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Un visiteur
4,0
Publiée le 19 mars 2012
Une très belle surprise que "Pàjaros de Papel", signé Emilo Aragon, vedette espagnole, le film retrace l'histoire d'une troupe de comédiens et l'action se situant juste après la guerre civile espagnole (1940), à noter le prologue, les premières scènes du film se situent en 1939 pour faire connaissance avec Jorge Del Pino, un des comédien de la troupe. Un an après une absence remarquée, Jorge revient dans la troupe, rejoint son partenaire scénique Enrique et par hasard les deux compères vont avoir la tâche de s'occuper de Miguel, un enfant orphelin (ou presque) désirant devenir comédien. Je ne m'attarde pas plus sur l'intrigue par peur de Spoil, mais sachez que malgré un rythme lent parfois trop, le destin des personnages nous portent vers un des meilleur final qu'il m'ait été permis de voir, sortez les mouchoirs et préparez vous à avoir de l'action, les dernières 20minutes sont bouleversantes et surprenantes. Le film met à son crédit un excellent casting emmené par Imanol Arias, dont le jeu m'a rappelé Al Pacino (aller savoir pourquoi) et un Lluis Homar fantastique, qui fait parti des acteurs à la Robin Williams faisant passer le spectateur du rire aux larmes en quelques secondes. Bref, n'hésitez plus, si vous avez l'occasion de regarder ses cocottes en papier, allez y, le spectacle en vaut le coup d'oeil, la photographie est vraiment plaisante.
Pajaros de papel (Cocottes en papier) le premier film de Emilio Aragon. Ce dernier, bien que débutant dans la réalisation, n'est pas tout jeune : il est né en 1959. Présentateur de télévision, musicien (Bach to Cuba), chanteur, acteur, il s'est trouvé pour cette production à la tête d'un budget considérable, ce qui se voit nettement à l'écran. Les décors, costumes, véhicules et diverses reconstitutions sont en effet tout à fait crédibles - presque trop.
L'action se situe au lendemain de la guerre civile. Nous suivons une troupe d'artistes tentant de survivre. Les morts et disparus de la guerre sont encore bien présents, la résistance au franquisme tente de s'organiser. Le film montre des choses intéressantes, mais le fait avec une lourdeur et un académisme un peu glaçant. Le film ressemble donc à un téléfilm de haute qualité, à une reconstitution d'époque froide et bien léchée (du genre de celle de La princesse de Montpensier).
Certains y trouveront leur compte, et le film a déjà séduit le grand public (2 nominations aux Goyas, prix du public à Montréal), pour ma part ses tics de mise en scène (une utilisation forcenée du lent travelling latéral) et son insistance maladroite à tenter de nous tirer des larmes m'ont laissé plutôt de marbre.
J'ai tout de même bien aimé les deux acteurs principaux : Imanol Arias (vu dans les premiers Almodovar) et Lluis Homar, très bon (vu dans Les yeux de Julia). D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Dans une Espagne post-Guerre Civile et au début de la dictature Franquiste, Emilio Aragon nous fait suivre une troupe de comédiens qui continuent leurs représentations. Mais quand Jorge del Pino réintègre la troupe un an après la mort de sa femme et de son fils dans un bombardement tout va changer... Un joli premier film très bien mis en scène par Emilio Aragon et emmené par un excellent casting avec à sa tête Imanol Arias bluffant. Une nouvelle preuve que le cinéma espagnol devrait plus souvent atterrir sur nos écrans.