AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
2,2
41 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Le Retour de Sabata ?
5
0 critique
4
1 critique
3
5 critiques
2
4 critiques
1
2 critiques
0
0 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
« Le retour de Sabata » (1971) débute sur les chapeaux de roue. La superbe et dramatique première scène, que je ne divulgâcherai pas, n’est pas sans évoquer certains bons moments de « James Bond », des « Mystères de L’Ouest » ou de «Chapeau melon et bottes de cuir ». Et puis au bout de dix minutes, c’est la débandade. Le réalisateur, Frank Kramer, semble obsédé par l’argent qui est encore l’objet principal de ce film(cf. « Sabata »). C’est plus proche du remake que de la suite, tant les ficelles sont les mêmes : gadgets en tous genres, armes planquées un peu partout… Sabata a toujours un coup d’avance sur ces adversaires. C’est une sorte de copier-coller maladroit mais en pire. Reiner Schöne dans le rôle du comparse fourbe remplace, en moins charismatique, William Berger. Autant « Sabata », malgré sa longueur, surprenait par moment, autant « Le retour de Sabata » est ennuyeux car c’est le spectateur qui, pour le coup, a toujours un coup d’avance car tout est prévisible.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Je n'ai pas vu le premier Sabata, ni le deuxième, alors j'aurais du mal à comparer. Le Retour de Sabata est un film dans le ton du début des années 70, avec une scène pré-générique psychédélique qui sent bon les champignons hallucinogènes. J'ai failli arrêter là d'ailleurs, mais finalement je suis restée jusqu'au bout car le film se tient grâce à un ton délibérément léger, des scènes d'action à peu près tout le temps et un Lee Van Cleef ironique, classieux et charismatique.
Il y a des gadgets partout, des filles aguicheuses, des décors soignés notamment en intérieur (le budget prod semble être là), une histoire abracadabrante, un héros invincible, et on passe un bon moment pour peu qu'on ne prenne rien au sérieux. En fait, c'est par anticipation un James Bond de Roger Moore, films ont été réalisés quelques années après dans les 70's.
Le gros bémol de ce film, à mes yeux, c'est le jeune associé de Sabata, joué par un acteur allemand, grande saucisse blonde aux yeux bleus (il est encore plus grand que Van Cleef qui fait 1.90 m) qui malheureusement joue comme un pied ; il fait pitié à voir. On n'arrive pas à croire une seconde à son personnage, et ça nuit à tout le film, surtout qu'il y est du début à la fin. Est-ce fait exprès pour qu'il ne vole pas la vedette au héros ? Mystère... Un peu de subtilité dans son personnage n'aurait pas dénaturé l'histoire. Par ailleurs, d'autres personnages récurrents, comme l'acrobate joué par Vassili Karis, ne manquent pas de charisme et de sex-appeal, alors on se demande comment le seconde rôle en est autant dépourvu.
Le réalisateur fait quelques très bons plans, et j'avoue qu'il a réussi à m'avoir, spoiler: car je n'ai pas vu venir le moment où Sabata se fait tirer dessus par McIntock et j'ai vraiment cru que Sabata y passait
.
Au final, un bon film de 1h40, volontairement spectaculaire et grand public, qui a eu d'ailleurs un certain succès à l'époque. Pour l'apprécier, il faut juste rentrer dedans sans chercher une quelconque logique, ce que certains pourront trouver difficile en 2022 ;) J'ai bien aimé, et je le reverrai avec plaisir. Il me reste à voir le premier Sabata et à faire la comparaison !
Il y a des gadgets partout, des filles aguicheuses, des décors soignés notamment en intérieur (le budget prod semble être là), une histoire abracadabrante, un héros invincible, et on passe un bon moment pour peu qu'on ne prenne rien au sérieux. En fait, c'est par anticipation un James Bond de Roger Moore, films ont été réalisés quelques années après dans les 70's.
Le gros bémol de ce film, à mes yeux, c'est le jeune associé de Sabata, joué par un acteur allemand, grande saucisse blonde aux yeux bleus (il est encore plus grand que Van Cleef qui fait 1.90 m) qui malheureusement joue comme un pied ; il fait pitié à voir. On n'arrive pas à croire une seconde à son personnage, et ça nuit à tout le film, surtout qu'il y est du début à la fin. Est-ce fait exprès pour qu'il ne vole pas la vedette au héros ? Mystère... Un peu de subtilité dans son personnage n'aurait pas dénaturé l'histoire. Par ailleurs, d'autres personnages récurrents, comme l'acrobate joué par Vassili Karis, ne manquent pas de charisme et de sex-appeal, alors on se demande comment le seconde rôle en est autant dépourvu.
Le réalisateur fait quelques très bons plans, et j'avoue qu'il a réussi à m'avoir, spoiler: car je n'ai pas vu venir le moment où Sabata se fait tirer dessus par McIntock et j'ai vraiment cru que Sabata y passait
.
Au final, un bon film de 1h40, volontairement spectaculaire et grand public, qui a eu d'ailleurs un certain succès à l'époque. Pour l'apprécier, il faut juste rentrer dedans sans chercher une quelconque logique, ce que certains pourront trouver difficile en 2022 ;) J'ai bien aimé, et je le reverrai avec plaisir. Il me reste à voir le premier Sabata et à faire la comparaison !
soniadidierkmurgia
C’est avec plaisir que l’on retrouve Lee Van Cleef dans le rôle de Sabata pour ce dernier volet d’une trilogie de bonne facture. L’intermède avec Yul Brynner (« Adios Sabata » en 1970) n’ayant pas emprunté la même tonalité, les fans du premier épisode avaient été sans doute un peu déçus. C’est Gianfranco Parolini sous son pseudonyme américain Frank Kramer qui dirige à nouveau la manœuvre. Sabata, toujours de noir vêtu, est encore une fois secondé par Bronco (Ignazio Spala présents sur les trois segments) et deux acrobates (Vassili Karis et le gymnaste olympique français Aldo Canti) pour déjouer le plan d’un truand (Giampiero Albertini) qui manipule la population d'une petite ville en lui soutirant des taxes en échange d'une promesse de travaux qui bien sûr ne viendront jamais. L’intrigue a sans doute un rôle mineur mais elle est suffisante pour soutenir le jeu des acteurs qui évoluent chacun dans un couloir bien défini pour camper des personnages hauts en couleurs. Le tout sous le regard tout à la fois glacial et narquois Lee Van Cleef trop heureux de prendre sa revanche sur un parcours hollywoodien peu gratifiant jusqu’à son arrivée en Italie et sa rencontre avec Sergio Leone.. On notera pour l’anecdote la présence à côté de la très accorte Annabella Incontrera, de la journaliste française Jacqueline Alexandre qui s’essaye pour une très courte période à la carrière d’actrice .
Alors que dire....
J'ai personnellement adoré le premier volet, ce cher Sabata rempli de mystères et un tantinet moqueur, jamais à court d'idées pour se sortir de n'importe quelles situation....
Mais là catastrophe. Une histoire sans grand intérêt, le personnage complètement changé...
Lee Van Cleef est toujours aussi bon dans ce personnage, simplement le scénario gâche un peu tout.
Quelques bonnes scènes, mais un scénario trop bancal.
J'ai personnellement adoré le premier volet, ce cher Sabata rempli de mystères et un tantinet moqueur, jamais à court d'idées pour se sortir de n'importe quelles situation....
Mais là catastrophe. Une histoire sans grand intérêt, le personnage complètement changé...
Lee Van Cleef est toujours aussi bon dans ce personnage, simplement le scénario gâche un peu tout.
Quelques bonnes scènes, mais un scénario trop bancal.
retour de lee Van Cleef pour ce dernier volet
un scenario un peu poussif par ailleurs
un personnage toujours aussi bien campe
par ailleurs le premier opus reste pour moi le meilleur de la serie
un scenario un peu poussif par ailleurs
un personnage toujours aussi bien campe
par ailleurs le premier opus reste pour moi le meilleur de la serie
Si " Sabata " était excellent et convaincant , et que " adios Sabata" était assez moyen , " Le retour de Sabata" est le moins bon de la trilogie ... Déjà , Sabata retrouve son interprete original ( Lee Van Cleef ) ,les gadgets ( le petit flingue qu il dissimule dans la paume de sa main , le cigare truqué ...) et son humour bon enfant qu'il avait perdu dans " adios Sabata" ... Ce qui laisse envisager que l on va retrouver tout ce qui faisait le charme du 1er opus ....mais non , c'est brouillon et assez foutraque .... Seul atout : Lee Van Cleef est a l aise dans un rôle qu il maitrise bien , c'est tout !
Un western spaghetti tout juste divertissant ...... Mauvais !
Un western spaghetti tout juste divertissant ...... Mauvais !
C'est un film qui se regarde volontiers. Un scénario compliqué. Une belle atmosphère.
Déjà "sabata" était loin d'être un chef-d'œuvre, mais celui-ci est bien pire. Là ou "sabata" m'avait plu pour sa musique et pour certaines scènes bien faites, " le retour de sabata" offre une musique assez laide et niaise. Comme dans le premier, les blagues tombent a plat et l'histoire est assez nul. Les acteurs quant a eux ne sont pas crédibles une seconde (même lee van cleff) . Bref, un film assez ridicule en soit. C'est juste divertissant.
NeoLain
Western spaghetti italien, Lee Van Cleef rempile pour le personnage de Sabata. C'est vraiment un film avec une réalisation un peu à la masse, chaque scène est subitement couper net et passe à une autre, ça peut rebuter pas mal qui regarde ce film. C'est pas grandiose, seul Van Cleef peut à la limite vous enchanter par l'aisance de son personnage, malin comme un Arsène Lupin des temps moderne, toujours avec des tas de pistolet gadget sur lui. Point faible par contre au niveau d'une musique bien trop présente tout le long du film, on sature quelque peut à la longue.
Un spaghetti qui joue à fond sur le registre ludique du genre. Les accessoires sont abracadabrants, les situations fausses et tout est comédie. L’ennui c’est que sur la durée on comprend les ressorts et les surprises s’éventent. Mais cela dit certaines séquences restent étonnantes, l’ouverture du film par exemple est un grand moment quasi-gothique.
J'ai bien aimé le premier volet alors je me suis dis la suite, pourquoi pas!!!! Gianfranco Parolini refait équipe avec la vedette Lee Van Cleef et mon sentiment envers "Le retour de Sabata" est une déception. Autant l'univers et les gadgets de l'original m'avait bien plu, autant ce film, qui met un pointillé sur l'humour, semble trop kitsch et ne m'a pas fait rire une seconde. Lee Van Cleef ne semble pas doué pour la comédie et le coup de plusieurs tirs à l'elastique à répétition commençait à me saouler. Cependant, je lui attribue une étoile pour la dernière demi-heure et notamment la scène de fusillade de la fin qui sauve le film de la médiocrité. Comme quoi, se faire de l'argent facile n'apporte pas la qualité globale du film
AMCHI
Autant j'avais trouvé le 1er Sabata nul autant Le Retour de Sabata m'a beaucoup plu, il s'avère un bon western spaghetti. Ce western comporte de bonnes fusillades et notamment un excellent duel en plein milieu du film.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse