L'histoire vraie qui a inspiré Moby Dick avec un gros cachalot et du cannibalisme. Chris Hemsworth (Thor) crève l'écran et montre qu'il possède aussi des talents d'acteurs. Les scènes de chasse à la baleine sont bien réalisées. Ce film correspond exactement à la filmographie de Ron Howard, des films bien ficelés, de bonnes histoires et une réalisation correcte mais sans atteindre des summums.
Une belle et spectaculaire histoire adaptée d'un des 10 plus grands romans du XIXeme siècle. Basé sur des faits réels, Ron Howard a su mélanger aventure, Histoire, documentaire, suspense, émotions et beauté de l'image. Un bon et long moment.
C'est la seconde collaboration entre Chris Hemsworth et Ron Howard. Après le trépidant et sensationnel Rush, In the Heart of the Sea est certainement un film plus académique dans la forme, mais on se laisse emporter par cette histoire qui ne manque pas d'actes de bravoures. On retrouve la fougue des films hollywoodiens des années 30 et 40 comme L'Aigle des mers (The Sea Hawk) ou Captain Blood de Michael Curtiz avec Errold Flynn. D'ailleurs Chris Hemsworth fait penser à son illustre compatriote prédécesseur Errol Flynn. C'est un joli hommage que rend Ron Howard à ce genre de productions. Bien sûr à notre époque on se sent mal à l'aise avec cette chasse au cachalot (on estime autour de 200 000 le nombre de cachalots tués par les chasses au XVIII siècle, et c'est encore pire après 1945 avec pas moins de 770 000 cachalots tués). Alors forcément on est du côté du cachalot, même si le film explique bien la façon de penser des gens de l'époque et le parallèle entre l'huile de cachalot et le pétrole aujourd'hui.
Un film à découper en plusieurs parties, toutes plus intéressantes les unes que les autres. D'abord il y a les relations tumultueuses entre un capitaine et son second. Ensuite l'attaque de la baleine, puis la recherche de revanche. Enfin la survie pour sauver sa peau. Cette libre adaptation du "Moby Dick" de Charles Dickens ne manque pas d'intensité ni de rythme. Mais il manque un peu de souffle épique, pour faire basculer le film de bon à très bon.
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3,5
Publiée le 2 février 2017
"In the Heart of the Sea" a eu la malchance de sortir à une semaine d'intervalle de "Star Wars Episode VII : The Force Awakens". Toutefois, ça ne l'empêche pas d'être une très belle odyssèe maritime qui s'inspire du fameux mythe de « Moby Dick » . Ok, la façon de narrer le film est classique (c'est du Ron Howard tout crachè) mais c'est super efficace et linèaire à part le fait que nous sommes dans une histoire imbriquèe dans une autre histoire! On fait rapidement connaissance avec les personnages de "In the Heart of the Sea" que sont le second capitaine Owen Chase (avec le beau Chris Hemsworth en marin aguerri), le lieutenant Matthew Joy et le jeune Thomas Nickerson, romancier à la recherche d'une histoire sensationnelle à raconter...et vèritable clè d'entrèe dans le rècit! Le spectateur est en quelque sorte un mousse qui s'immisce dans la vie sur le bateau, en apprenant à chasser la baleine avec une scène pour le moins intèressante à l'intèrieur de l'une d'entre elles! On vit avec l'èquipage, on a peur pour eux, on affronte une tempête et surtout on ressent l'envie de l'aventure et la peur des profondeurs avec la chasse immersive du grand cachalot blanc! Ce bateau nous paraissait impressionnant dans la première partie et qui finalement n'est qu'un vulgaire morceau de bois face à cette baleine gigantesque! Et suite à cela, on tombe dans une partie où l'on est plus dans la perte au milieu de l'ocèan et la survie! Bref, on est accrochè à l'histoire et on n'en redemande, avec une 3D qui remplit parfaitement son contrat! Bien plus spectaculaire que le classique sorti en 1956, rèalisè par John Huston, avec Gregory Peck dans le rôle du capitaine Achab...
Il y a de belles images mais côté scénario, c'est pas toujours la joie ! La première attaque du cachalot, on peut se dire que ça passe. La seconde est faite pour les aisances scénaristiques, surtout avec les nombreux bonds hors de l'eau qu'il fait. La chasse est assez bien faite et la récupération de l'huile aussi, surtout l'aspect nauséabond. Le final nous fait grâce de tomber dans les facilités scénaristiques et nous savons ce que deviennent la plupart des personnages. Un bon récit même si on s'attend à mieux.
Une première partie faite de scènes de mer impressionnantes puis, après l'apparition de la baleine, le film traine en longueur et décrit une survie longuette, manquant d'âme, pour des personnages auxquels on n'arrive pas franchement à s'intéresser.
Voilà un film qui, durant la première heure, est un excellent divertissement. On est plongé dans une quête maritime impressionnante et bien montrée. Malheureusement, la dernière partie du film est assez faible et ennuie légèrement. Au final, nous restons mitigé, un peu surpris par cette baisse d'intensité !!
Enfin un beau film ! Sur le plan humain, visuel et on est content de retrouver une belle histoire d'aventure au cinema. Dommage que ce film souffre du succès des blockbusters
Un bon divertissement auquel on se laisse facilement embarqué !! Les décors sont magnifiques, les scènes de naufrage sont très réussis !! Dans sa seconde partie, le film est vraiment intense avec de l'émotion !! Le casting est réussi notamment Chris Hemsworth que je trouve bon
Le récit trop haché nous empêche de s’attacher aux personnages. Laborieux mais un brin distrayant au début, le potentiel de la suite, vrai cœur du film, est hélas bâclé.
Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal
L’eau, la mer, l’océan, cet ensemble qui a toujours attiré l’Homme, et l’art s’en est donné à coeur joie. Et le grand écran en 2015 présente « In the Heart of the Sea » de Ron Howard (Apollo 13, Da Vinci Code…). Il s’agit d’une adaptation du livre du même nom, de Nathaniel Philibrick contant le naufrage d’un baleinier Essex, naufrage ayant également inspiré Moby Dick.
Un certain Mr Melville, écrivain, vient rencontrer un ancien naufragé de l’Essex Thomas Nickerson, afin de pouvoir en faire une nouvelle fiction. Après un léger accrochage dû au refus du naufragé, celui-ci entame finalement son récit. L’histoire contée, prend place en 1819, époque où l’industrie de l’huile de baleine était en plein essor. Le prix du barril d’huile de baleine atteint des prix records. L’Essex prend la mer, avec aux commandes, le Capitaine Pollard et son second Owen Chase. Triste destinée puisque le baleinier coule en 1820 suite à une attaque d’un cachalot. L’équipage contraint de quitter navire va connaître alors 90 jours de survie, où tous seront mis à l’épreuve.[LIRE LA SUITE]
Le trailer était alléchant et le travail récent de R. Howard, qui s'éloignait de plus en plus des travaux commerciaux et commençait à travailler en profondeur sa forme, donnait beaucoup d'espoir pour un film aux visuels stupéfiants. Le studio ambitionnait aussi de mettre le film dans la course aux Oscars mais il semblerait bien que ni Howard ni la Warner n'ai réussit à tirer quelque chose de valable. Alors certes, le film n'est pas mauvais, très loin même d'être un navet, mais il est un peu raté dans le fait que sa partie survival manque un peu d'intensité. Pour autant, Howard a fait le choix de garder une certaine ligne directrice et visuellement, c'est réussi, cohérent et ça possède un vrai charme. Dans les scènes spectaculaires ou plus largement, durant la partie en plein mer, lui et son directeur photo A. Dod Mantle nous vrillent la rétine avec des plans d'une beauté visuelle à tomber par terre, le tout mis en valeur par un découpage sensitif qui nous immerge véritablement dans le quotidien du baleinier. Les acteurs sont également brillants et signent pour certains des compositions dignes d'éloges. Il manque au tout un petit grain de folie, un petit truc indéfinissable qui en ferait un classique instantané qui aurait réussi à s'emparer de son sujet. Il en reste un film beau, impressionnant, avec des effets spéciaux réussis et quelques séquences renversantes. D'autres critiques sur
Film qui démontre bien les conditions des marins à l'époque. Un métier très difficile pouvant mener à la mort. ET à nouveau à la fin, les pressions pour ne pas que la vérité éclate. Le monde ne change que très peu finalement. Bon film