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    Rabia
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    Fabrice G
    Fabrice G

    117 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Rosa et José-Maria forment un jeune couple d'immigrés sud-américains installés à Madrid. Lui travaille sur un chantier avec un chef un peu con et elle dans une grande maison bourgeoise en qualité de femme de ménage. Rosa est belle et suscite des convoitises pas toujours très fines, lui ne supporte pas la moindre remarque à l'égard de son amoureuse, ça le rend fou, au point qu'il finit par tuer accidentellement son chef de chantier après que celui-ci s'en soit prit verbalement à Rosa. De peur d'être expulsé et contraint de la quitter, il se réfugie, dans la maison où elle travaille … à son insu. Rabia mélange les genres, à la fois film social, thriller et très belle histoire d'amour, il se suit sans ennui malgré une première partie un peu laborieuse. Outre l'incrédibilité de certains aspects de l'histoire (pourquoi José-Maria ne se montre jamais à Rosa?), l'histoire de ce type qui se cache pour se protéger et rester prêt de son amour m'a beaucoup touché, autant que les rapports entre cette dernière et ses patrons qui présente une satire de la bourgeoisie contemporaine. Les interprètes principaux sont convaincants et le dénouement est bouleversant au point de m'avoir valu quelques larmes. Rabia est donc une belle surprise, un joli film produit par Guillermo Del Toro, à découvrir!
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    Un immigré chilien tue son chef de chantier. Il se cache dans la maison où vit sa petite amie, domestique d'une riche famille espagnole.
    Une métaphore de l'immigration donc, avec humiliation et rejet. S'il tue, c'est par réaction aux brimades. Ben voyons. Tout ces efforts pour réaliser un pseudo-thriller métaphorique apparaissent assez vains tant la subtilité n'est pas de mise et que le film est en roue libre dans sa dernière partie. Les personnages ne sont que des victimes, c'est presque leur seule dimension. C'est un peu juste avec un sujet et des ambitions pareilles.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2012
    "Rabia", ça signifie la rage. Il s'agit de celle de Jose Maria, ouvrier du bâtiment équatorien traité comme un moins que rien sur les chantiers d'une grande ville (Bilbao ?), moqué par les voisins de l'immeuble d'un marchand de sommeil où il partage une chambre avec huit de ses collègues et dont on se dit comme Rosa que finalement on ne sait pas grand chose de lui, de même que lui se rend compte à la fin du film qu'il ne connait pas le nom de famille de Rosa.

    La rage, c'est le déclencheur du drame : c'est à cause de sa violence que Jose Maria est renvoyé de son travail, et c'est à cause de ce renvoi qu'il précipite son contremaître dans une chute mortelle. A chaque fois qu'elle survient, Jose Maria est filmé en plans serrés, y compris en traveling quand il se déplace, effaçant de la vision du spectateur tout ce qui l'entoure, comme la colère aveugle celui qui en est victime.

    A cet enfermement d'une homme qui travaille pourtant en plein air s'oppose l'espace qui environne Rosa, celui de cette grande demeure Art Nouveau qui constitue à elle seule un personnage, un peu comme les maisons de "Psychose" ou d"Amityville". Rosa est souvent filmé depuis une autre pièce, en plongée d'un escalier ou d'une fenêtre, pour préparer le spectateur à se glisser dans la position de voyeur qui sera celle de Jose Maria dans toute la seconde moitié du film. On pense forcément à "Fenêtre sur Cour" pour l'impuissance de celui qui observe, dans une version encore un peu plus perverse, puisque l'invalidité du voyeur est ici due à son statut de fugitif qui l'oblige à voir l'insupportable sans réagir.

    Ce n'est pas étonnant de retrouver au générique le nom de Guillermo Del Toro comme producteur, tant les éléments de parenté avec "Le Labyrinthe de Pan " sont nombreux : le choix de l'Espagne comme décor pour un réalisateur Sud-Américain, la présence comme personnage principal d'une femme victime de sa relation avec un homme constituant une menace, et surtout un style propre au fantastique ibérique, en filmant de vieilles maisons de façon inquiétante comme dans "[Rec] " ou "L'orphelinat". Pas de monstres à cornes où de vielles succubes ; le fantastique se niche dans la manière de capter les détails du capharnaüm des greniers de la demeure, dans la façon de faire surgir Jose Maria du nuage de dératisant, ou dans la lente transformation kafkaienne du même Jose Maria.

    Curieusement, un autre film sud-américain a traité récemment de la relation de la bonne avec la famille qui l'emploie : "La Nana ", du Chilien Sebastian Silva. Même s'il n'est pas le thème essentiel de "Rabia", ce rapport est assez finement abordé, avec une opposition entre la morgue paternaliste du père et l'humanité lucide de la mère, jouée par Concha Velasco. L'actrice colombienne Martina Garcia interprète Rosa avec la même fragilité grave que sa compatriote Catalina Sandino Moreno dans "Maria, pleine de grâce".

    Aussi bien du point de vue formel, par la qualité de sa photographie, l'adaptation des choix de cadre à l'écrin de la demeure et la justesse de l'interprétation, que du point de vue de ses différents sujets (la place des immigrés, la distance et la proximité dans les rapports amoureux), "Rabia" parvient tout à la fois à tenir la tension d'un thriller, à raconter un drame romantique et à se faire le reflet de la rage autodestructrice.
    Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Flotibo
    Flotibo

    53 abonnés 1 441 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2013
    Ce thriller espagnol vaut surtout pour son ambiance terriblement angoissante et stressante. En effet, l'intrigue nous plonge dans une histoire d'amour tumultueuse. Cela se transforme vite en un huit clos étouffant puisque le personnage principal va se cacher dans la maison où travaille sa petite amie. Le scénario est prenant, même si quand on y réfléchit, tout n'est pas forcément toujours très crédible. En tout cas, le duo d'acteur Gustavo Sanchez Parra, Martina García est très attachant et la réalisation est vraiement très soignée. Un film à découvrir sans hésitation.
    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2010
    Film plaisant, agréable à suivre, mais duquel Sebastian Cordero aurait pu tirer un résultat bien meilleur. Rabia, long métrage au scénario passionnant, pêche effectivement sur le plan du traitement dramaturgique et formel en général. Beaucoup trop sage, beaucoup trop tiède, Rabia affiche parfois un réel souci d'ambition - un ou deux plans-séquences qui méritent d'être relevés - mais l'ensemble est décidément trop orienté vers un chemin plus balisé et conventionnel que celui espéré par le spectateur. Nul besoin d'une exigeance démesurée pour apprécier Rabia, donc. L'interprétation du personnage de José Maria s'avère assez bluffante, sa longue et lente déchéance s'avérant subtilement retranscrite par le cinéaste. En définitive Rabia est un divertissement plutôt efficace, manquant peut-être un peu d'émotions - ce qu'une mise en scène plus radicale aurait sûrement véhiculé sans trop de difficultés - mais suffisamment intéressante pour que le public suive. A découvrir donc, principalement pour le potentiel du scénario...
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2010
    Pas vraiment réussi. Pas totalement raté non plus. Entre peinture sociale, travailleur sans papier et histoire d'amour ... on retiendra l'excellente Martina García.
    BeatJunky
    BeatJunky

    150 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 avril 2014
    En un mot: Ennuyeux! pas assez clair et direct pour en sortir la moindre réflexion sur la situation clandestine des protagonistes sans se tirer les cheveux. Même si l'interprétation n'est pas mauvaise, loin de là, beaucoup de spectateurs comme moi auront bien dû mal à s'intéresser au sort de ce couple.
    jo4
    jo4

    32 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2010
    Rabia est à la fois une montée d’angoisse mais aussi un contrôle scénaristique bien tenu. Avec des effets façon Panic Room ce thriller reste très correct même si l’idée se répète. Ce huit clos porté par un Gustavo Sanchez Parra en pleine forme (ou pas) est donc une bonne surprise bien qu’il ne marquera pas les esprits plus que cela…
    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2013
    Bien que ce soient les méthodes de mise en scène du film d'horreur qui sont utilisées pour réaliser cette nouvelle production de Guillermo Del Toro, ce n'est pas un vilain croquemitaine mais un personnage récurrent des thrillers psychologiques, celui du tueur amoureux, qui hante cette grande maison. Le jeu soutenu de Gustavo Sanchez Parra nous permet de le voir dépérir aussi bien physiquement que moralement en même temps qu'il observe sa dulcinée, au travers d’un petit jeu de cache-cache à priori assez grossier, le tout en gardant à la fois une tension dramatico-érotique et un réalisme qui se révèlent plutôt palpitants. Mais c’est aussi pour le cynisme avec lequel sont dépeints les relations entre cette famille de bourgeois et les ouvriers immigrés que le film réussit à doubler son suspense somme toute convenue d’une charge sociale mordante.
    Thierry M
    Thierry M

    160 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2012
    film tres intelligent avec un jeu d'acteurs formidable. je le conseille.
    Noémie Laurent
    Noémie Laurent

    49 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2014
    Un film troublant ! Le scénario est très léger et manque d'originalité mais il est très bien mis en scène et l'angoisse est fortement présente du début à la fin. Un thriller efficace.
    hamasiblan
    hamasiblan

    26 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 juin 2010
    que dire...le film commence avec un festival de clichés, l'acteur principal est d'une laideur et d'une artificialité que j'ai rarement vu.
    L'histoire est archi-nul et archi irréaliste, on ressent rien, c'est nul, c'est un gros raté.
    Seul bon point, les RARES bons plans de caméra et l'actrice principale, qui joue mieux que les autres acteurs.
    j'ai eu la rabia en sortant de la salle (la rage)
    tixou0
    tixou0

    699 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 juin 2010
    José Maria, pauvre hère latino, est venu tenter sa chance en Espagne, en immigré illégal. A défaut d'une vie meilleure sur le plan matériel, il y a rencontré l'amour de sa vie, une autre Latino, Rosa, bonne à tout faire dans une grande maison un peu délabrée. Elle, elle est mieux intégrée : depuis plusieurs années en Europe, elle a des papiers, des amis et son travail est convenable. José Maria est un être fruste, il a la tête près du bonnet. Résultat : il tue accidentellement le patron du chantier qui vient de le licencier. Rapidement identifié comme le meurtrier, il se réfugie dans la maison-même où Rosa est employée. Il s'y terre comme une bête dans sa tanière, à l'insu de tous, sa belle y compris. Le film, cette situation exposée, va encore durer environ 1 h15 (pour les 6 mois nécessaires à Rosa pour mener sa grossesse à terme : et oui, elle est enceinte de José Maria, et après une courte hésitation, garde bien sûr l'enfant, qu'elle appellera...José Maria) - et c'est bien long. Forte touche de mélo donc pour une réalisation qui oscille à l'évidence entre le film d'angoisse et la fable sociale. Mais l'angoisse tourne rapidement court dans ce milieu clos (même avec de louables efforts pour relancer l'intérêt), et la parabole, à l'aide de rongeurs figurant les immigrés dans la nasse des méchants capitalistes, est simpliste et lourdingue. Interprétation correcte : alors, une étoile, mais pas plus !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 juin 2010
    Parrainé par Guillermo Del Toro et précédé d'un bon bouche à oreille, Rabia avait toutes les chances de son côté. L'histoire simple d'un immigré sud-américain se cachant dans les greniers de la bourgeoise et espagnole demeure dans laquelle sa récente petite amie travaille, nous promettait un huis clos tendu. Le début nous montre la passion qui unit Rosa et José Maria, passion récente mais profonde, puis la manière dont l'un et l'autre vivent leur condition d'immigrés en Espagne. C'est plutôt bien mené mais c'est long, d'autant plus long qu'on a du mal à entrer dans ce couple. Quelque chose, dans la mise en scène ou le jeu du héros masculin, semble nous en empêcher. Puis José Maria commet l'irréparable et vient "se terrer" dans les combles de la maison où Rosa travaille. On fait alors mieux connaissance avec ses employeurs, vieux bourgeois en bout de course, lui très aigri, elle plutôt malheureuse, leur fils raté accro à l'alcool. José Maria est au-dessus, à côté, en-dessous, entend tout, ne dit rien, pendant que Rosa subit et souffre de ne plus le voir. La tension n'est jamais là. Les mouvements de caméra, la musique, les sous-textes sociaux, la manière dont l'architecture de la maison est utilisée, rien ne parvient à faire décoller le film. Tout se passe dans la maison, mais nous restons en dehors. On ne sait pas vraiment ce qui manque, mais le manque est là. Quelques très jolies scènes cependant, la beauté et le talent de Martina Garcia, mais ça ne suffit pas.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 juin 2010
    Produit par Del Toro et inspiré, semble t-il, dans sa mise en scène par Amenabar (Les Autres), Rabia est porté par la nouvelle vague du cinéma fantastique hispanique. Ce qui est assez ironique quand on pense qu'il s'agit d'un film pourtant réaliste, si ce n'est, donc, dans l'usage de procédés plutôt utilisés habituellement dans des films du genre fantastique. Après un début prenant de par sa noirceur exemplaire et sa petite touche sociale touchante quoique patéthique, Rabia se perd un peu en conjoncture. A l'image de cet anti-héros sur le chemin de la rédemption, on se perd un peu dans ce manoir, limités par ses murs et ses occupants.
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