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    Au coeur de l'Océan
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    elriad
    elriad

    442 abonnés 1 872 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2016
    chacun sait que l'adaptation d'un roman ne permet jamais de ressentir ce que les mots peuvent offrir d'imagination sans limite au lecteur, mais cette adaptation, sans être d'une force extraordinaire, permet au spectateur une plongée dans l'univers de Herman Melville, et au pire, donne envie de se plonger dans sa littérature. Photo, lumière,effets spéciaux et acteurs défendent honorablement ce long sans mériter aucunement de critique assassine...
    Flaw 70
    Flaw 70

    264 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Deux ans après l'excellentissime Rush, Ron Howard retrouve Chris Hemsworth pour cette fois-ci nous raconter l’histoire vraie derrière le roman Moby Dick de Herman Melville. Le réalisateur n’a pas du trop tergiverser pour y voir une œuvre dans laquelle il pourrait s’épanouir ayant toujours aimé raconter les histoires tellement incroyables qu’elles en dépassent la condition d’homme. Et si en plus ces histoires sont emprunts de la réalité il parvient à être à son meilleur pour livrer un grand moment de cinéma comme il avait pu le faire avec son précédent film ou encore l’admirable Frost/Nixon. Tous les éléments sont donc réunis pour qu’In the Heart of the Sea soit le long métrage ultime du metteur en scène que ce soit en termes d’ambition, d’ampleur mais aussi d’esthétisme. Sauf que le film sera très vite rattrapé par ces nombreux défauts, et même si il est loin du naufrage, il ne sera pas aussi satisfaisant que ses mirobolantes promesses. La faute reviendra principalement aux lourdeurs du scénario qui va se jouer en deux temps. Premièrement, on sera face à une œuvre quasiment biblique, qui montre le combat de l’infiniment petit, à savoir l’Homme, face à l’immensément grand, la nature. Le récit prend donc très vite des contours écologiques qui sont indéniablement louables, permettant de montrer les différentes facettes de la chasse à la baleine, ici à la fois un sport euphorisant qui rapproche, une quête de domination de l’homme sur la nature et aussi un acte barbare et cruel qui se doit d’être puni. Alors que les deux premiers thèmes sont plutôt traités avec discrétion et intelligence et viennent habilement faire écho au troisième, ce dernier devient très vite pompeux dans sa manière d’être appuyé que ce soit par la mise en scène ou l’écriture, ces aspects du récit vont simplifier les choses par la providence divine et ont tendance à agacer. Ensuite le récit sera aussi profondément ancré dans la rivalité humaine, ici symbolisé à travers deux hommes, le capitaine et son second, faisant d’In the Heart of the Sea, une suite spirituelle à Rush, la rivalité et les méthodes divergentes entre les deux hommes rappellent instantanément ce qui faisait le cœur de la relation entre Lauda et Hunt dans son précédent film. Cela forme une continuité appréciable dans la filmographie du réalisateur qui poursuit ses thématiques avec l’aide du scénariste Peter Morgan avec qui il avait collaboré sur son dernier film ainsi que sur son Frost/Nixon. Ici cette dualité entre les deux hommes est clairement l’aspect le plus intéressant du récit mais aussi le moins exploité. On vit l’histoire à travers le témoignage d’un jeune mousse de l’équipage de l'époque qui conte son aventure à Herman Melville qui travaille alors sur l’écriture de son Moby Dick. Ce choix de narration devient très vite un autre gros problème du scénario car il alterne de manière régulière entre les scènes avec l’équipage du Essex dans le « passé » et les scènes de conversations entre l’écrivain et le dernier rescapé dans le « présent », venant à plusieurs reprises casser le rythme de l’aventure. Préférant s’intéresser à la chasse de baleine et faisant du naufrage son point d’orgue, sans pour autant accorder trop d’importance au combat contre le cachalot blanc qui est finalement anecdotique et expédié. Le film va quelque peu négliger la période de survie de l’équipage, se servant de sa structure narrative pour faire de nombreuses ellipses et passer sous silence la noirceur et les aspects les plus anxiogènes de cette histoire. Ce qui aurait dû être le cœur de l’œuvre n’est en fait qu’un post-scriptum en bas de page, toute la dimension psychologique est quasiment oubliée au profit de l’efficacité et de l’accessibilité de l’ensemble pour un vaste public. On est donc en face d’un récit exaltant mais désincarné qui ne suscite jamais l’effroi et le vertige qu’il aurait dû susciter. De plus toute les scènes avec l’écrivain sont maladroitement écrites et peinent à convaincre notamment dans la manière d’ajouter la femme du rescapé dans le récit, qui semble forcée et grossière offrant quelques passages assez agaçants. Tout ça reste quand même contrebalancé par les scènes dans le « passé » qui malgré un sentiment de survol par moments, se montrent efficaces et solidement écrites que ce soit dans les dialogues ou les relations entre les personnages qui arrivent à convaincre et à impliquer le spectateur en seulement quelques instants. Le casting est pour beaucoup dans l’attachement que l’on peut avoir avec les personnages, tous font un travail incroyable et sont suffisamment connus pour susciter très vite la sympathie. Chris Hemsworth est encore une fois excellent et plein de charisme dans un rôle qu’il maîtrise à la perfection mais ici c’est vraiment le jeune Tom Holland qui impressionne. S’apprêtant d’ailleurs à rejoindre Hemsworth chez les super-héros Marvel, il prouve ici que c’est un acteur sur qui on pourra compter et qui fait preuve d’une densité de jeu assez incroyable, il est très bon dans chacune des facettes de son personnage. On notera aussi un Brendan Gleeson toujours aussi juste malgré des scènes bancales donnant la réplique à un très bon Ben Whishaw, sans oublier Cillian Murphy dans un rôle assez discret mais qui impressionne toujours autant par l’intensité de son jeu. Le seul et unique bémol viendra peut-être de Benjamin Walker qui a tendance à en faire un peu trop dans son prestation de capitaine acariâtre. La mise en scène de Ron Howard, malgré quelques effets un peu trop appuyés, est fabuleuse et d’une densité folle. Arrivant à attirer l’œil de manière habile sur les détails les plus importants permettant de créer une œuvre à la symbolique bien pensée et subtile. Il utilise différentes focales pour accentuer l’aspect irréel voire cauchemardesque de son récit faisant de l’ensemble quelque chose de visuellement exaltant, jouant sur les plongées et contre-plongées pour accentuer la lutte entre l’homme et la nature, utilisant habilement la profondeur de champs et les échelles de grandeur arrivant à nous faire ressentir un sentiment de d’étouffement au milieu de ses grandes étendues d’eau et de vide. La mise en scène est donc appliquée et possède de nombreuses idées virtuoses même si elle n’est pas techniquement parfaite. Certains fonds verts sont visibles gâchant parfois certains effets de gigantisme et le montage donne à l’ensemble un rythme en dents de scie, certaines longueurs se font trop ressentir. La photographie est saturée, donnant un effet jaunâtre et maladif à l’oeuvre et est étonnamment efficace s’accordant à merveille avec le récit et permet quelques plans sublimes, étant aussi accompagné d’un score musical inspiré et accrocheur. In the Heart of the Sea est un film réussi mais indéniablement décevant quand à ses belles promesses, sur le papier tout était réunis pour en faire une oeuvre forte, primitive et marquante. Au final on est face à un bon divertissement, efficace et visuellement superbe mais souvent lourd et approximatif. Devant être l’apothéose de la collaboration entre Peter Morgan et Ron Howard, on est plus face au plus faible opus de leur trilogie malgré de sublimes et fulgurantes visions de cinéma. Le spectacle est cependant hautement regardable et recommandable par ce casting qui incarne magistralement ce récit malgré tout solide et superbement emballé par la mise en scène d’Howard.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    220 abonnés 2 876 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2018
    Des moments de bravoure décrits avec maestria, avec un Ron Howard, faiseur habile , très inspiré par les eaux et leurs immensité, entouré d'un casting cinq étoiles. Seul l'ivresse nous manque quand le récit s'en trouve limité à ses seules frontières. Moby Dick prend toutefois une autre dimension et les images sont démesurées.
    pfloyd1
    pfloyd1

    136 abonnés 2 120 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2016
    Moby dick nage dans le bohneur, on est dans la superproduction et les effets speciaux démentiels. L'histoire de la rencontre est narrer par l'un des survivants d'une longue chasse à la baleine qui a mal tournée et l'on peut dire que celle ci est bien mouvementée. On rentre dans le film tant l'action est vivante, réelle, ça sent la poussière, le bois, la mer; bienvenue à bord pour une chasse qui durera des mois. Les acteurs jouent très bien, d'une crédibilité sans faille (ce n'est pas une chasse au trésor avec Gerard Jugnot..désolé), la bande son, digne d'une superproduction et la réalisation sont soignée. On sent bien que l'on a voulu faire les choses en grand, aussi impressionnantes que moby dick elle même. Cependant, ce n'est pas dans un conte pour enfant, cet aventure est pensée pour les grands , d’abords. Dommage que l'aventure soit si longue, il aurait mérité 4 étoiles avec une petite demie heure de moins.
    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 149 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2022
    Un bon film d'aventure pour une période de fêtes . Ni plus, ni moins . Une narration correcte pour un film qui se regarde . Pour autant , images et photos parfois blafarde . Effets numériques et fond d'écran (port ..) pas toujours au top . De nombreuses longueurs ou lenteurs dans la mise en scène ! On a même droit à un pâle pamphlet écologique !
    Maxime F
    Maxime F

    43 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2016
    Très sympathique malgré quelques longueurs. Bien interprété, assez bien réalisé, le film n'a pas de gros défauts en soi mais ne laisse pas non plus une impression incroyable. Ça ne sera surement pas un grand classique mais ça reste plaisant a voir.
    jaggg
    jaggg

    23 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    O capitaine, mon capitaine….
    Voici un récit dramatique, épique, digne de Homère. On en apprend tout un rayon sur ce qu’est la chasse à la baleine. Certes, le métier de pêcheur est difficile. Mais ça n’a aucune mesure avec ce qu’est la traque des cétacés, puis la chasse particulièrement dangereuse au harpon de l’animal gigantesque (notre cachalot blanc fait… 30 m !) face à une poignée de créatures minuscules ballotées sur une coque de noix qu’un seul coup de queue peut envoyer par le fond à tout moment. L’abattage qui suit est tout sauf une partie de plaisir, quand l’équipage doit découper la bête et ici on plonge, dans le sens littéral du terme, dans les entrailles du métier de chasseur de baleine qui est d’extraire du « monstre marin » la précieuse huile nécessaire à l’éclairage et au chauffage. Entre autres…

    L’aventure puis les tragédies de ces hommes embarqués sur l’Essex les marqueront à jamais, quand de chasseurs ils deviennent gibier.

    Un peu longuettes, les scènes où le vieux Thomas Nickerson (ex-jeune moussaillon ayant survécu à ce cauchemar) n’arrive pas à se décider s’il va raconter l’histoire à l’écrivain Herman Melville. Mais cela reste un bon et beau film d’aventure où les moments de tension ne manquent pas.
    Marvelll
    Marvelll

    88 abonnés 295 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2015
    En toute franchise, je m’attendais à mieux. Car si les apparitions de « Moby Dick » sont des grands moments de cinéma par leur côté jouissif, le récit reste trop classique et n’offre pas de réelles surprises. Il devient même légèrement ennuyant dans son dernier tiers. Il n’empêche que ça reste un bon film à voir au cinéma.
    Guimzy
    Guimzy

    173 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    Ce film va obligatoirement faire des mitigés. Normal, on est dans du pur cinéma américain, qu'il s'agisse des personnages ou de de l'histoire romancée. Mais ce qui frappe quand on regarde Au coeur de l'océan, c'est le véritable sens du spectacle qu'à Ron Howard.

    A mi-chemin entre Master and Commander : De l’autre côté du monde et En plein tempête, le projet porté par la Warner Bros. avait une ambition assez folle. Le choix de le confier au Ron Howard post Rush était tout à fait logique. Ce type d’histoire correspond parfaitement à ses envies de raconter ces histoires d’hommes qui vont au-delà de leurs propres limites, quitte à perdre beaucoup (et même la vie). On repense forcément à Apollo 13 ou De l’ombre à la lumière et l’on attendait avec impatience à la vue des premières bandes-annonces. Et le premier point fort qui marque, c'est évidemment l'esthétique du film, très propre. La première heure d’Au cœur de l’océan réussit à nous replonger dans une époque pas si éloignée de la notre où le pétrole n’avait pas encore été découvert et l’huile de baleine le remplaçait alors à toutes sortes de fonctions dans la quotidien de l’humanité. Malgré une qualité d’incrustation des effets visuels sur fonds verts qui varie nettement d’un plan à l’autre, le cinéaste parvient à lancer ses scènes avec un vrai souffle d’épique et d’aventure. Il retranscrit parfaitement les risques encourus par ces marins de l’époque sur ces barques prêtes à chavirer au milieu des bancs de cachalots, tout en l’achevant sur une note amère. L’exaltation de la chasse laisse alors la place à la déchirante agonie d'un cachalot depuis les yeux du jeune Thomas Nickerson.

    En dehors du visuel, c'est aussi superbement bien filmé. Certains grands-angles provoquent un effet très classe sans parler des plans qui varient sur le bateau et pendant la survie de l'équipage. Tout cela donne place à un véritable spectacle cinématographique que Ron Howard nous envoie en pleine face. L'arrivée du grand cachalot (dont l'apparition nous fait facilement penser aux Dents de la mer) est d'autant plus spectaculaire. Je l'aurais même vu plus gros encore. Vient alors la seconde partie du film : la survie de l'équipage, dont certains ont été déçus car la folie ne semble pas assez présente. L'instinct de survie est beaucoup plus poignant et les personnages sont beaucoup plus forts et attachants quand ils ne sombre pas facilement dans la folie. C'est là qu'Au coeur de l'océan fait fort car on est en totale empathie avec les survivants et on souffre avec eux, on arrive presque à s'identifier nous-même. Si la folie l'avait emporté, ça aurait gâché une partie de ce spectacle.

    En parlant de ça, il faut tout de même avouer que scénaristiquement c'est loin d'être parfait. Certaines scènes viennent un peu plomber l’atmosphère, et d'autres sont assez niaises et manquent de subtilité. C'est assez maladroit et c'est dommage car ça nous fait sortir de ce film, au final assez poignant, qui nous dépayse complètement pendant 2 heures.
    virnoni
    virnoni

    102 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2015
    Très bon film d'aventure qui a 2 sujets : la course aux baleines, à l'avidité et une autre histoire, plus humaine, qui m'a plus touché, la survie dans l'océan d'hommes, pourchassés par la nature elle-même, à travers un immense cachalot. Mention à Chris Hemsworth, de plus en plus charismatique et impressionnant.
    La première partie est pour moi trop longue (mise en route, chasse à la baleine, "guerre" de pouvoir entre les capitaines....). La 3D me semblait laide même si bien faite.
    Puis, petit miracle, avant que l'ennui ne pointe son nez : le récit devient plus profond (sans jeu de mot ahahah!). Les hommes se dévoilent dans l'aventure et le danger, au portes de la mort. La nature les rappellent à l'ordre et le message est clair : les hommes seront punis face à leur arrogance et avidité. On assiste à une histoire alors plus sensible, difficile, de courage et de dignité. J'ai aussi bien aimé l'histoire en parallèle, celle que vit le narrateur, luttant contre ses démons et se libérant enfin face à l'écrivain de Moby Dick.
    C'est donc 2 films en un. C'est très bien fait, visuellement souvent épique et impressionnant. La musique est puissante, les interprètes parfaits (surtout dans la 2ème partie). A voir.
    Le Français Glacé
    Le Français Glacé

    30 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2017
    Au cœur de l'océan réalisé par Ron Howard en 2015.
    *Les points que j'ai appréciés →
    • Le visuel réaliste
    • La belle histoire

    *Les points que je n'ai pas appréciés →
    • Les personnages (manque de charisme)
    • Le fait qu'il manque une scène forte qui marque

    *Conclusion →
    J'ai aimé, c'est une belle histoire maritime. 7/10.
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    26 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2017
    C'est la seconde collaboration entre Chris Hemsworth et Ron Howard. Après le trépidant et sensationnel Rush, In the Heart of the Sea est certainement un film plus académique dans la forme, mais on se laisse emporter par cette histoire qui ne manque pas d'actes de bravoures. On retrouve la fougue des films hollywoodiens des années 30 et 40 comme L'Aigle des mers (The Sea Hawk) ou Captain Blood de Michael Curtiz avec Errold Flynn. D'ailleurs Chris Hemsworth fait penser à son illustre compatriote prédécesseur Errol Flynn. C'est un joli hommage que rend Ron Howard à ce genre de productions. Bien sûr à notre époque on se sent mal à l'aise avec cette chasse au cachalot (on estime autour de 200 000 le nombre de cachalots tués par les chasses au XVIII siècle, et c'est encore pire après 1945 avec pas moins de 770 000 cachalots tués). Alors forcément on est du côté du cachalot, même si le film explique bien la façon de penser des gens de l'époque et le parallèle entre l'huile de cachalot et le pétrole aujourd'hui.
    Gouchou
    Gouchou

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2016
    Beaucoup de scepticisme et même de méfiance autour de ce film qui ose s'attaquer à la légende de Moby Dick. Ce roman que nous avons tous lu, écrit par Herman Melville au milieu du XIXème siècle. Ce classique de la littérature ne pouvait objectivement pas échapper à une adaptation cinématographique. C'est maintenant chose faite grâce à Ron Howard. Ce réalisateur a prouvé une fois encore tout l'étendu de son talent en réussissant une très belle adaptation dans laquelle il n'a pas lésiné sur les effets spéciaux et le résultat est stupéfiant.

    Pour raconter l'histoire de Moby Dick, Ron Howard a choisi d'utiliser Herman Melville lui même. On découvre l'auteur à la recherche d'une histoire ou plutôt d'une légende. Il se rend chez un ancien baleinier qui est le dernier survivant d'un équipage victime de la fureur de la baleine tueuse d'hommes. Le réalisateur a utilisé une technique de narration très utilisée au cinéma, puisque l'on vit l'histoire de Moby Dick au travers du récit qu'en fait ce témoin à Herman Melville. Le réalisateur s'autorise des allers et retours entre l'histoire de Moby Dick et le narrateur et la relation qui se tisse entre lui et Herman Melville. Au coeur de l'Océan nous renvoie à l'époque de l'âge d'or des baleiniers, au début du XIXème la graisse de baleine est une ressource indispensable pour s'éclairer et pour bien d'autres utilisations. C'est dans ce contexte qu'on suit un jeune baleinier qui n'a qu'un désire : devenir capitaine. Mais n'étant pas un garçon de bonne famille, il doit accepter de rester second et de laisser sa place à un jeune homme d'un meilleur rang mais qui n'a aucune idée de la manière dont fonctionne la chasse la baleine. La relation entre ces deux hommes rythme le film, entre rivalité, admiration, haine et incompréhension, la dynamique de cette relation évolue tout au long de l'histoire. L'autre personnage principal de ce film est bien sûr la baleine, Moby Dick. Cette dernière protège les siens et oblige les hommes à se remettre en question et à s'interroger sur la domination de l'homme sur la nature.

    Pour ce film Ron Howard s'est offert un casting incroyable, chaque visage du film est familier, on ne trouve que des acteurs et des actrices très connus. Chris Hemsworth dans le rôle principal de Owen Chase, Cillian Murphy (Batman, Peaky Blinders), Benjamin Walker, Frank Dillane (Fear the Walking Dead), Ben Whishaw (Les suffragettes, The Danish Girl), Brendan Gleeson (Gangs of New York, Troie, Harry Potter, etc), Michelle Fairley (Game of Thrones, Suits), bref un vrai régal pour les yeux. Sans grande surprise tous sont excellents.

    Les effets spéciaux sont grandioses et donnent un côté épique à ce long métrage. Les décors, les costumes, la photographie tout est juste. Au coeur de l'océan n'a pas eu le succès qu'il mérite selon moi et je le recommande vivement aux fans de Moby Dick mais aussi à ceux qui n'ont pas eu la chance de lire ce chef d'oeuvre
    Eric T
    Eric T

    4 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    J'attendais beaucoup de ce film pour 2 raisons :
    La première, il s'agit du dernier Ron Howard, le génial Ron Howard qui a toujours été habile derrière la caméra. Une valeur sûre d'Hollywood aux multiples succès dans des registres cinématographiques bien différents.
    La deuxième est plus personnelle, la mer, ou plutôt la mer et un monstre (Oui je suis passionné par "les dents de la mer" et je ne compte pas me soigner !!)
    Le mélange détonne un peu, presque, enfin c'est conforme. Oui on retrouve l'obsession d'Howard pour les détails, sont coté méticuleux poussé à l'extrême dans tous les plans, les décors impeccables et l'ambiance d'époque fidèle mais, il manque quelque chose. Pourquoi la mayonnaise n'est elle pas savoureuse ?
    C'est peut être dû au scénario un peu facile, au manque de charisme des acteurs ( On n'a pas fait mieux sur l'eau depuis Marlon Brando et Trevor Howard en 62) ou peut être tout simplement qu'on n'est jamais surpris. Voilà c'est surtout ça, on s'attend à voir ce film, on le voit et on se dit c'est fait, c'est conforme à ce qu'on attendait.
    Mais le cinéma pour être chef d'œuvre doit aussi nous surprendre, nous fasciner, nous hypnotiser pour que longtemps la saveur d'un film arpente les méandres de notre esprit.
    13/20 et pour Ron Howard, c'est un peu juste.
    tibelnet
    tibelnet

    4 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2016
    Une réalisation sublime pour une histoire à l'intérêt en demi teinte ou les péripéties ne sont pas à la hauteur de l'épopée...
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