A quoi rime Priest? Je vais le résumer pour vous.
- Pourri.
- Ridicule.
- Indigeste.
- Emmerdant.
- Supplice.
- Torture.
Pour faire simple, économisez votre argent, que ce soit pour le ciné, le futur dvd ou même votre temps si vous téléchargez (Ce n'est pas bien du tout, mais pour votre santé, EVITEZ!).
Le film commence déjà très mal : Une troupe de prêtres dans une ruche qui flaire le piège mais n'est même pas suffisamment intelligente pour faire volte-face et se carapater. En bref, l'un des protagonistes ne parvient pas à s'échapper, et là, ô miracle, la seule trace de lumière dans un tunnel sans fin.
Le petit passage type dessin animé qui nous laisse croire que le pire est derrière nous. Le seul aspect presque, je dis bien presque, potable de ce film.
Pour tout le reste, c'est du minable, de l'immonde, de l'horrible film. Un scénario qui méritait laaaaaaaaaaargement qu'on le travaille beaucoup plus, des scènes d'action inexistantes, j'ai baillé cent-huit fois pendant cette projection. Oui, j'ai compté, parce que je n'avais rien d'autre à faire. Pour continuer dans le ridicule, on passe par des dialogues refaits, clichés et prévisibles à souhait, des personnages qui ont autant de charisme qu'une huître pas fraîche dans un fond de vomi, une intrigue sans aucune saveur, des vampires... Ouais enfin, on va les appeler comme ça, on dirait plutôt un concentré de daube bien mixé.
Un trait qui est attirant dans un bon film, c'est la bande originale. Elle se doit d'être immersive, ou au moins flatter les tympans. Ici, c'est plutôt ce qui donne envie d'être sourd, et en plus ça nous évite les répliques laxatives que l'on nous sert encore et encore. Et encore. Et encore...
L'avantage, c'est qu'il est drôle. Non pas qu'il y ait une quelconque trace d'humour, non non, c'est le sérieux même du film qui nous fait rire, comme cette magnifique scène où Paul Bettany marche en plein saut sur des cailloux que lance son acolyte, la prêtresse amoureuse transi.
Et si on nous avait mis une scène un poil attirante, une sexe de sexe ou alors un échange fougueux de salive, ça aurait pu passer pour un très mauvais film qui a au moins l'avantage d'avoir ça de plaisant, mais non, le réalisateur a voulu aller au bout du calvaire.
Pourquoi je suis allé le voir? Simplement parce que la séance de Very Bad Trip 2 était complète, et qu'après autant de chemin, c'eut été dommage de rentrer bredouille. Vous savez quoi? On aurait pu, on aurait dû, on pourra plus.
Pour conclure, si vous sentez que vous pourrez dire au bout de cinq secondes de film "Oula, ça pue le navet", comme je l'ai fait, fuyez pauvres fous. Je vais en faire d'horribles cauchemars, car c'est bel et bien une honte cinématographique, la pire daube qu'il m'ait jamais été donné de voir, tous supports confondus.
Et en plus de ça, la fin laisse présager une suite. Malheur, infamie...