Avec sa mise en scène irréprochable où les protagonistes offrent un numéro de virtuosité exemplaire, le spectateur ne peut que être épris par cette histoire de vengeance. Sans temps mort, ce film est d'une dextérité hitchcockienne, où finalement les décors assez sobres laissent la place au spectateur de s'intégrer plus facilement dans le cœur de l'action. On y retiendra surtout la performance de Ludivine Sagnier ! Un film brillant !
Un film intelligent. Alain Corneau nous sert un drame où le machiavélisme, la méchanceté, la manipulation, l'ambition dévastatrice et la violence verbale tiennent une bonne place au sein d'un monde professionnel dans lequel tous les coups sont permis. Ces sentiments sont mis au service d'une intrigue passionnante où le suspense est habilement préservé jusqu'au bout.
La relation entre les deux femmes est intéressante, par sa tension et son intensité. Puis, vient le meurtre parfait. Le plan est tout de même très simple dans son ensemble, on n'est donc pas vraiment impressionné par sa mise en oeuvre. La mise en scène n'a rien d'extraordinaire. Ludivine Sagnier n'est pas au même niveau que Kristin Scott Thomas, qui est loin devant. Quand elle n'est plus apparue à l'écran, j'ai été vraiment déçue, car depuis le début, elle portait le film à elle toute seule.
En regardant ce film aujourd'hui , j'ai eu l'impression d'un déjà vu avec une histoire de séduction, conflit , meurtre parfait et que ce meutre soit (très mal) démasqué. Puis pour les acteurs leurs prestations sont plutôt variées avec Ludivine Sagnier que je trouve stérile, ce qui pose probleme vu sa place dans le film mais aussi de Gérald Laroche , le policier qui sourit à une femme inculpait de meurtre lorsqu'elle retrouve son écharpe ( Je me demande à quoi on servit les deux requisitions d'ailleurs... ) et juste avant ça il se permet de donner un jugement sur la liberté de cette femme enfin un peut du grand n'importe quoi , il y a des moments tout comme Guillaume Marquet qui s'inquiète excessivement pour la carriere de sa collègue enfin la scène qui m'a fait le plus pouffé , c'est au moment où la protagoniste est au guichet du cinéma et où un client dispute du fait qu'elle a mit un certain temps pour payer sa place puis apres qu'elle lui a proposé un Tic-Tac , cet acteur à changer d'expression de visage d'une seconde à l'autre, c'est completement risible, bon je vais m'arrêter sur ces détails mais il y en a tellement que c'est vraiment difficile d'apprécié ce film ( désolé pour ceux qui n'ont pas vu le film mais il n'y a pas de spoiler pour les critiques ). Enfin il n'y a pas que du négatif sur ce film tout comme la prestation de Kristin Scott Thomas qui joue bien le rôle de la supérieure ( d'apres moi les meilleurs scènes de ce film se sont passées lors de sa présence ) et de Patrick Mille qui incarne assez bien le rôle du parfait enc*lé. Bref' pour terminé, ce film est déconseillé pour les cinéphiles sauf si comme moi vous avez un ticket de cinéma à dépenser au plus vite.
Sachant que j'ai vu The Fourth Kind et Inception, je ne suis pas vraiment déçus de l'avoir regardé car autre que les films pour enfant et ceux qui font de la super promo, le choix est vite fait.
Très bon film, bien joué, scénario captivant, on se demande où cela va nous emmener. Isabelle, jouée par Ludivine Sagnier fait vraiment frémir par sa froideur et son machiavélisme. Seul bémol, c'est parfois un peu lent et cela manque de rythme. C'est pour cette raison que je ne mets que 3 étoiles. A voir si vous aimez les films psychologiques.
Le film est inégal, même si au final j’en ressors avec une impression positive. En fait, c’est surtout la deuxième partie du film qui est haletante, même si on devine la suite (à part la pirouette finale, totalement inattendue en guise de joli coup de théâtre).
Car la première partie est souvent poussive, avec des longueurs, et les situations confinent parfois au grotesque tant les personnages sont caricaturaux et les scènes invraisemblables. La partition de Cruella du business jouée par Kristin Scott Thomas est beaucoup moins crédible que celle de Merryl streep dans « Le diable s’habille en Prada » (où elle campait de façon crédible et admirable une business woman implacable et tyrannique, d’ailleurs inspirée d’un personnage réel, je crois la rédactrice en chef du magazine Vanity fair ou Vogue). La scène où, durant une réunion des cadres dirigeants, elle fait visionner les enregistrements video du parking sous-terrain de l’entreprise pour humilier la pôvre Ludivine Sanier est ainsi particulièrement grotesque à force d’invraisemblable outrance. Au point d’en être difficilement soutenable. La crise de nerf de Ludivine Sanier tapant trépignant dans l’ascenseur et fonçant avec sa voiture dans un pilier du parking paraît d’ailleurs complètement surjouée et irréaliste (mon Dieu que je suis malheureuse, je craque…). J’aime bien Ludivine mais là, par moment, faut bien avouer qu’elle n’est pas toujours très inspirée, mais c’est peut-être la faiblesse du scénario sur la première partie.
Heureusement que le film est sauvé par sa deuxième partie, mais dommage qu’il faille s’ennuyer ferme pendant 45 minutes avant d’en arriver là. Les personnages manquent toute de même singulièrement de subtilité et d’épaisseur psychologique, ce qui n’aurait fait que renforcer un suspense qui est pourtant bien ficelé et maîtrise. Un goût d’inachevé. On est loin d’Hitchcock, mais ça se laisse voir, pour peu d’être un peu patient après une longue et maladroite exposition préalable.
En fait le début met du temps à démarrer, puis la fin est longue à finir. Dès le moment où Kristin Scott Thomas est sortie du film j'ai trouvé ça très long. C'est bien trouvé, puis bon pourquoi pas, mais les acteurs français, c'est pas encore ça.
Alain Corneau réussit la gageure de captiver le spectateur de bout en bout bien que l'on sache vite que le personnage incarné par Ludivine Sagnier se tirera d'affaire. il nous manipule avec la même habileté que sa jeune héroïne,faisant là la démonstration éclatante de son art par une mise en scène parfaitement construite et maîtrisée, digne de Hitchcock. Et comme dans les grands films de ce dernier, on se rend compte que le plus important, ce n'est pas l'histoire elle-même mais la façon dont elle est racontée. C'est pour cette raison qu'après avoir vu le film, on est prêt à la revoir avec un plaisir égal.