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Un visiteur
4,5
Publiée le 18 décembre 2010
Je n'ai jamais aimé le jazz, mais alors là, j'en suis quasiment tombée amoureuse. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant, et c'est vraiment le genre de film dont je ne me lasserais pas de regarder certaines scènes en boucles.
De plus les acteurs sont absolument parfaits dans leurs rôles. Absolument rien à redire.
Les moins : Quelques clichés (la peinture sur les mains pendant tout le film, la chanson qui réapparait...).
Les plus : Rupert Friend est extrêment séduisant en jazzman désespéré au grand coeur. Clémence Poésy déploie tout son charme et sa fragilité. Tous deux sont très charismatiques. Les seconds rôles sont bien utilisés et à propos (Whitaker, Ward, Wayne Callies). Les décors sont sympas et la photographie superbe. La musique est comme un personnage, elle est au coeur du film, arrange les probèmes, les crée, apaise... elle colle aux scènes, les renforce. Les dialogues sont bien écrits. Le scénario est original, tendre et drôle, profond et léger à la fois. Le rythme est lent mais on ne s'ennuie jamais, il convient au film qui est subtil. Pour une fois dans une belle histoire d'amour, il y a aussi une belle histoire d'amitié.
Un film avec beaucoup de coeur. Belle surprise. En sortant,on a envie d’aller dans des bars voir des inconnus jouer un peu de jazz. La simplicité de leurs amour, nous donne envie de les imiter.
Un film doux aux personnages attachants et à la BO entrainante. Un film que je conseille à tous les fans de Forest Whitaker, car on le voit dans un rôle où il se fait de plus en plus rare...
J'ai adoré. Si certaines personnes pensent que le thème est archi-traité, que les inspirations sont trop apparentes, etc, il reste un superbe moment avec des personnages attachants et pleins de vie.
DOMMAGE !!! j'avais vraiment envie de bien aimer ce film, au vu de la bande annonce prometteuse. C'est juste calamiteux : mal joué (Rupert Friend a l'intensité d'un mérou, Clémence Poesy surjoue la jeune fille arty lunaire - si on n'avait pas compris, elle a de la peinture sur les mains pendant tout le film -, les seconds rôles sont caricaturaux, seul Forest Whitaker est impeccable comme toujours), mal filmé, le scénario est à la limite du grotesque (l'appartement de l'artiste déséspéré qui devient un lieu de renaissance, la musique qui grandit les âmes, la composition de la défunte amoureuse qui ressurgit au plus mauvais moment etc). Ca aurait du être un film d'ambiance touchant et émouvant, ça sonne juste archi faux. Encore dommage pour ce ratage dans les grandes largeurs
magnifique. Un joli poème porté par des acteurs habités, une mise en scène très fine, très juste, des photos splendides, des clairs obscurs, des sépias, une bande son qui envoute et des textes qui donnent à réfléchir et qu'on a envie de réentendre. A voir absolument, un petit chef d'oeuvre. Vivement le DVD
Un premier film ambitieux rendu aveugle par la prétention de son réalisateur. Car quand je vois le film je ne vois rien. Quelques images très inspirées (je ne citerai pas Wong Kar Wai) mais sans subtilité ni justesse, des comédiens vides et inhabités, une bande son pauvre et mal menée*. Le découpage ne mène nulle part, les idées sont vides de sens, les traits de caractère des personnages sont injustifiés, l'écriture est naïve et arrogante. Les deux personnages intéressants, qui se trouvent être les deux blacks du film, n'existent pas et donnent l'impression que ce premier film s'est trompé sur toute la ligne. - *Ceci dit, à la décharge du réalisateur, les salles diffusant le film ne permettent pas de se faire une réelle idée de la bande son étant donné leurs équipements honteux (Orient Express et 5 Caumartins). - Pour résumer, la bande-annonce engageante suffisait. Mais pourquoi, pourquoi avoir utilisé "Charlie Winston" dans la bande annonce si c'est pour le voir se ridiculiser quelques secondes dans le film ?
Lullaby for Pi : l'histoire d'un chanteur-pianiste, Sam, qui ne monte plus sur scène depuis la mort de sa femme et vit reclus dans une chambre d'hôtel et Pi une femme meurtrie qui se réfugie à l'improviste dans la salle de bains de sa chambre. Refusant d'ouvrir la porte de la salle de bains, Pi communique avec Sam à travers la cloison... Un film d'auteur envoûtant, poétique et musical sur l'amour de deux êtres "cabossés" par la vie. La photographie du film, le scénario et de jeu des acteurs sont excellents et nous plongent avec plaisir dans l'univers américain du jazz, blues et du hip-hop. Un premier film très réussi en grande partie grâce à la présence irradiante de Clémence Poésy, à découvrir dans l'interview d'Allo ciné.