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Estonius
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2,0
Publiée le 13 juillet 2015
Kristin Scott-Thomas est très bien, Ludivine Sagnier est sans doute une erreur de casting mais il faut néanmoins admettre qu'elle s'investit à fond dans ce rôle difficile. L'histoire est intéressante mais est plombée parspoiler: les invraisemblances de l'enquête, (je veux bien que la police fasse de bourdes mais ne pas enlever les tiroirs lors de deux perquisitions, faut quand même pas charrier, oublier de faire l'analyse ADN des traces de griffures ce n'est pas mal non plus… et il y en a d'autres). Les sous-entendus homosexuels de la relation entre Isabelle et Christine ne sont que (mal) survolés. Dommage parce que le scénario aurait été plus travaillé nous aurions eu un grand film. Malgré les reproches qu'on lui a fait le (faux) remake de De Palma tient autrement mieux la route.
Fasciné par le cinéma hitchcockien, Alain Corneau nous offre un thriller de bonne facture situé dans le monde glacial des multinationales. Le scénario, bien qu’assez plat et prévisible, tient la route notamment grâce à l’interprétation de Kristin Scott Thomas et Ludivine Sagnier, dont la confrontation psychologique illustre une quête d'identité et de soi qui conduiront inéluctablement au meurtre. Ce film demeure toutefois très loin de chefs d’œuvres tels que "Série noire", "Police Python357", "La menace" et "Le choix des armes", quatre polars du réalisateur qui ont profondément marqué le cinéma français.
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1,0
Publiée le 1 février 2011
Ce dernier long-mètrage d'Alain Corneau est une amère dèception! Le gènial cinèaste de "Police Python 357" et de "Sèrie noire" finit sa carrière prestigieuse sur une fausse note! C'est l'histoire d'un crime parfait, d'un affrontement entre deux femmes brillantes Kristin Scott Thomas et Ludivine Sagnier qu'on aurait aimè diabolique, dans l'univers glacial d'une multinational! C'ètait le retour du Corneau noir, beaucoup moins tranchant que dans ses rèalisations dans les annèes 70-80, et d'autant plus inquiètant qu'il place son thriller dans le monde de l'entreprise plutôt que celui de la pègre! Donc forcèment, il y a beaucoup de regrets pour un tel sujet! Une mècanique pas très glaçante et même pas brûlante, pour un duo qui ne tient pas ses promesses! Vraiment dommage de tirer sa reverence sur ce thriller inègal et dènuè d'âme! R.I.P Alain Corneau...
Je suis désolée de mettre une mauvaise critique au dernier film d'un réalisateur, mais il faut bien dire qu'il est épouvantablement mauvais. Caricatural en diable, ( surtout le personnage de Ludivine Sagnier, qui est ridicule en executive woman ). En plus, c'est tiré par les cheveux et très prévisible dès que le crime est commis, ( en plus d'être d'un ennui ). Les décors sont dignes d'un mauvais téléfilm, voire d'une série TF1, il n'y a guère que Kristin Scott-Thomas, qui a l'art de rester classe au milieu du naufrage; cela ne suffit pas pour sauver le film de sa profonde nullité.
La très belle et très bonne actrice Kristin Scott Thomas n'arrive pas à sauver ce film raté par Alain Corneau. Ce metteur en scène a complètement décroché de la réalité depuis longtemps. Il ne connait pas le monde de l'entreprise, un jeune cadre dans un énorme pavillon de banlieue, par exemple, et encore moins le milieu policier. Et que dire du casting, Ludivine Sagnier joue encore une fois très mal, presque qu'aussi mal que dans le dernier Chabrol. Tout le film repose sur elle et s'écroule donc très rapidement. Les critiques laissaient espérer une fin mieux ficelé, c'est une catastrophe !
On a l'impression d'avoir vu 100 fois ce genre d'histoire et ni l'interprétation, ni la réalisation de Corneau n'arrivent à transcender ce film qui se voit sans déplaisir mais aussi sans enthousiasme.
L'histoire d'une grosse tête qui va en avoir marre d'obéir à une grande dominatrice. Le tout dans une grande multinationale. S'il est bien une actrice pas jolie jolie alors que tous prétendent le contraire, c'est bien Ludivine Sagnier. Et elle hérite magnifiquement du rôle de la bête à concours un peu gauche en société. S'il est une actrice qui était un peu difficile esthétiquement à ses débuts et qui devient une superbe femme en mûrissant, c'est bien Scott-Thomas, elle remporte haut la main le rôle de la séductrice qui sait manipuler hommes et femmes. Le format image est bien trop sage, le jeu parfois emprunté est limite des mauvais Chabrol et les ellipses sur les astuces de travail trop vaporeuses et faciles là où un film américain aurait fait l'effort de trouver des exemples démonstratifs. On est censé être au Caire, on est à Paris dans un hôtel de luxe, on est censé être à Washington, on est à Ivry sur Seine ou La Défense, et la cerise sur le gâteau, c'est le siège d'une société américaine capitaliste qui n'est autre que le siège du parti communiste à Paris 19ème ! Corneau, sans doute à court de budget et sûr de son « grand final » a laissé filer les détails qui font les grands films. C'est très dommage et l'on n'y peut rien, peut-être même était-il déjà très malade. Au vu de sa filmographie et de son chef d'œuvre « Police Python 357 » que j'ai toujours classé comme le meilleur film français depuis 30 ans, on ne parlera que de la deuxième partie du film au très bon script et au twist final excellent. Bon voyage M. Corneau.
Qu'est il arrivé au réalisateur de Série noire ? Sénile, gâteux ? Malaise devant ce mauvais téléfilm lourd, mal filmé, mal scénarisé (un sous Damages à la française !). Scott Thomas fait le boulot mais disparait très vite quant à Ludivine Sagnier, ça va pas du tout, pas crédible pour un sou, surjouant toutes les situations et super moche !
C'est artificiel, ça sonne faux, et c'est sans surprise pour qui aime les thrillers et en connaît quelques ficelles. On ne croit pas aux relations qu'entretiennent les personnages, et encore moins à un crime d'amour. Très décevant, vraiment...
Alain Corneau vient de mourir et on ne peut pas dire qu'il aura fini sa carrière en apothéose. Son film a à peine débuté depuis 2 minutes que déjà, par la totale artificialité de la première scène entre les deux femmes, on sait que le film sera raté. Et rien, dans l'heure et demie qui va suivre, ne viendra infléchir mon avis. Tout laisse à penser que le réalisateur ne fait que platement mettre en scène l'idée qu'il se fait du milieu de la finance : situations convenues, mise en scène amorphe, décors froids, jeu d'actrices déplorable de minauderie ou d'hystérie ridicule : tout est caricature. Pire : on a quelquefois l'impression que le montage inclut les quelques secondes précédant le clap de début de tournage tant les scènes ont du mal à se mettre en place, à s'incarner. Je ne vois absolument pas en quoi ce film peut être hitchcockien comme on a pu le lire ici ou là ou alors c'est vraiment faire insulte à ce maitre du suspense. Pour Corneau, on préférera revoir "Série noire", "Le choix des armes" ou "Tous les matins du monde".
quel navet... mal joué, mal filmé, vraiment je suis sur le .ul! je mets 1/2 point pour Kristin Scott Thomas qui n'est pourtant pas ici dans son meilleur rôle
Kristin Scott Thomas, toujours excellente. Ludivine Sagnier n'incarne pas ses personnages, elle les joue et ça se voit. Très mignonne mais mauvais jeu. L'histoire déjà vue, le mobile du crime pas très crédible. On s'ennuie.
Scénario : Crédibilité 0, niveau téléfim que TF1 hésiterait à passer. Je ne veux rien dévoiler à ceux d'entre vous qui n'ont pas encore vu le fim mais franchement on n'y croit pas une demi seconde.
Casting : Ludivine Sanier en vice présidente d'un géant de l'agro-alimentaire c'est comment dire... aussi crédible que Ben Laden qui présenterait les news sur CNN, chaque plan est à mourir de rire, en particulier la scène où elle ouvre un dossier qu'elle referme aussitôt qui à lui seul est un moment de choix mais je ne veux pas en dire plus. Quant à Christine Scott Thomas, j'ai eu le sentiment qu'elle n'y croyait pas une seule seconde, un peu comme s'i elle nous disait à chaque plan" bon, je sais que l'on m'a choisi parce que je suis le parfait symbole de l'executive woman, froide et sans états d'âme et je m'ennuie à mourir"
Décors : Un grand moment ! Le chef déco s'est appliqué à dérouler le thème du noir/noir et noir/gris jusqu'à l'overdose , sur ce point, c'est le sans faute absolu ! Quant à l'agencement des bureaux censés représenter ceux d'une multinationale, c'est un peu comme si Nestlé avait fait appel à l'équipe de M6 déco.
Scénario pas crédible, acteurs mal choisis et mal dirigés, décors à mourir de rire, bref, le cinéma français dans ce qu'il a de plus pitoyable, un beau gâchis ...