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Un visiteur
3,0
Publiée le 11 septembre 2011
à l'atmosphère proche du film culte "c'est arrivé près de chez vous", Kill Me Please nous procure les mêmes sensations. déjà, la sensation de visionner un documentaire. ensuite, l'atmosphère glauque (renforcée par le fait qu'il soit en noir et blanc, comme c'est arrivé près de chez vous). après, son scénario macabre. enfin, Benoît Poelvoorde. on est vraiment déçu qu'il ne joue que quelques minutes, le film aurait possédé plus d'atouts s’il aurait été présent durant toute sa durée... cette absence est comblée par l'excellent Bouli Lanners. je n'ai pas aimé la présence de Virginie Efira, ni celle d’Aurélien Recoing, d'ailleurs, le rôle décalé du docteur Krueger aurait convenu à la perfection à Poelvoorde, qui lui aurait rajouté une touche de folie... la thématique du film est celle de l'euthanasie, euthanasie qui est pratiquée dans une clinique spécialement conçue à cet effet, mais ce film ne pose pas réellement de point de vue sur le suicide assisté, peut-être nous dit-il jusqu'où il pourrait dériver... mais ça reste de la fiction très éloignée de la réalité, mais bon je vois encore des personnes qui intellectualisent ce film, qui a pour premier et principal but de faire marrer les gens, et justement d’alléger la gravité de ce genre de débat, pour se prendre la tête sur ce thème il y a le journal parlé. si ce film nous fait plus réfléchir que rire de l’euthanasie, c’est qu’il n’est pas à la hauteur d’une comédie noire. Heureusement, il y a énormément de passages loufoques qui nous font marrer. bon film.
Un sujet tabou très bien amené. Un humour bien noir, des personnage hors du commun. Tout aussi polémique que "c'est arrivé près de chez vous" mais le sujet à le mérite d'être plus sérieux et d'émettre une certaine réflexion sur la mort assisté.
Un ovni du cinéma belge où l'humour noir va de paire avec une folie environnante qui croît au fil des minutes pour finir en apothéose. Kill Me Please est ce que l'on peut qualifier de très bonne surprise aussi bien dans le fond que dans la forme.
Ce film est tout simplement inclassable. Grand fan de Poelvoorde je m'attendais à un humour noir digne de C'est arrivée près de chez vous, et ce n'est malheureusement pas le cas.. Au mieux on sent un esprit de tournage identique mais le contenu, malgré une idée alléchante ne suit guère. Film sans réelles saveurs, actions vraiment plates et le pire de tout, c'est qu'on à du mal a finir tant la fin est grotesque. Bref un point pour l'originalité de l'idée mais c'est tout.
A se pendre d'ennui. Passé l'intro pas drôle de Poelvoorde (lui, pas drôle, c'est déjà un signe), on sombre dans une léthargie dont nous ne sortirons pas les meurtres de la seconde moitié. Lénifiant.
Un film original, le sujet costaud est attaqué bille en tête puis le réalisateur semble tergiverser pour la direction à prendre et nous perd par la même occasion, du coup on se raccroche au jeu de certains acteurs et à certaines bonnes scènes.
Sans être un mauvais film, Kill Me Please n'atteint pas le statut de film culte que le réalisateur escomptait certainement, en reprenant dans les grandes lignes les codes déjà suivis dans C'est Arrivé Près De Chez Vous. Malgré les dialogues lourds et confus, et une histoire très lente à se mettre en place, ce film mérite quand même un peu d'attention pour le sujet et les quelques sourires.
Dernier vainqueur du Marc-Aurèle d’or (équivalent de la Palme d’or à Cannes) au Festival du film de Rome, Kill me please s’inscrit dans un genre à part entière, que le cultissime C’est arrivé près de chez vous a fait connaître : la comédie d’humour noir. Sang, violence gratuite et mise à mal de la morale sont les fondations de ces films qui dérangent avec le sourire. D’ailleurs, la comparaison avec son ainé est quasiment obligatoire (même genre et mode de tournage en noir et blanc). Le docteur Kruger reçoit dans sa clinique les personnes désirant se suicider. Tous les pays sont représentés dans cet institut où l’on choisit la façon dont on veut mourir. Une clinique qui n’est pas du goût de tout le monde, surtout des habitants aux alentours. Un sujet plutôt original filmé à la manière de portraits entrecroisés. La première heure est assez mollassonne. On a le droit à un vague descriptif de la clinique et de son fonctionnement sans jamais savoir où l’on va. On n’est pas dérangé par les images, (à part cette scène où un homme se suicide pendant qu’il fait l’amour), mais plutôt par le sujet : le suicide assisté et piloté par une clinique. Au final, passages inutiles et scènes drôles se succèdent formant une première partie plutôt inégale. Le film ne décolle vraiment que dans la dernière demi-heure, quand Kill me please renoue enfin avec cette violence gratuite que l’on attendait depuis le début. Olias Barcos trouve enfin un angle intéressant à son film : une rébellion des villageois qui décident de mener un assaut sur la clinique. Le vrai visage des personnages apparait et notre sourire avec, pendant qu’à l’écran, un homme perd un œil après avoir reçu une balle de paint-ball. Les adeptes d’humour noir seront sans doute satisfaits de ce film qui se laisse regarder bien qu’étant décevant. Kill me please a au moins le mérite de relancer un genre trop peu exploité au cinéma.
Changement de registre radicale pour Olias Barco, après l'immondice Snowboarder (2003) le réalisateur se lance dans la comédie noire, délurée, loufoque et made in belge. Le rendez-vous est donné dans une clinique privée au fin fond du "plat pays", spécialisée dans les suicides médicalisées. Elle reçoit des dépressifs qui ne souhaitent qu'une chose, en finir dans de bonnes conditions (aux bras d'une escorte-girl, devant une bonne assiette ou grimés en mercenaire sous les flots des balles). Complètement absurde et drôle, Olias Barco réussit ici une comédie relativement bancale mais pas déplaisante pour autant. Son lot de personnages (Benoît Poelvoorde en tête) nous offre de beaux moments. Une comédie originale à l'humour belge !
Une clinique perdue dans la campagne accueille des personnes dépressives et fortunées pour les accompagner jusqu'à la mort. Passée la première scène plutôt drôle et réussie, on déchante rapidement. Cette histoire n'a ni que ni tête, pas vraiment d'histoire, se révèle incompréhensible sur la fin (mais qui sont ces gens armés ?) et réduit le film à un délire entre amis. C'est vraiment dommage car le pitch était sympa et les acteurs vraiment bons.