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Cinemadourg
784 abonnés
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3,0
Publiée le 16 décembre 2021
Le réalisateur Ron Howard (Backdraft, Horizons lointains, Apollo 13, Un homme d'exception, Da Vinci Code, Anges et démons...) nous propose ici de se plonger (c'est le cas de le dire) dans une aventure maritime au milieu du 19ème siècle autour du continent américain. Quelques chasseurs de baleines, partis en mer pour faire fortune à la recherche d'une huile si convoitée à l'époque, se retrouvent un jour confrontés à un cachalot blanchâtre gigantesque qui va couler leur navire et les traquer dans l'océan... Si l'histoire n'est pas ennuyeuse et les effets spéciaux de bonne tenue, on aurait aimé des personnages un peu plus étoffés et des émotions plus fortes pour un film de cette envergure... Divertissant mais pas plus.
Ron Howard adapte le roman "In the Heart of the Sea" lui-même inspiré des évènements réels qui se sont déroulés en 1819-1821 lors de la campagne du baleinier Essex. Des faits qui ont eux-mêmes inspirés le romancier Hermann Melville pour son roman "Moby Dick" (1851) donc insistons et soyons clair, ce film n'est pas un énième "Moby Dick" mais un film historique tiré des faits réels. Cependant le film reste une fiction puisque de nombreuses parties restent imaginaires. Dommage car c'et ce qui donne plusieurs incohérences. Néanmoins Ron Howard signe là un film dense qui réunit tous les paramètres d'un bon drame d'aventure à défaut d'être surprenant.
Ce film va obligatoirement faire des mitigés. Normal, on est dans du pur cinéma américain, qu'il s'agisse des personnages ou de de l'histoire romancée. Mais ce qui frappe quand on regarde Au coeur de l'océan, c'est le véritable sens du spectacle qu'à Ron Howard.
A mi-chemin entre Master and Commander : De l’autre côté du monde et En plein tempête, le projet porté par la Warner Bros. avait une ambition assez folle. Le choix de le confier au Ron Howard post Rush était tout à fait logique. Ce type d’histoire correspond parfaitement à ses envies de raconter ces histoires d’hommes qui vont au-delà de leurs propres limites, quitte à perdre beaucoup (et même la vie). On repense forcément à Apollo 13 ou De l’ombre à la lumière et l’on attendait avec impatience à la vue des premières bandes-annonces. Et le premier point fort qui marque, c'est évidemment l'esthétique du film, très propre. La première heure d’Au cœur de l’océan réussit à nous replonger dans une époque pas si éloignée de la notre où le pétrole n’avait pas encore été découvert et l’huile de baleine le remplaçait alors à toutes sortes de fonctions dans la quotidien de l’humanité. Malgré une qualité d’incrustation des effets visuels sur fonds verts qui varie nettement d’un plan à l’autre, le cinéaste parvient à lancer ses scènes avec un vrai souffle d’épique et d’aventure. Il retranscrit parfaitement les risques encourus par ces marins de l’époque sur ces barques prêtes à chavirer au milieu des bancs de cachalots, tout en l’achevant sur une note amère. L’exaltation de la chasse laisse alors la place à la déchirante agonie d'un cachalot depuis les yeux du jeune Thomas Nickerson.
En dehors du visuel, c'est aussi superbement bien filmé. Certains grands-angles provoquent un effet très classe sans parler des plans qui varient sur le bateau et pendant la survie de l'équipage. Tout cela donne place à un véritable spectacle cinématographique que Ron Howard nous envoie en pleine face. L'arrivée du grand cachalot (dont l'apparition nous fait facilement penser aux Dents de la mer) est d'autant plus spectaculaire. Je l'aurais même vu plus gros encore. Vient alors la seconde partie du film : la survie de l'équipage, dont certains ont été déçus car la folie ne semble pas assez présente. L'instinct de survie est beaucoup plus poignant et les personnages sont beaucoup plus forts et attachants quand ils ne sombre pas facilement dans la folie. C'est là qu'Au coeur de l'océan fait fort car on est en totale empathie avec les survivants et on souffre avec eux, on arrive presque à s'identifier nous-même. Si la folie l'avait emporté, ça aurait gâché une partie de ce spectacle.
En parlant de ça, il faut tout de même avouer que scénaristiquement c'est loin d'être parfait. Certaines scènes viennent un peu plomber l’atmosphère, et d'autres sont assez niaises et manquent de subtilité. C'est assez maladroit et c'est dommage car ça nous fait sortir de ce film, au final assez poignant, qui nous dépayse complètement pendant 2 heures.
Un film avec un très beau visuel, avec deux parties distinctes , l'une pour la chasse au cachalot et l'autre pour la survie , cependant j'ai trouvé ce film entre deux eaux ( désolé pour le jeu de mot ) justement entre un récit de faits réels de survie et un conte fantastique, au final on navigue un petit peu entre les deux
Un moment agréable devant ce film offrant des images impressionnantes et des scènes d'action très bien tournées. Après, on reste un peu sur sa faim côté scénario et envergure des personnages..
Qui est partant pour une bonne vieille partie de pêche à la baleine aussi gigantesque que ses portées métaphoriques ?
Plutôt qu'une nouvelle adaptation de "Moby Dick", Ron Howard choisit de nous raconter "l'histoire derrière l'histoire", c'est à dire le récit a priori véridique du navire Essex et de son équipage qui, en 1821, ont croisé la route d'un cétacé au caractère bien trempé. À l'écran, ces faits prennent la forme d'une confession du dernier survivant de l'Essex à un certain Herman Melville persuadé qu'il tient, à travers cette histoire, son futur chef-d'œuvre littéraire.
Cette façon d'aborder le mythe de Moby Dick a autant de qualités que de défauts : si l'aspect "véridique" (et donc qui se veut réaliste) de ce récit renforce un peu plus la fascination que l'on peut avoir pour cet équipage confronté à un cachalot blanc qui a visiblement une dent contre les humains qui massacrent ses congénères, il empêche hélas cette histoire d'avoir autant de possibilités d'interprétation que le célèbre livre de Melville, la réduisant à sa plus simple portée : l'aventure humaine.
Mais une aventure humaine ô combien passionnante et éprouvante traversée de moments saisissants que la caméra de Ron Howard sait véritablement mettre en relief et portée par un duo antagoniste Chris Hemsworth/Benjamin Walker en grande forme ( mais peut-être pas exploité à son maximum).
Un autre souci réside dans la construction très classique en flashbacks du récit entraînant toute une série de va-et-vient temporels qui ne vont avoir de cesse de casser le rythme du film et de l'empêcher d'insuffler le souffle épique qui aurait dû le traverser en permanence. De plus, ce sentiment de progression en dents de scie du long-métrage sera renforcé par un trop grand nombre de facilités agaçantes (une relation père/fils de substitution pas très subtile entre le narrateur et le héros, un personnage au combien irritant et aux réactions pas crédibles pour un sou (le cousin), etc) désamorçant constamment les moments où le film pourrait se complexifier davantage dans des directions plus intéressantes.
Au final, Ron Howard nous offre tout de même un indéniable vrai bon moment de cinéma "à l'ancienne" souvent captivant mais dont le classicisme l'enferme hélas dans le simple divertissement efficace aux sous-propos qui auraient mérité un meilleur développement.
O capitaine, mon capitaine…. Voici un récit dramatique, épique, digne de Homère. On en apprend tout un rayon sur ce qu’est la chasse à la baleine. Certes, le métier de pêcheur est difficile. Mais ça n’a aucune mesure avec ce qu’est la traque des cétacés, puis la chasse particulièrement dangereuse au harpon de l’animal gigantesque (notre cachalot blanc fait… 30 m !) face à une poignée de créatures minuscules ballotées sur une coque de noix qu’un seul coup de queue peut envoyer par le fond à tout moment. L’abattage qui suit est tout sauf une partie de plaisir, quand l’équipage doit découper la bête et ici on plonge, dans le sens littéral du terme, dans les entrailles du métier de chasseur de baleine qui est d’extraire du « monstre marin » la précieuse huile nécessaire à l’éclairage et au chauffage. Entre autres…
L’aventure puis les tragédies de ces hommes embarqués sur l’Essex les marqueront à jamais, quand de chasseurs ils deviennent gibier.
Un peu longuettes, les scènes où le vieux Thomas Nickerson (ex-jeune moussaillon ayant survécu à ce cauchemar) n’arrive pas à se décider s’il va raconter l’histoire à l’écrivain Herman Melville. Mais cela reste un bon et beau film d’aventure où les moments de tension ne manquent pas.
L histoire est intéressante et on plonge bien ds le scenario. La 3d ne sert a rien comme souvent ! La bande son est malheureusement peu existante... Le film est bien monté et la caméra est bien ds l action. Mais la photo est sale...effet volontairement vieilli surement. C est qqe chose qui m a empêché de pleinement apprécié ce film. Ca reste correct sur l ensemble et a voir😊
Malgré des limites budgétaires évidentes, des interprétations pas toujours à la hauteur (on a connu Chris Hemsworth plus inspiré) ou un scénario souffrant d’un déséquilibre dans son arc général -clairement plus fort dans sa première moitié que dans son tiers ayant laissé le meilleur derrière lui- Au Cœur de L’Océan reste néanmoins un solide divertissement, capable de convoquer une certaine puissance quand il s’illustre en beauté, capable d’apporter de la magie à ses images et de l’angoisse à ses situations les plus tendues, capable d’émouvoir aussi, notamment au détour des échanges intimistes entre les personnages de Ben Whishaw et Brendan Gleeson (formidable au passage) ponctuant le récit. A défaut d’être grandiose, du bel ouvrage, certes perfectible mais globalement plaisant, où Ron Howard démontre une fois de plus, ses talents de conteur.
Ce film de Ron Howard est bon mais n'est pas au niveau de certains autres films de sa filmographie. Le casting global est de qualité, le scénario est intéressant mais de la mise en scène ne semble pas optimal. Il y a trop de longueurs par moment dans le film et donc il n'est pas simple de le suivre efficacement de bout en bout.
Avant de visionner "Au coeur de l'océan" je ne m'attendais rien, je ne m'étais renseigné sur rien. Petit à petit, on découvre un casting de rêve. Que de talent ! Ensuite, on découvre les costumes et la reconstitution des années 1820, bateaux et tenues.. Pas mal du tout. Mais par contre, on déchante rapidement pour ce qui est de la caméra et de la réalisation : Les couleurs sont trop étranges et le scénario mal répartit. Si j'avais su qu'on aurait une heure de survie sur un bateau et des meurtres de baleine à plein tube, je ne sais pas si j'aurai regardé. spoiler: Le passage en trop viendra du moment où ils découvrent que la baleine les a suivi.. comme par hasard, au moment où ils découvrent la terre ferme. Ca faisait je ne sais combien de jour qu'il était en naufrage sur la mer et elle attaque au moment où ils trouvent leur bonheur. Quid. Enfin, dans son ensemble un bon film.
Ron Howard, qui s'est inspiré d'une histoire vraie pour réaliser un film assez ambitieux sur l'aventure du bateau qui a échoué pendant une traque au cachalot est superbe. En 1ère partie en tout cas. La mise en scène du bateau et son équipage face au cachalot sans pitié est remarquablement filmée malgré le manque de personnalité des différents acteurs. A chaque moment ou le cachalot tueur apparaît est époustouflant. Puis la deuxième partie arrive et la, le film perd de son charme, on se retrouve dans un film de survie banal. Dommage