Avis : Lullaby - Page 2

Premier long-métrage pour Benoît Philippon qui réalise ici un mélo/drame romantique excessivement bancal pour convaincre pleinement. Malgré des personnages attachants, que ce soit le couple Rupert Friend & Sarah Wayne Callies, la ravissante Clémence Poésy ou encore le discret (mais efficace) Forest Whitaker, Benoît Philippon peine à nous immerger au sein de son film, où le manque de rythme se fait ressentir, tout comme le manque de consistance au niveau du scénario. On pourra toujours se rabattre sur la direction artistique et la B.O alternant habillement entre le blues et le jazz.

Un premier film ambitieux rendu aveugle par la prétention de son réalisateur. Car quand je vois le film je ne vois rien. Quelques images très inspirées (je ne citerai pas Wong Kar Wai) mais sans subtilité ni justesse, des comédiens vides et inhabités, une bande son pauvre et mal menée*. Le découpage ne mène nulle part, les idées sont vides de sens, les traits de caractère des personnages sont injustifiés, l'écriture est naïve et arrogante. Les deux personnages intéressants, qui se trouvent être les deux blacks du film, n'existent pas et donnent l'impression que ce premier film s'est trompé sur toute la ligne.
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*Ceci dit, à la décharge du réalisateur, les salles diffusant le film ne permettent pas de se faire une réelle idée de la bande son étant donné leurs équipements honteux (Orient Express et 5 Caumartins).
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Pour résumer, la bande-annonce engageante suffisait. Mais pourquoi, pourquoi avoir utilisé "Charlie Winston" dans la bande annonce si c'est pour le voir se ridiculiser quelques secondes dans le film ?

ma critique complete sur mon blog : http://garko.fr/2010/11/22/critique-de-lullaby/

Un film plein d'émotion, avec de très belles musiques. Un univers dans lequel on se laisse transporter avec plaisir... C'est un réel coup de coeur pour moi en tout cas. Le jeu d'acteur est très bien et le scénario plutôt original et sensible.

Un bon mélange, il n'y a aucun doutes.

Certainement à mes yeux le meilleur film auquel j'ai pu assister. Une merveille !
Benoit Philippon a réussi à mettre une ambiance unique dans ce film. La musique nous berce tout le long du film, la beauté du scénario (bien que

Très beau film, très bien filmé, musicalement sympa.

Tres beau film, intense et émouvant , de belles histoires de construction de soi, une bande son à ravir les oreilles et des images remplies de belles couleurs et de poésie ((Poesy!) ! ce film donne envie d'aimer et d'ouvrir son cœur aux autres!

Film original, excellente Clemence Poesy, Forest Whitaker très humaniste, excellente photo, à voir. A l'opposé des comédies romantiques guimauves avec une Jennifer Anniston grimaçante....

Un très beau film plein de poésie et dont le sujet, sur l'amour perdu et celui retrouvé, parle à tout le monde.

Quelle merveille .... Surement un des plus beaux films de ces dernières années ( si on adore le genre bien sur ).
Lullaby, c'est avant tout un film poétique, qui nous transporte avec ses airs de Jazz, ses belles répliques et son atmosphère sublime. Le tout est comme en osmose parfaite, ça nous transporte, nous touche, c'est tout simplement magique.
Un mot sur le casting : juste incroyable. Je découvre Rupert Friend et il est tout simplement excellent, tout comme Clemence Poesy. Forest Whitaker apporte son talent incroyable dans un rôle secondaire qui lui va bien.
Si on aime les romances, ne cherchez plus : Lullaby, c'est ce qu'il vous faut.
PS : Mention spéciale à Charlie Winston, qui apparaît au début du film, et dont les chansons sont incroyables dans le film.

Un film avec beaucoup de coeur. Belle surprise. En sortant,on a envie d’aller dans des bars voir des inconnus jouer un peu de jazz. La simplicité de leurs amour, nous donne envie de les imiter.

Tous les protagonistes sont enfermés dans leur solitude. Il y a ce musicien terrassé par la mort de sa femme rencontrée alors qu'il n'allait déjà pas très bien. Cette mystérieuse Pi qui se réfugie dans sa salle de bains et dont on comprendra son étrange attitude à la fin et ce réceptionniste qui n'a pas grand-chose à réceptionner puisqu'il passe son temps à jouer seul aux échecs. Et je ne parle pas de ce jeune noir qui veut faire de la musique plutôt que d'étudier et qui ne sait pas comment en parler à son père. Et c'est justement la musique, le chant qui va les réunir et adoucir les mœurs. J'ai bien aimé la folie de cette fille projectionniste dans un cinéma. Une fille qui adore le cinéma ne peut qu'être charmante. Chacun va énormément apporter à l'autre sous le regard ému de Forest Whitaker et cet amour leur fera oublier les blessures du passé jamais très loin pour pointer le bout de leur vilain nez. Une rencontre qui ne se voit que dans les films. Un vrai conte de fée. Ça fait du bien d'y croire un peu.

Un film qui reste une comédie sentimentale basique alors qu'il y avait tout pour en faire un film à part. D'abord le scénario se complique la vie avec des histoires parallèles peu intéressantes car trop éloignées de la principale, la seule qui nous fait vibrer. D'ailleurs l'idée de la porte et de la salled e bainb est trop rapide et reste qu'un détail sur les 100mn de films, dommage. Mais le traitement visuel et les acteurs crée une vraie ambiance qui colle bien au côté jazzy ; encore faut-il voir le film en VO ! Le réalisateur ne réussit pas le film parfait mais il y a du charme et de la qualité.

Une belle romance démarre à travers la porte de la salle de bain dans laquelle est enfermée "Pi" (Clémence Poésy). Malgré un manque certain de rythme et beaucoup de musiques d'auteurs bien lentes, le film se laisse voir sans que l'on ne s'attendrisse pour autant sur le personnage principal masculin qui regarde en boucle "Certains l'aiment chaud" et dont la pseudo dépression est agaçante. J'ai beaucoup aimé le café librairie qui semble être un endroit très posé et extrêmement agréable. Idem pour le rôle de Clémence Poésy, touchant et poétique, surtout son mur journal éphémère. Un beau film que l'on n'a cependant pas envie de revoir.

Casting international pour réalisateur français, “Lullaby” est un film qui avait les apparences du prometteur, mais qui semble ne s’être jamais extirpé de l’ombre pour n’être connu que de rares cinéphiles et de pauvres égarés, comme moi, qui par le plus grand des hasards ont mis la main dessus. De fait le film n’est pas franchement passionnant et même parfois déroutant par le coté romantique façon personnages de classiques du cinéma américain. On retrouve un joueur de jazz veuf qui miné pas le chagrin refuse de remonter sur scène et se mure dans une chambre d’hôtel où un maître d'hôtel (sorte d’ange humain à la Capra) veille sur lui et lui fait rencontrer une jeune peintre égarée qui va se planquer dans la salle de bain de notre amoureux malheureux. Dans le New-York intemporel des clubs de jazz undergrounds et des petits hôtels au charme désuet, le réalisateur-scénariste Benoît Philippon nous tricote une histoire pleine de romantisme, parfois un peu kitsch, dont la langueur bercée par une musique omniprésente laisse le spectateur entre ennuie mélancolique et tendresse indulgente. Les acteur font leur maximum et donnent une certaine réalité à ces personnages, parfois touchants, mais l’ensemble souffre d’un sentimentalisme trop appuyé pour les classiques américains des années 40 et d’une intrigue trop languissante pour passionner les spectateurs. On ne s’ennuie pas franchement, mais notre attention est considérablement relâchée et c’est avec un œil distrait qu’on regarde le pas de deux amoureux de ce couple dont on sait dès le départ, comme dans la plus banale des comédies romantiques, qu’ils vont finir ensemble dans un happy-ending consensuel. Bref une petite production quasi inconnue dont le relatif anonymat n’es pas scandaleux au vu de l’histoire offerte et dont les acteurs ne feront probablement pas publicité dans leurs C.V., même s’il n’est pas honteux pour autant. Au vu de tout ça, à vous de décider si vous avez vraiment envie de passer 1h42 en compagnie de ces personnages.