Un conte qui n'avait, enfant, retenu mon attention que par le thème musical de Prokofiev. Mais les premières images animées subjuguent et révèlent très vite, une véritable exigence du détail, autant sonore que visuel; Peut-être trop de détails visuels toutefois, comme le respect d'une énonciation cinématographique dans le mouvement - a noter la rencontre entre l'enfant et l'illusionniste- qui est difficile à mettre en oeuvre et peut parfois dénoter, entre cette exigence du détail et les saccades révélées. Mais au delà d'un rendu authentique et magistralement mis en scène, c'est dans la première minute qu'on sait que notre attention sera retenue par la rigueur sonore. Une valeur ajoutée par une synchro parfaite qui appuie l'appréciation du doublage sonore, jusqu'au moindre cliquetis d'un trousseau de clés. Le doublage peu à lui seul révéler le caractère d'un des personnages - le chat - et par un miaulement peu naturel, prend son sens et révèle une nonchalance. Une fluidité sonore donc, plus que visuelle, mais un travail exigeant et remarquable.