, l’histoire dérape dans la facilité d’un crime trop parfait et surtout bien trop machiavélique pour réussir. Mais bon ! Le divertissement reste prenant même si l’univers impitoyable des multinationales est caricatural par tant de simplisme, si le gris est un peu trop dominant, les personnages très schématiques. Kristin Scott Thomas reste aussi belle qu’excellente actrice, Ludivine Sagnier joue toujours aussi faux et les seconds rôles sont impeccables, en particulier le jeune Guillaume Marquet, plus connu au théâtre. Une mention spéciale à la musique de Pharoah Sanders et à son saxo planant !
Oulala c’est gris ce film ! Les décors sont gris, les costumes sont gris, les parkings souterrains sont gris, les appartements sont gris, même les yeux bleus de l’héroïne ont l’air gris. Mis à part tout ce gris, il y dans la mise en scène, et dans le jeu des acteurs, quelque chose de très spécial, influence, surement, d’une manière de filmer, de faire des films, une manière typiquement française, que je serais bien incapable de qualifier. Mais les pros l’auront surement reconnu, je l’espère ! Bref, sinon, euh… Une histoire de crime d’amour dans le milieu de l’entreprise, une boite ou il n’y a que des requins. C’est à se demander si dans la vraie vie c’est comme ça (on espère que non) ; et c’est à se demander pourquoi toutes ces petites fourmis ne sont pas juste capables de travailler, et se retenir de tirer dans les pattes de leur voisin de bureau. L’histoire est pas mal, l’ensemble est un peu froid et impersonnel (à rapprocher du style de réalisation évoqué ci-dessus peut être ?), mais l’histoire est aussi un peu téléphonée. On a du mal à accrocher au personnage de Ludivine Sagnier et au coté parfait de la réalisation de son plan. Mais le film n’est pas très long, aussi on ne s’ennuie pas du tout
C'est avec ce thriller pervers à tendance hitcockienne(avec beaucoup d'extrapolation)que l'estimé Alain Corneau tira sa révérence en 2010.Mais force est de constater que son exercice de style fut impitoyablement raté."Crime d'amour" raconte le duel à fleurets mouchetés entre 2 femmes de tête dans le monde clinique d'une multinationale agro-alimentaire.Humiliations,trahison,manipulations, luttes de pouvoirs...Toutes les théories de l'essorage psychologique y passent.Kristin Scott Thomas est particulièrement machiavélique en patronne persécutrice par petites doses insistantes.On ne dira pas autant d'éloges sur la performance de Ludivine Sagnier(avec qui j'ai décidément beaucoup de mal),encore une fois très agaçante,peu crédible et naturellement hautaine.Les hommes,ici,ne font que de la figuration.Le twist de mi-parcours nous tire de notre torpeur,pour mieux y retomber ensuite.Une seconde partie interminable et extrêmement redondante,là où la première maintenant un semblant de suspense.La morale du film sur le fait d'écraser ses concurrents pour survivre,est aussi nauséeuse que banale.Et on se sent floué par l'affiche,trompeuse.
Nième variation du crime presque parfait, dans lequel l'élève admiratif puis humilié dépasse le maître dans l'art de la manipulation. Film porté par l'interprétation des deux actrices, dans lequel Ludivine Sagnier est parfaite en héroïne hitchcokienne . Dans cette machination implacable qui nous captive, il manque peut-être ce supplément d'âme, de folie dans une réalisation qui reste très classique : une histoire sur papier glacé que l'on regarde avec plaisir mais sans émotion.
Classique c'est une évidence, peut-être pas assez surprenant également... Reste que ce dernier film d'Alain Corneau remplit largement son contrat. Sens de l'atmosphère, duo d'actrices bluffantes et glaçantes (ce n'était pourtant pas gagné d'avance pour Ludivine Sagnier), scénario « Hitchcockien » sans étincelles mais néanmoins bien ficelé : c'est peut-être basique, mais cela a au moins le mérite d'être bien fait et sans fioritures. Si bien que même si l'on aurait aimé que l'un des grands noms du polar français nous quitte sur une note plus personnelle et plus marquante, cette sortie de scène n'en reste pas moins des plus honorables et des plus regardables. Au revoir, Monsieur Corneau.
Polar un peu à l'ancienne avec une mise en scène, des rebondissements assez bons et une interprétation convaincante. Reste que l'ensemble manque de pesanteur, d'étouffement pour qu'on puisse rentrer entièrement dans le film.
Alain Corneau, réalisateur des films "Les mots bleus" et "Stupeur et tremblements" nous offre encore un excellent film, un thriller bien ficelé, surprenant, subtile et intense, avec en première ligne une actrice d'exception, j'ai nommé udivine Sagnier. Kristin Scott Thomas est très juste comme d'habitude, et Ludivine Sagnier est troublante. J'ai bien accroché !
J'aime bien Ludivine Sagnier mais je ne l'ai absolument pas trouvé ni crédible, ni à la hauteur dans ce rôle, elle me faisait penser à une petite fille qui jouait au "bureau". Le reste du film, s'il peut intriguer, est tout de même un peu téléphoné. Révélation pour révélation, ambiance Columbo de seconde zone, un peu déçu.