Derniers Avis : Crime d'amour - Page 28

C'est un film parfait..ement hitchockien !
On ne s'y ennuie pas une seconde, pour celui qui aime les thrillers psychologiques...et j'en fait partie !
Un suspense qui tient en haleine jusqu'au bout...2 femmes machiavéliques, une froideur très contemporaine mais qui lance un clin d'oeil au maître des "oiseaux".
A voir pour tous ceux qui aiment les A H Japp et Patricia Mac Donald..entre autres.

Quel plaisir de retrouver le talent intact d'Alain Corneau après son décevant remake du Deuxième Souffle ! Le scénario d'une habileté diabolique de ce thriller à la française, nous offre un affrontement superbe entre deux femmes. D'un côté Kristin Scott Thomas en patronne d'une filiale d'un géant mondial de l'agro-alimentaire, cynique, arriviste, sans scrupule et manipulatrice, de l'autre Ludivine Sagnier en assistante dévouée et faussement docile, qui la surpassera dans l'intrigue, la rouerie et le machiavélisme meurtrier. L'occasion pour Corneau de peindre avec réalisme et sans concession l'univers de ces sociétés internationales où ses cadres les plus brillants et carriéristes se livrent sans merci une guerre de pouvoir. Les deux actrices livrent une prestation remarquable au point de déséquilibrer un casting où les faire valoir masculins apparaissent bien falots. Minime réserve devant cette belle réussite.

Encore un petit film français, oublié dès que visionné, mais on a l'habitude d'une certaine médiocrité hexagonale. L'ennuyeux, c'est que cette réalisation sans imagination est signée Alain Corneau, celui de "Tous les matins du monde", du"Choix des armes", de "Nocturne indien", de "Série noire" surtout - il est vrai que depuis longtemps ("Stupeurs et tremblements" mis à part) ll n'avait guère brillé. Puisqu' on ne peut parler ici du style cinématographique (passe-partout), ni de la direction d'acteurs (on peut même s'interroger sur les choix de casting, dans le cas de Ludivine Sagnier, pas crédible une seconde dans son rôle de cadre sup aux dents très longues), il ne reste donc que l'histoire à se mettre sous la dent, policière pour l'essentiel : l'intrigue a certaines vertus d'astuce (mais, sauf à risquer de la dévoiler, il y a de nombreuses zones d'ombre gênantes). Il y aussi une étude de moeurs en milieu fermé (la filiale française d'une grande multinationale américaine) - le lien entre les deux, "polar" et "psycho", étant assuré par un ultime rebondissement, mettant en (inquiétante) perspective l'ambition professionnelle. Deux étoiles, avec indulgence, pour cette "énigme" distrayante, et surtout pour la prestation de Kristin Scott Thomas, parfaite, elle, en "executive woman" monstrueuse.

Kristin Scott Thomas excellente comme a son habitude ! mais film un peu bizarre... Quelques longueurs je ne voulais pas moment ce film et je suis un peu déçue

un très bon polar psychologique , sensuel et machiavélique qui nous mène par le bout du nez jusqu'au bout.... Kristin Scott Thomas est parfaite, comme d'habitude à la fois douce et cruelle, et Ludivine Sagnier est très convaincante malgré de légers "couacs" dans l'enquête, qu'on ne comprend au premier abord et qui prennent leur sens avec une fin très réussie...un beau duo féminin ....

Un film à la fois sobre et classique. Réalisation parfaite. Je suis plus réservé sur la direction d'actrices (Kristin Scott-Thomas vaut quand même le détour) et sur le scénario, avec deux films en un : d'abord le drame psychologique puis le polar. J'avoue avoir préférer le premier même si Ludivine Saignier me semble plus à son aise dans la deuxième partie. Les quelques invraisemblances du volet policier m'ont fait quelque peu décroché malgré une fin (et une dernière pirouette) réussie.

Un bon polar a voir chez soi, un excercice de style a la Hitchcock qui a ses limites. Kristin Scott Thomas est au sommet de son charme et de sa puissance en businesswoman et Ludivine Sagnier est étonnante dans sa façon de passer de l'ange au démon calculateur.

Une histoire de meurtre à l'ancienne où l'intérêt est plus dans les personnages et la mise en oeuvre que dans l'acte lui même. La lutte impitoyable entre ces deux femmes aux caractères et relations complexes est mise en valeur par deux formidables actrices. Une certaine lenteur imprègne le film ajoutant un côté désuet.
Joli coup final...

j'ai vu hier ce superbe thriller et je ne comprends vraiment pas les critiques de ceux qui estiment que les actrices jouent mal !! Kristin Scott Thomas en belle garce qui manipule tout son entourage et en particulier sa "favorite" du moment, la lumineuse et fragile Ludivine Sagner qui se vengera d'une façon inattendue mais éclatante, toutes deux sont excellentes dans leur rôle et oui on y croit, on se laisse prendre par cette histoire qui pourait arriver ... dans toutes les entreprises où les luttes de pouvoir sont quotidiennes et poussées à leur paroxysme pour certains (certaines)

bref un très bon moment de cinéma, n'en déplaisent aux pisse-froid !!

Kristin Scott Thomas est magnifique en manipulatrice impitoyable. Ludivine Sagnier un peu jeune pour le rôle. Il faut attendre la deuxième partie du film pour sortir d’une certaine torpeur. Quelques bons moments grâce à certains dialogues que les spectateurs répétaient avec visiblement beaucoup de joie en sortant de la salle.

Blier et Corneau. La même génération (4 ans de différence d'âge), des films marquants dans les années 70/80 (Police Python 357, Série noire, Nocturne indien ..., Les valseuses, Buffet froid, Tenue de soirée ...) et puis, une inspiration qui semble les abandonner peu à peu avec des oeuvres de moins en moins convaincantes. Les voici de nouveau en selle, en ce mois d'août, avec chacun un film qui semble vouloir les remettre sur le devant de la scène. En attendant Le bruit des glaçons de Blier, Crime d'amour, le dernier Corneau, promet (beaucoup) mais ne tient (presque) pas. Question de crédibilité, d'emblée. Il est difficile d'adhérer à cette attirance/répulsion/fascination qui régit les rapports entre Kristin Scott Thomas et Ludivine Sagnier dans une très, très grande entreprise. La manipulation machiavélique qui s'ensuit est encore plus difficile à avaler. On a beau avoir les yeux de Chimène pour Ludivine, elle n'est pas le rôle et elle y semble bien peu à l'aise. Corneau a voulu faire un thriller glacé mais c'est du congelé qu'il nous sert, une mécanique bien huilée, certes, mais sans âme et qui tourne à vide, au point que le destin des deux héroïnes nous importe peu. On entend bien le bruit de ces deux glaçons qu'elles incarnent, mais on ne l'écoute point.

Efficace ? Suffisamment pour apprécier le jeu de ces 2 excellentes actrices. Mais la mise en scène épurée de Corneau laisse un goût d'intrigue un peu tirée par les cheveux.

Vu en avant-première (salle quasi comble) hier 16 août.
Un excellent thriller "à la française", avec un scénario original et une histoire machiavélique qui nous tient en haleine de bout en bout. Ajoutez à cela des acteurs impeccables : Kristin Scott Thomas (Christine) en femme-cadre possessive, véritable "mante religieuse" et Ludivine Sanier au look initial "sainte nitouche", mais qui échaffaude un crime parfait, à un détail près qu'on ne découvre qu'à la fin... Sans oublier tous les autres qui servent à la perfection cet excellent scénario.
Moi, j'ai trouvé ça génial et ça m'a rappelé "Police Python 357" (1976) ou "Le choix des Armes (1981), tous deux du même Alain Corneau et au suspens tout aussi prenant.

Aurait pu être un thriller psychologique dénonçant un univers impitoyable.
N'est finalement qu'un téléfilm austère.

Assez bon thriller, mené par deux bonnes actrices dont Kristin Scott Thomas légèrement plus à la hauteur face à Ludivine Sagnier un peu plus discrète, mais tout aussi démoniaque. Le rythme global est assez long mais pas gênant, on s’imprègne tranquillement de cette atmosphère tendue, relationnelle très captivante. On est juste assez surpris par un manque de réalisme, de crédibilité et aussi de surprise de la part de ce réalisateur, notamment dans la seconde partie du film. Si le film reflétait la réalité, il faudra vraiment d’avantage s’inquiéter de la compétence de la police et de la justice.