Des dialogues tellement pauvres, des acteurs aucunement crédibles, d'un longueur longissime = un film nullement réaliste... Dommage le sujet était intéressant !
Histoire vraie d'un groupe de photographes lors des mois qui précédèrent l'élection de Mandela... Le vrai problème du film réside dans le fait que jamais la dimension dramatique des évènements ne transparait assez. Jamais le scénario ne s'implique dans le pourquoi du comment des luttes inter-raciales, la politique (pourtant au coeur des évènements historiques) et l'apartheid restent au final en arrière-fond. La caméra s'attarde beaucoup sur les photographes (surtout celui joué par Ryan Reynolds) et leur quotidien. La violence est présente mais ne prend en fin de compte q'une importance négligeable. L'émotion n'est qu'en surface, jamais on ne plonge vraiment dans l'horreur... Un tacheron aux commandes et ce film reste d'une banalité dommageable malgré un gros potentiel. Dans le genre mieux vaut revoir "Salvador" de Oliver Stone ou encore dernièrement "Eyes of war" de Denis Tanovic et "Lignes de front" de Jean-Christophe Klotz.
Il y a un peu plus d’un an, sortait sur nos écrans Eyes of War (2009) avec Colin Farrell. Le film traitant du même thème, il était donc logique que le film de Steven Silver ne puisse pas bénéficier d’une exploitation en salle (si l’écart entre les deux films avait été plus espacé, cela aurait pu être différent). Toujours est-il qu’avec Shots of War (2011), on se retrouve à nouveau confronté avec des photographes de guerre, avec pour seul acteur connu du grand public, un certain Ryan Phillippe. Premier long-métrage de cinéma pour Steven Silver (plus habitué à réaliser des documentaires pour la télévision) qui essaie tant bien que mal d’adapter le roman de João Silva (qui s’inspire de sa propre expérience) en nous replongeant pendant les derniers jours de l'apartheid en Afrique du Sud. D’une durée excessive de 110 minutes, ce qui aurait pu être un formidable biopic se transforme en une banale retranscription dénuée de saveur (si les scènes de guérilla s’avèrent réalistes, le reste du film nous paraît interminable et lassant). Au final on se retrouve devant un DTV sans grand intérêt et qui avait toutes les raisons de sortir dans l’indifférence générale.
Sur un contexte aussi intéressant et traité par le prisme des photographes professionnels, il est dommage que le scenario de "The Bang Bang Club", en plus de sombrer dans la répétitivité, manque d'intelligence et de réflexion. Je dirai même qu’il manque également d’un brin d'intensité durant certaines scènes. Le réalisateur et le scénariste ne font qu'effleurer leur sujet sans rentrer dans le fond alors même qu’il y a avait beaucoup à dire, à montrer et à dénoncer. Il en résulte que le film perd de sa substance pour sombrer dans la banalité et la superficialité.
Au départ, l’intérêt du film était notable: l'image qui voulait parler de l'image. La question est d'autant d'actualité dans notre société. Cela dit, le tout sombre vite dans l’incohérence, mais surtout les clichés très usés relatifs au genre. Du coup, la raison d'être même du film n'est plus. C'est tiré en longueur, très classique et absolument inutile.
Un autre des nombreux films que je décris comme "nécessaires" : 4 photographes de guerre se retrouvent au milieu des affrontements ethniques Sud-Africains découlant directement de l'Apartheid au début des années 90. L'immersion est totale, la photographie est magnifique, l'explication des clichets "Pulitzer" aussi, il y a de trop rares explications politiques et polémiques. Un régal pour les amateurs de docu-fictions. Après le film est desservi par des comédiens manquant clairement de charisme (On comprend aisément la chute de Ryan Philippe depuis le début des années 2000) et donc on peine à s'attacher à eux et à s'intéresser à leurs "offs". Un film à voir rien que pour l'immersion totale de la prise de clichés au milieu de cette guerre civile sanglante & animale.
Si je devais choisir un mot pour définir ce film (tiré de faits réels, rappelons-le), ça serait "Fort". Je ne peux rester de marbre devant une telle histoire. Étant moi-même photographe à mes heures perdues, je me suis sentie un peu concernée (mais indirectement). Je me suis plusieurs fois posé la question "Mais qu'est-ce qui fait qu'on décide de faire ce genre de photo?".
C'est vrai que quand on regarde les infos ou qu'on lit la presse, on ne se rend pas compte du travail des personnes qui étaient sur place pour immortaliser ces instants d'atrocité. Et ce film nous plonge en plein cœur d'une guerre, nous permettant de suivre ces photographes de l’extrême. Ils nous informent, au risque de leurs vies. Ils voient des choses que jamais personne ne devrait voir et malgré le choc des scènes à laquelle ils assistent, ils restent concentrés, cherchant sans cesse le meilleur cliché. Cliché souvent choc et parfois controversé.
Un film à voir sans hésitation, ne serait-ce que pour se rendre compte que tous les jours, des photographes, journalistes, cameramen et autres reporters risquent leurs vies pour nous informer.
Un immersion dans le travail des photographe de guerre, ici avant que tombe l'apartheid. On se rend compte une fois de plus ("Harrisson's Flowers" l'a déjà traité) des difficultés, des dangers, de l'incompréhension de l'extérieur, de la stupidité des donneurs de leçons mais surtout du dégât psychologique que ces professionnels doivent subir et vivre, en mémoire, des scènes dévastatrices. Le film en lui même avec une mise en scène assez classique, balaie bien le métier, les échanges et l'environnement ainsi que les attentes de reconnaissance. On mesure également la prise de conscience du danger que l'on essaye de dompter mais que l'on subit en fin de compte. De très belles images mais une photographie un peu en dedans surtout vu le sujet. De bonnes interprétations et une cohérence sur l'ensemble du scénario laissant une part pour l'envers du décor. 3.5/5 à découvrir !!!
Ou commence et ou s'arrete le job de photographe de guerre? Quel est précisemment son role? Doit il intervenir pour porter secours ou son éthique s'arrete elle à la capture de l'image? Ce film pose les bonnes questions sur la réalité des photographes de guerre.Le film est tiré de faits réels.Ceci dit, quelques longueurs subsistent comme pour cacher un vide à l'histoire.Trés controversé , d'une réalisation moyenne et simple , c'est un film à voir mais pas ,à mon gout, à garder dans sa dvdtheque
Un film plutôt bien sur la fin de l'apartheid, on suit un groupe de photographes qui cherchent à obtenir le cliché qui marquera le plus les esprits. Si le sujet est passionnant et pas mal traité, je reste un peu plus sceptique sur la réalisation et je ne suis pas certaine que les acteurs soient les mieux choisis. Un film bien mais qui aurait pu être bien mieux.
Très bon film, très bon biopic et très bons acteurs. Un sujet traité avec froideur et pudeur, souvent méconnu. Les bonnes questions entre la morale et l'éthique sont posées. Ce film ne laisse personne indifférent.