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    Rabia
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    2,9
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    50 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 novembre 2010
    Un film prenant tout le long. Goût amer en fin de bouche, comme la vie de beaucoup...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 novembre 2010
    Ce film aborde la question des immigrés selon l'angle de l'humiliation face aux conditions de travail qu'il subissent du fait de leur précarité extrême. Deux attitudes possibles : la résignation dans le cas de la jeune bonne, la violence dans le cas de l'ouvrier du bâtiment qui est alimentée par un sentiment machiste (l'ouvrier se venge des atteintes verbales et physiques - viol - sur la jeune femme).

    L'attitude passive de la jeune femme lui permet de conserver son travail. On ne voit pas beaucoup la jeune femme au travail. Le focus porte sur les échanges verbaux. Par exemple, le maître de maison discute avec sa femme de la bonne et emploie la 3ème personne alors qu'elle est présente. Sa femme un peu plus humaine le lui rappelle. Mais cette tendresse qu'elle semble éprouver pour la bonne est égoïste car emprunte d'un sentiment de possession sur la bonne et son enfant.

    Le film tourne autour d'un nombre très restreint de personnages (les 2 immigrés, les 2 maîtres de maison et leur fils) dans un endroit confiné que sont les pièces de l'immense batisse. Il y a également un rapport à l'amour pur qu'éprouvent les 2 amants et au manque d'amour que ressentent les membres de la famille des employeurs qui ont une vision plus matérialiste de leur vie.

    La violence de l'ouvrier grandit par les frustrations qu'il éprouve. Ainsi le viol subit par la bonne alors qu'elle était enceinte (mais son agresseur ne le savait pas), le conduit à assassiner le fils de la famille bourgeoise. Etonnamment, la bonne ne réagit pas à la tentative de viol (dont on ne voit pas d'images). Elle parait s'y résoudre sans doute pour conserver son emploi.

    Au final le film m'a choqué pour sa violence qui selon moi était inutile (mais c'était le sujet du film - la rage). Les personnages sont assez stéréotypés : la bonne qui accepte tout, le fils qui profite du lien de subordination pour abuser de la bonne, le bourgeois rétrograde, la bourgeoise compassionnelle, l'amant qui n'a d'autre solution que vivre en cachette dans la demeure familiale. Mais le film est bien joué et il règne une atmosphère pesante et noire. Peut-être que cela serait un bon sujet pour un film d'horreur.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 085 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2010
    (...) Loin d’être aussi malsain que sa bande annonce laissait présager, Rabia, pourtant non dépourvu de talent, souffre de deux maux. Le premier est que Guillermo Del Toro n’a rien apporté à ce film et donc aucune de ses ingéniosités ne se retrouve dans cette réalisation. Le deuxième est bien plus inquiétant puisque Rabia a été très mal vendu à mon sens. Vendu comme un film à suspense au dénouement que l’on pouvait aisément imaginer intense, Rabia n’offre au final qu’une interrogation aussi futile que passagère du gouffre existant entre les différents classes sociales. Un film au potentiel sacrifié.
    Lire la suite: http://www.leblogducinema.com/2010/10/31/critique-rabia/
    velocio
    velocio

    1 270 abonnés 3 099 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2010
    Le film qu'un Chabrol en forme aurait pu faire en Espagne. Une histoire d'amour entre 2 immigrés, elle colombienne, bonne à tout faire dans une famille de la bourgeoisie de Saint- Sébastien. Leur maison est immense. Lui, un mexicain, va s'y cacher, à l'insu de tout le monde, y compris de sa belle, à la suite de la mort accidentelle de son employeur.
    Un film de l'équatorien sebastian Cordero, produit par le mexicain Guillermo Del Toro et dans lequel on se régale à écouter la mexicaine Chavela Vargas. Toute l'Amérique latine face à l'Espagne : tout le sujet du film !
    Caine78
    Caine78

    6 504 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 octobre 2010
    Mouais... Les plus indulgents diront inégaux, les plus sévères diront ennuyeux. Car c'est vrai qu'il n'est pas vraiment passionnant, ce « Rabia ». Tournant trop souvent en rond sans jamais vraiment réussir à sublimer son potentiel dramatique, ce qui aurait ainsi pu être un splendide thriller Kafkaïen s'avère un film assez lent, bien loin en tout cas du suspense attendu et du malaise promis. Malgré tout, il faut reconnaître à Sebastian Cordero un vrai talent pour filmer les décors et en particulier cette immense maison, rendue ici vraiment étrange et intrigante pour notre plus grand plaisir. De plus, la prestation sensible de la belle Martina Garcia, manifestement le plus beau personnage du film (le seul?) permet de nous offrir un minimum d'émotions. Ainsi, à défaut d'être un véritable échec, « Rabia » reste un film « moyen », qui aura certes eu au moins le mérite de révéler une actrice de grand talent, mais s'étant hélas trop attaché à soigner son ambiance aux dépens de son scénario. Dommage.
    DarioFulci
    DarioFulci

    95 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    Un immigré chilien tue son chef de chantier. Il se cache dans la maison où vit sa petite amie, domestique d'une riche famille espagnole.
    Une métaphore de l'immigration donc, avec humiliation et rejet. S'il tue, c'est par réaction aux brimades. Ben voyons. Tout ces efforts pour réaliser un pseudo-thriller métaphorique apparaissent assez vains tant la subtilité n'est pas de mise et que le film est en roue libre dans sa dernière partie. Les personnages ne sont que des victimes, c'est presque leur seule dimension. C'est un peu juste avec un sujet et des ambitions pareilles.
    Alex6169
    Alex6169

    2 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2010
    "Rabia" est un (presque) huis-clos terrible où l'on suit et l'on accompagne la descente aux enfers de José-Maria. Un personnage psychopathe mais qui nous plonge dans son atmosphère pesante et destructrice. Gustavo Sanchez Parra est très convaincant dans son rôle, tout comme Martina Garcia dans celui de Rosa. Malgré quelques longueurs, la recette très réussie de ce film nous donne finalement un très bon et très prenant thriller.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juin 2010
    "Rabia" signifie "rage" en espagnol. La rage, le rat... au sein d'une maison bourgeoise. Une cohabitation entre crime et "bonne société". Une cohabitation qui révèle une coproduction.
    vidalger
    vidalger

    310 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2010
    Pourquoi ce sentiment, après avoir vu ce film, d'être passé près du chef d'oeuvre? Un sujet original, un monde d'immigrants sud-américains pas trop embelli, un portrait de la bourgeoisie pas trop noirci, une maison pleine de mystère et magnifiquement filmée, une réalisation de qualité, une musique magique, des acteurs émouvants (On veut revoir Martina Garcia!)...Mais ce huis-clos ne révèle aucune surprise, les personnages enchainés à leur destin et qui ne peuvent rien y changer, la fin très mélo de ce simili-thriller, les petites incohérences du scénario nous conduisent à perdre peu à peu l'intérêt que l'on avait cru avoir pour ce couple malheureux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 juin 2010
    Drame.
    Un film mêlant la rage « rabia » à l'amour, excessifs, passionnels, intenses et sans retenues. À vif. Une réalisation intime, entre plans proches des acteurs, en direct sur les émotions et plans de voyeurisme, un œil caché.
    Ce film nous emporte dans le non-retour d'une fuite. De la cachette à l'enfermement psychologique, en l'opposant à la prise de vie, de liberté. Accompagné par cette musique latine à la voix très fragile, sur l'émotion brute.
    De la naissance à la mort, en quelques oppositions de plans, ce film montre l'impact d'un choix si « fragile » au commencement et si prise au piège !
    Rage de vivre, rage d'aimer, rage d'être, rage...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 280 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 juin 2010
    Bon... Quelqu'un peut-il m'expliquer comment le nom de Guillermo Del Toro s'est retrouvé associé à ce "Rabia" ? Parce qu'au fond ce film n'a strictement rien à voir avec l'univers ou le talent du cinéaste mexicain (...ah si, ça parle espagnol... Mais à part ça ?) Au fond, il n'y a pas grand chose qu'on retient de ce film, aussi bien dans le sujet (un gars se cache dans le grenier d'une maison - Wooooouhouuu !) que dans les émotions que cela suscite (...est-ce que Rosa apportera la tisane à temps ? - Réponse 10 minutes plus tard...). Au final, 1h30 c'est quand même bien long pour attendre que le film daigne se bouger un peu le cul, surtout que ce n'est pas le fait de regarder les murs délavés de cette maison bourgeoise des plus démoralisantes qui va nous distraire pendant ce temps-là... C'est au bout d'une heure que l'intrigue commence enfin à bouger et se remuer (ouf !) mais bon, tout ça pour aboutir à une fin convenue, ce qui nous fait dire que ce "Rabia" est tout de même parvenu à brasser du vent durant tout son long. D'ailleurs, pourquoi "Rabia" ? Les charmants traducteurs qui ont écrit les sous-titres nous ont dit que ce mot voulait dire « Rage » ! ...De la rage ?! Mais où ça ? Ah si, c'est vrai que deux fois dans le film, au début, l'acteur principal fronce les yeux et que le réalisateur charge la piste de sons infra-basses, histoire de nous dire « là il a la rage le mec »... Oui mais bon, passé cela c'est un véritable paradoxe d'intituler un film ainsi quand celui-ci est à ce point mou du genou ! Alors, certes, au final il n'est pas méchant ni écoeurant ce "Rabia", car il ne nous balance pas d'idées préconçues à la tronche toutes les deux minutes (quoi que, au début...) mais il n'en reste pas moins l'un des films les plus chiants que j'ai vu cette année... Comme quoi, quand parfois le cinéma ne nous propose pas mieux que cela, la coupe du monde a du bon...
    run4life
    run4life

    17 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2010
    Un bon suspens et une idée de scénario originale. Dommage que les personnages ne soient pas suffisamment attachants pour faire passer l'émotion.
    Fabrice G
    Fabrice G

    110 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Rosa et José-Maria forment un jeune couple d'immigrés sud-américains installés à Madrid. Lui travaille sur un chantier avec un chef un peu con et elle dans une grande maison bourgeoise en qualité de femme de ménage. Rosa est belle et suscite des convoitises pas toujours très fines, lui ne supporte pas la moindre remarque à l'égard de son amoureuse, ça le rend fou, au point qu'il finit par tuer accidentellement son chef de chantier après que celui-ci s'en soit prit verbalement à Rosa. De peur d'être expulsé et contraint de la quitter, il se réfugie, dans la maison où elle travaille … à son insu. Rabia mélange les genres, à la fois film social, thriller et très belle histoire d'amour, il se suit sans ennui malgré une première partie un peu laborieuse. Outre l'incrédibilité de certains aspects de l'histoire (pourquoi José-Maria ne se montre jamais à Rosa?), l'histoire de ce type qui se cache pour se protéger et rester prêt de son amour m'a beaucoup touché, autant que les rapports entre cette dernière et ses patrons qui présente une satire de la bourgeoisie contemporaine. Les interprètes principaux sont convaincants et le dénouement est bouleversant au point de m'avoir valu quelques larmes. Rabia est donc une belle surprise, un joli film produit par Guillermo Del Toro, à découvrir!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 juin 2010
    Parrainé par Guillermo Del Toro et précédé d'un bon bouche à oreille, Rabia avait toutes les chances de son côté. L'histoire simple d'un immigré sud-américain se cachant dans les greniers de la bourgeoise et espagnole demeure dans laquelle sa récente petite amie travaille, nous promettait un huis clos tendu. Le début nous montre la passion qui unit Rosa et José Maria, passion récente mais profonde, puis la manière dont l'un et l'autre vivent leur condition d'immigrés en Espagne. C'est plutôt bien mené mais c'est long, d'autant plus long qu'on a du mal à entrer dans ce couple. Quelque chose, dans la mise en scène ou le jeu du héros masculin, semble nous en empêcher. Puis José Maria commet l'irréparable et vient "se terrer" dans les combles de la maison où Rosa travaille. On fait alors mieux connaissance avec ses employeurs, vieux bourgeois en bout de course, lui très aigri, elle plutôt malheureuse, leur fils raté accro à l'alcool. José Maria est au-dessus, à côté, en-dessous, entend tout, ne dit rien, pendant que Rosa subit et souffre de ne plus le voir. La tension n'est jamais là. Les mouvements de caméra, la musique, les sous-textes sociaux, la manière dont l'architecture de la maison est utilisée, rien ne parvient à faire décoller le film. Tout se passe dans la maison, mais nous restons en dehors. On ne sait pas vraiment ce qui manque, mais le manque est là. Quelques très jolies scènes cependant, la beauté et le talent de Martina Garcia, mais ça ne suffit pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juin 2010
    Cette histoire est une fable sociale traitée sur le mode du thriller. Cette vieille maison surannée envahie par les rats, c'est notre société. Chacun y vit à un étage bien précis et il est très difficile, voire impossible, de changer de niveau, en particulier quand on est un immigré colombien, avec ou sans papiers, comme José-Maria et Rosa. Lui, est en situation irrégulière et devient même hors-la-loi après avoir tué accidentellement son contremaître qui le traitait avec un mépris insultant. Il se cache dans la grande demeure, tout en haut, là où l'on entrepose les objets mis au rebut, dans les coins et recoins abandonnés à la poussière et aux rongeurs. Elle, est déjà plus ou moins intégrée, en tant que domestique chez le couple aisé qui possède la maison. Mais elle n'a que l'usage des étages nécessaires à son travail et reste la proie du fils, ivrogne oisif rejeté par son père. On songe inévitablement aux romans de Balzac, où la hiérachie sociale était concrètisée par les différents niveaux des immeubles! Dans ce monde clos et rigide, pas de justice autre qu'individuelle et violente : José-Maria venge le viol de Rosa en supprimant tout simplement son aggresseur. Mais lui-même est éliminé avec les rats, empoisonné par les vapeurs toxiques répandues dans la maison pour la débarrasser des "nuisibles"...Seul rayon d'humanité dans ce huis-clos impitoyable : la solidarité féminine entre Rosa, ses amies et sa patronne qui ne la renvoie pas et lui fait même cadeau du berceau de son propre fils lorsqu'elle apprend que la jeune femme attend un enfant de José-Maria. Cet enfant symbolise la mort des vieux pouvoirs et la naissance d'une nouvelle société. L'analyse sociologique proposée par Sebastian Cordero (cinéaste équatorien) est parfaitement soutenue par ses acteurs et tout particulièrement par Gustavo Sanchez Parra, tout concentré et noué autour de sa "rage", devant le sort indigne qui lui est fait.
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