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reymi586
479 abonnés
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5,0
Publiée le 6 novembre 2017
J'adore ce film ! Le scénario sort vraiment de l'ordinaire, c'est plein de fraîcheur. Et puis je trouve cette histoire poétique et très romantique. Les effets spéciaux sont bien utilisés et pas de manière excessive. Surprenant !
Issue d’une nouvelle de Philip K. Dick, la base du film est bonne et intrigante, l’ensemble est divertissant et parfaitement servis par ses acteurs, Matt Damon et Emily Blunt en tête. Le mélange des genres anticipation, action et romance marche bien et les effets spéciaux s’intègrent sans la dénaturer à l’histoire. J’ai presque été surpris en bien… j’insiste sur le presque. Si son auteur n’avait pas drapé "le Plan du Grand Patron" de morales à deux balles et oser un final moins formaté "happy à la sauce US", ma note aurait gagner une étoile.
Un curieux mélange de romance et de fantastique, qui fonctionne plutôt bien. On est dans l'histoire du début à la fin. On a envie de savoir ce qui va se passer, comment ça va finir : on se sent impliqué, et on a envie d'y croire. Un bon petit film, vraiment très sympathique.
Un thriller extraordinaire dont le titre austère masque le coté fantastique de l'intrigue digne des meilleurs épisodes de la "4ème dimension" ! Une belle surprise !!!
Agréable film qui accroche très vite avec une première heure brillante, un Matt Damon convainquant et une Emily Blunt charmante et charmeuse. Si ça dérape un peu sur la fin, c'est qu'un film de ce type ne peut pas se permettre de jouer aux bisounours à ce point et de nous servir une morale aussi creuse. Les 20 dernières minutes laissent donc un immense goût de gâchis, tant l'idée originale aurait pu être traitée différemment. Il nous reste donc un film populaire et agréable, sans plus.
Un thriller fort intéressant dont le principal atout est son scénario subtilement écrit. La réalisation est correcte tout comme le jeu des acteurs. On sent d'ailleurs une véritable alchimie entre Matt Damon et Emily Blunt se qui ajoute un petit plus au film. Un bon petit thriller fort sympathique qui se laisse agréablement suivre.
Malgré quelques facilités scénaristiques et un dénouement final légèrement bâclé, le film est assez prenant et efficace, avec un bonne dose de suspens pour rendre le résultat divertissant.
Blade Runner, Total Recall, Minority Report et ... pas mal d'autres : Philip K. Dick est un auteur rêvé pour le cinéma, et en particulier Hollywood, qui y puise une inspiration que les scénaristes de SF d'aujourd'hui ont du mal à égaler. L'agence, adaptation de l'une de ses nouvelles, reprend quelques uns de ses thèmes de prédilection : le libre arbitre, le destin, enfin, vous savez bien, cette interrogation lancinante de l'homme : y a t-il quelqu'un là-haut qui a déjà écrit le livre de nos vies ? Sujet inépuisable qui aurait dû permettre à George Nolfi, scénariste de Ocean's Twelve et de La mémoire dans la peau, de réussir son entrée dans le monde des réalisateurs. Il est plutôt plaisant son film, honnêtement, et le couple Matt Damon/Emily Blunt a du chien. Mais il y a un problème, et de taille : les interrogations métaphysiques passent vite au second plan, reléguées au profit d'une comédie romantique lambda qui s'en tient aux poncifs du genre : les tourtereaux finiront-ils ensemble, oui ou zut ? La réponse est courue d'avance, après une folle poursuite où Matt et Emily font du porte à porte à tout berzingue. Attention les yeux, la conclusion est révolutionnaire : l'amour triomphe de tous les obstacles. Yes ! Amateurs de fantastique intelligent, passez votre chemin, le sentimentalement correct a encore frappé.
Ce film est un thriller romantique où se mêle la science-fiction. Matta Damon est toujours parfait dans son personnage. Il met en valeur le pouvoir politique ainsi que les conséquences des choix et des actes de chacun.
Adapter Philip K.Dick est toujours un pari risqué. Les histoires fantastiques issues de l’imagination débordantes de l’auteur ont souvent bien du mal à passer sur grand écran. Soit elles sont mises en image par un réalisateur visuel, visionnaire et adapté au fantastique, et ça donne Blade Runner de Ridley Scott ou Minority Report de Steven Spielberg. Soit elles tombent entre les mains d’un action maker qui scotche le récit dans un réalisme contre nature et ça donne des ratages aussi flagrants que Next de Lee Tamahori ou encore Paychek de John Woo.
Malheureusement, il faut assez peu de temps pour comprendre que l’Agence appartient à la seconde catégorie. Dès que ces silhouettes inquiétantes en costard cravate se mettent à marcher en rang impeccable sur un toit de New-York en scrutant l’humanité, on se dit que c’est foutu. Pour adapter cette histoire tordue, hautement improbable, il aurait fallu des choix visuels et de mise en scène très marqués. Et ici, il y a un écart très gênant entre la grande fantaisie de l’histoire, profondément fantastique et irrationnelle, et un traitement pépère de film new-yorkais romantique.
On sent bien que c’est la partie amoureuse de l’histoire qui a absorbé le scénariste-réalisateur, mais pourquoi avoir choisi de l’étaler longuement, avec trois arcs d’histoires quasi identiques, répétitifs, et auxquels plus personnes ne croit quand le récit s’emballe enfin ? Comment prendre au sérieux un récit qui repose sur des passages de portes, le fait de porter un chapeau et un super agent mutant qui fait une sieste au lieu de surveiller sa cible ? Rien ne fonctionne, malgré les efforts du réalisateur qui multiplie les plans larges dans les grands bâtiments new-yorkais, comme une preuve de son impuissance à créer une ambiance. Quand on veut aborder des thèmes aussi chargés que le libre arbitre, le destin et l’amour intemporel, ce n’est pas possible d’y aller aussi légèrement, car cela entraîne tout droit vers…le rire
Pas grand-chose à sauver de ce triste ratage donc, cette Agence aura au moins rempli trois objectifs. Prouver que Matt Damon n’a pas une tête à chapeau. Valider qu’Emily Blunt est une actrice à suivre (surnager d’un tel naufrage est une performance en soi). Et déclencher une hilarité bienvenue quoique involontaire aux moments clés du film. Mais peut-être que les producteurs avaient d’autres idées en tête en dépensant 65 millions de dollars.
Ce n’est pas la première fois qu’on nous fait le coup : le film est vendu comme une adaptation d’un livre de Phillip K. Dick. Tu parles ! Le gars a juste écrit une petite nouvelle (pas sa meilleure, en plus), des producteurs ont racheté l’idée (un peu mince) et ils ont vaguement brodé une histoire autour du thème en espérant que le nom de K. Dick au générique les sauve de la nullité et du vide abyssal du projet. L’histoire ? Ben, en fait, il n’y en a pas, mais le réalisateur veut nous faire croire le contraire. En gros : on apprend que dans nos vies, tout est écrit selon un PLAN. Je dirai même plus LE PLAN écrit par « qui vous savez » (le Tout puissant, Celui d’en haut, le Grand Patron). Dans le rôle des anges : des hommes avec des chapeaux (seulement des hommes, d’ailleurs, pas de femmes. Celles-ci ne doivent pas être aptes à prendre des décisions sérieuses pour le bon fonctionnement du Monde). Ces hommes roulent des yeux lorsqu’ils parlent de leur boss et font plein de sous-entendus lorsqu’ils évoquent le plan. Et puis c’est tout. On n’en saura pas plus. Parce que LE PLAN, c’est LE PLAN et les simples mortels que nous sommes ne peuvent pas comprendre les enjeux ontologico-intergalactico-merdique du pourquoi de nos existences. Si le plan de ce film était que, pour une obscure raison, je me fasse chier pendant deux heures dans une salle de ciné, le plan fonctionne parfaitement. Il y a tout de même un détail incroyablement odieux dans ce film qui transforme cette simple merdouille sans intérêt en un film à l’idéologie malsaine. Un ange (type à chapeau) explique à Matt Damon que « qui vous savez » a décidé de laisser tomber le plan en 1910, juste pour voir comment se débrouillait les hommes avec leur libre arbitre. Vu le désastre des deux guerres mondiales, le tout puissant reprit les commandes en 1945 pour nous sauver. Ouf ! Je suis content d’apprendre que depuis 1945, il y a un Dieu bienveillant qui nous chouchoute ! De plus, je suis ravi de savoir que toutes les guerres qui ont eu lieu depuis un demi-siècle étaient nécessaires pour le bien de l’humanité… J’ai juste regretté que le film ne parle pas de l’Axe du Mal, ça aurait ajouté du concret à la démonstration.
Il est toujours délicat de mélanger deux genres et de trouver le bon équilibre. Ici la comédie romantique côtoie la science fiction. L'ensemble est moyennement réussit. Ce sont vraiment les acteurs, et plus particulièrement le couple Damon-Blunt et également Terence Stamp dans un second rôle, qui rendent le film meilleur par la qualité de leurs interprétations. Ce film reste un divertissement honorable.
J'ai l'impression d'être le seul à avoir l'impression d'être trompé en beauté. Après des films comme Prédiction (où l'on passait de l'apocalypse à la genèse) ou Narnia (ou entre les fils d'Adan et et les filles d'Eve un dieu du nom d'Aslan leur montre le chemin), on poursuit la quête de la révélation divine: la foi, la révélation. Derrière un scénario qui n'a rien d'original comparé à la bible, se dessine une promotion très ludique de la foi chrétienne. Je suis scandalisé que des budgets hollywoodiens n'aient même pas la décence d'assumer ce côté pro-biblique. Je suis outré que la presse n'ose pas dénoncer ce regard. Je suis consterné qu'il n'y ai pas d'alerte ou de prévention du genre: Attention: fils à caractère religieux.
Si vous voulez voir des jolies vues de new-york aller voir le film. Mais le fait de voir au milieu de ces magnifiques images des acteurs peu talentueux c'est dommage.
C'est à une intrigue romantique mignonne comme tout que l'on doit le fait que "L'Agence" se regarde jusqu'au bout sans le moindre ennui malgré de très gros défauts, et à un couple charmant formé par Matt Damon et Emily Blunt, une des actrices actuelles que je surkiffe le plus. Parce qu'autrement le côté anticipation n'est guère crédible (si c'était le cas le personnage de Matt Damon se ferait directement pomper le cerveau, et pis c'est tout pour ne pas reprendre une phrase dite par une marionnette des "Guignols" !!!) cumulant les facilités pour que notre héros s'en sorte malgré tout ; il y a quelques bonnes petites idées qui traînent de temps en temps à l'instar de celle où quand on laisse les hommes se débrouiller seuls ils font de grosses conneries, mais ça ne suffit pas. Plus de réalisme et beaucoup moins d'optimisme, cela aurait fait certes du mal aux protagonistes mais du bien au film ; dommage on n'y croit pas.
Certaines adaptations de récits de Philip K.Dick ont donné des films extrêmement marquant comme Blade Runner, Total Recall ou encore Minority Report, et il faut avouer qu’ils le doivent en grande partie grâce aux talents de leurs réalisateurs. Concernant "l’Agence", cette adaptation de la nouvelle intitulée Rajustement ne marquera pas autant les esprits par rapport aux trois autre films cités plus haut, car justement la mise en scène manque quelque peu de punch. Mais il n’empêche qu’on passe un très bon moment de cinéma, car le scénario est vraiment très bien conçu et assez prenant, l’ensemble possède pas mal de suspense et en plus le couple que forme Matt Damon et Emily Blunt fonctionne très bien. On est donc en présence d’un film de SF qui remplit aisément son contrat au niveau du divertissement, et l’on ne s’en plaindra pas.