ça pue !... un trés mauvais film, on s'ennuie vraiment, aucune originalité dans ce long métrage, et des dialogues éxagérés, on se demande où est-ce que Michel Blanc a été pomper ses idées pour créer un scénario aussi pourris ? Heureusement que les acteurs sont doués parce que se serait la catastrophe !!!
Les critiques intellectuelles pleuvent pour abattre cette comédie… On s’offusque de manière affligeante : « On retrouve, dans Une petite zone de turbulences, d’Alfred Lot, tous les défauts de la comédie de mœurs franchouillarde. Scénario clichetonneux (?), gags laborieux (...) Le premier navet de l’année 2010. » signé Télérama ! Evidemment dès l’instant où il ne s’agit pas d’un film croate sous-titré en moldave, ces messieurs n’apprécient guère et puis, pourquoi y aller de main morte puisqu’il est de bon ton de critiquer ce genre de films… ? Il y a trente ans Coluche disait « Le cinéma français vit de ses comédies mais récompense ses drames »… Toujours aussi vrai ! Ces critiques pratiquent à loisir la masturbation intellectuelle et, à force, sont devenus autistes. A travers leurs diatribes, ils insultent le cinéma « populaire » (terme qui leur est cher mais à titre péjoratif) mais aussi et surtout les spectateurs. Implicitement, ils pointent la prétendue inculture du public ! Cependant, leur marginalisation est devenue risible, ils sont loin des véritables inspirations des spectateurs et tentent de nous pousser vers des films ennuyeux, poussiéreux où la détente n’est pas au rendez vous. Hier soir, le film d’Alfred Lot a fait salle comble dans la capitale du cinéma français. L’adaptation, le scénario et les dialogues de Michel Blanc sont très percutants et sonnent juste. La salle était hilare et unanime à la sortie. Les visages souriants, chacun y allait de son petit rappel pour appuyer une scène marquante. La porte adjacente abritait dangereusement Les chats persans, long métrage iranien dramatique, deux personnes sont sorties de la salle, deux visages gris aux âmes sombres… Ce film a certainement ses qualités mais le public a parlé et il est temps de réajuster les échelles de valeurs, d’éviter les excès dans la critique. Certes, ces turbulences ne seront pas le film de l’année mais à coup sur un bon moment à passer, que l’on nous invite pourtant à bouder...
Une comédie française...encore une. En France on en fait à la pelle. La grande majorité de celles qui sortent chaque année est d'ailleurs de piètre qualité dans l'ensemble. Celle ci n'échappe pas à la règle. Le film est sympathique, regardable mais peine à décoller réellement. On retrouve le très bon Michel Blanc dans le rôle principal (le père de famille), suivi de Miou-Miou (dont je ne suis pas particulièrement fan), Mélanie Doutey (toujours aussi ravissante) et Gilles Lellouche (qui joue son personnage impeccablement) dans les péripéties en tout genre d'une famille un peu spéciale. Enfin spéciale pas tant que ça au final car ce qu'ils vivent c'est du réchauffé de ce qu'on voit chaque année au cinéma. Parfois amusant, parfois lourd le film aurait put tout autant être un simple téléfilm diffusé sur TF1 un lundi soir. Le personnage interprété par Michel Blanc est amusant au début puis devient d'une lourdeur à n'en plus finir au fur et à mesure que l'on avance dans le film. Son caractère ainsi que ses crises de paranoïa incessantes lassent au plus haut point. Les autres personnages nous offrent quant à eux des histoires très classiques: le fils homo un peu rejeté par ses parents qui ne se sont toujours pas fait à l'idée qu'il sorte avec des hommes, la mère de famille qui trompe son mari et dont l'amant s'avère être un ancien collègue de ce dernier, la fille qui désire épouser un homme que sa famille n'accepte pas (ils le prennent même pour un débile profond et le surnomment "Bac moins six") etc...Rien de nouveau sous les tropiques donc, sachant que l'ensemble n'a rien d'original et est parfois un peu mou. On ne s'ennuie pas mais on ne peut pas dire qu'on s'amuse pour autant. Les acteurs sont bons mais ne suffisent pas à relever le niveau d'un scénario répétitif et cousu de fil blanc qui ne nous offre que très peu de moments de rigolades. Pas vraiment beaucoup d'intérêt à le voir, pour se détendre à la rigueur et encore...Il vaut mieux attendre qu'il passe à la TV.
Situations vaudevillesques classiques avec mari trompé qui surprend sa femme au lit avec un amant, ou au moins convenues (le remariage de la fille se passe mal), voire supplémentées dans l'air du temps (les amours contrariées du fils gay) : on craint le pire ! Mais la sauce prend grâce aux dialogues ciselés de Michel Blanc (aussi coscénariste) qui assure par ailleurs le rôle du personnage central de Jean-Pierre, récent retraité désorienté, qui pousse l'hypocondrie jusqu'à une hallucinante exérèse-maison, et grâce aussi à un casting à la hauteur (mention spéciale pour Gilles Lellouche entre "beaufitude" et humanité). Mais Blanc ne signe pas la mise en scène (c'est Lot, plus à l'aise dans le drame de "La chambre des officiers"), et cette "Petite zone de turbulences" n'offre que de lointaines ressemblances avec le délicieux "Embrassez qui vous voudrez".
D'accord, le scénario n'est pas très élaboré. Mais les dialogues, signés Michel Blanc, sont à ravir. Certains sont drôles, d'autres parfaitement hilarants. Certaines situations sont bien trouvées, notamment un suspens instauré à un moment. On est pris au jeu. Les acteurs sont bons, même si les personnages un peu trop stéréotypés et "cliché", la mise en scène est sobre, avec un brin de fantaisie parfois. On ressort bien content de ce film qui n'est pas un chef d'oeuvre, c'est sûr, mais qui nous permet de nous sentir positifs. Et par les temps qui courent, c'est appréciable.
on pouvait craindre un nième film du même genre et on est surpris par la vigueur des dialogues et la qualité d'interprétation même si on tombe parfois dans le surjoué. pas toujours très drôle mais souvent émouvant.
Ce film qui ne payé pas de mine a globalement un niveau acceptable. En effet il met un peu de temps à bien se mettre en place et à commencer à devenir bien caustique. Une fois le préambule terminé l'humour est tranchant et efficace. A voir ne serait ce que pour la performance de Michel Blanc.
Scénario par moments assez convenu : un fils homo, un amant, un cadre familial un peu trop bourgeois à mon goût (« bourgeoisie » qui ne se trahit d’ailleurs que véritablement dans le choix du traiteur pour le mariage !)… Mais il y a évidemment un Michel Blanc tel qu’on l’aime, une Miou Miou qui ne force pas son talent, une Mélanie Doutey que je trouvais sans saveur jusqu’à présent et que je trouve ici très convaincante dans le doute. Bon, allez, trois étoiles, parce que je suis dans un bon jour !