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    Au coeur de l'Océan
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    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    327 abonnés 3 014 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2015
    Ron Howard propose un film d'aventures et de divertissement plutôt honorable : souci du détail dans la reconstitution historique, alternance entre le récit même, les scènes spectaculaires (guère appuyées par la 3D) et l'après naufrage... l'ensemble est tout de même inégal sur la durée (2h02...) et manque d'une réelle consistance pour émouvoir et impressionner!
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    110 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2015
    Les regards sont tous tournés vers le nouveau Star Wars en cette fin d'année, pourtant les studios n'hésitent quand même pas à lancer sur nos écrans quelques grosses cartouches pour ce dernier mois. Preuve en est avec le magnifique Steven Spielberg, Le Pont des Espions, et le Ron Howard, AU CŒUR DE L'OCÉAN. Si le premier est un grand réalisateur qu'on n'oserait contester, le second a tout du faiseur sans grand talent capable de quelques rares sursauts filmiques réjouissants mais, surtout, de projets tout juste passables. Dès lors, comment doit-on appréhender AU CŒUR DE L'OCÉAN ? Du grand spectacle nous contenterait ou peut-on en attendre plus de sa part ?

    C'est un drôle de film que livre Ron Howard, perdu entre plusieurs intentions dont l'illustration la plus flagrante est la construction du film, en trois parties. Raconter l'histoire sous forme de flashbacks n'a aucun autre intérêt que mettre en lumière brièvement le goût de Ron Howard pour les histoires, dans ce qu'elles ont de plus nobles et de plus populaires. Le réalisateur aurait pu utiliser ce premier versant de son film pour mettre au point un jeu sur le point de vue du souvenir, comme par exemple émettre le doute sur ce que raconte Nickerson (ne dit-il vraiment que la vérité ? Omet-il des choses ?). Idée qu'il abolit d'emblée, préférant la neutralité. Les incessants aller-retour à ces scènes entre Brendan Gleeson et Ben Wishaw entravent le rythme et n'apportent absolument aucun plus a l'intrigue. On aurait pu s'en passer aisément, le résultat aurait été le même - voir un poil mieux. Puis à quoi bon prendre deux acteurs de cette trempe pour ne rien leur donner à jouer ? A ce titre, le plus gros gâchis du casting est Cillian Murphy, formidable acteur convoqué pour jouer un second rôle sans épaisseur, dont le seul trait significatif est qu'il a décidé d'arrêter de boire. Son lien fraternel avec le personnage de Chris Hemsworth n'existe quasiment pas, on ne sent pas cette connexion qui aurait pu être puissante vu la tournure du film dans sa seconde partie.

    L'aventure en flashbacks se découpe en deux parties, la première étant orientée film d'aventure et la seconde plus tournée vers le survival. Ce sont deux films auxquels nous assistons et à choisir, on opte pour le premier qui a la décence d'être bien rythmé. On suit notre petite troupe à la chasse aux baleines et c'est l'occasion pour Ron Howard de proposer quelques moments de bravoure. Hélas, sa mise en scène ne se hisse jamais a la hauteur de l'enjeu. Le découpage, les angles, le montage, il y a toujours un accroc qui vient perturber l'instant. On sort de la salle avec trop peu d'images en tête à cause de cette mauvaise gestion de l'action. L'erreur la plus fatale est d'éclipser l'immense baleine, seule véritable attraction lorsque la caméra prend de la hauteur et met en perspective la grandeur du monstre avec celle des hommes. Le film n'est pas aidé par sa direction artistique qui sent le faux à plein nez et qui n'arrive pas à exprimer une personnalité inédite. Elle est finalement en accord avec la mise en scène d'Howard, sans réelle ligne de conduite, totalement éparpillée. De plus l'écriture des personnages ne nous permet jamais de nous attacher à eux. L'instauration du suspense ne peut que tomber à plat si le spectateur se fiche du destin des protagonistes. C'est à cause du scénario que la faiblesse de la mise en scène nous saute aux yeux. Et, cerise sur le gâteau, Ron Howard nous balance toutes les deux minutes un incompréhensible plan hideux au grand angle, dont l'utilisation récurrente est aussi douteuse visuellement que symboliquement.

    La partie chasse fait boiteusement illusion en terme de divertissement tandis que la partie survival est un supplice à suivre. L'idée courageuse du récit est de donner dans l'anti-spectaculaire, dans la survie centrée sur l'humain. Alors, oui, dans le cadre d'un blockbuster, on salue l'initiative de vouloir dériver du schéma classique qui veut qu'on passe par un grand affrontement dans la dernière partie. L'idée serait bonne si seulement les personnages étaient intéressants. A l'exception vaguement de Owen Chase (Chris Hemsworth) et du kid Nickerson (Tom Holland), on ne développe aucune attache avec le reste du casting qui peut tout aussi bien mourir que ça nous laisserait dans l'indifférence la plus totale. Voilà un énorme souci sachant que le film reste une bonne partie sur eux alors qu'ils voguent, en perdition, sans réels événements marquants. Face au calvaire qu'ils endurent, le film se refuse même à aller dans les questions épineuses de la survie (le cannibalisme, la folie...), en les effleurant sans s'y confronter frontalement. Étonnement, il recule alors que la première partie était moins timide lorsqu'il fallait envoyer un blanc bec dans les entrailles d'une baleine morte. Une surprenante scène, brève mais dérangeante, qui aurait pu être un avant-goût du malaise qui allait s'emparer de la seconde partie du film.

    C'est un mal récurent qui s'empare du long-métrage, où des choses sont esquissées mais jamais abordées. Un amas d'éléments s'accumulent et rien n'est fait avec conviction. Un peu de politique dans les 10 dernières minutes qui tombe comme un cheveux sur la soupe, un discours sur la violence des hommes qui n'émet aucune force, un aspect survival édulcoré, des acteurs sous-exploités, un monstre trop caché, des scènes ne demandant qu'à être sublimées qui ne sont pas aidées par la réalisation, voilà autant d'éléments qui tirent ce blockbuster vers le bas. On n'attendait rien de fameux de ce cher Ron Howard et on n'a rien eu d'excitant. Au cœur de cet océan de sorties hivernales, on aura vite fait de zapper cette aventure maritime qui passe à côté de tout son potentiel.

    Critique par Maxime, pour Le Blog du Cinéma
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    191 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 décembre 2015
    Au coeur de l'océan, un film qui promet une bataille épique, une lutte sans merci, une épopée fantastique! Pour ma part, ça m'a apporté une petite déception. Le film est clairement scindé en deux parties : La première, mettant en place le décor, très bien retranscrit, puis la traque, et enfin LA bataille, impressionnante et réussie, mais hélas trop courte. Vient alors la seconde partie, interminable, sans intérêt… Pourtant le film est bien réalisé, on revit l’époque, on prend la mer, mais le duel entre le capitaine et son second est sous exploité et on ne s’attache pas aux personnages. La deuxième partie est trop longue, ennuyeuse et si c’est fait pour nous faire partager, comprendre les mésaventures des protagonistes, ça ne marche pas, on se moque de leurs sorts. Dommage, car le début et la toute fin sont appréciable.
    Bref, un film en demi-teinte qui malgré de bons moments ne tient pas sur la longueur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 514 abonnés 3 531 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juin 2016
    "Au cœur de l'océan" raconte l'histoire vraie qui a inspiré Moby Dick à Herman Melville : le naufrage de l'Essex, coulé par une énorme baleine blanche au milieu du Pacifique.
    Ron Howard s'acquitte de sa tâche avec le talent d'honnête faiseur qui caractérise son éclectique filmographie : "Willow" (1988), "Apollo 13" (1995), "Un homme d'exception" (2001), "Da Vinci Code" (2006) ... Son scénario suit les étapes prévisibles de ce drame : la préparation de l'expédition, la rencontre du monstre marin, le naufrage, la longue dérive des survivants ... Les scènes d'action sont impressionnantes si tant est qu'on se laisse encore impressionner par des images de synthèse. Le héros, Chris Hemsworth ("Thor", "Rush") a un charisme de cachalot.
    Bref, on ne regarde pas sa montre ; mais on aura tôt fait d'oublier ce divertissement sans relief. Dit autrement : c'est assez (hi hi) !
    flaradenuc
    flaradenuc

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 janvier 2016
    Le cachalot n'est pas content qu'on tue ses amis... STOP !
    C'est tout le message que je retiens de ce film. Ce n'est pas si mal, vous me direz, à l'époque où on vit, où des milliers d'espèces disparaissent à cause de l'avidité des hommes.
    J'avais sans doute trop en mémoire le célèbre Moby Dick pour apprécier cette pâle animation.
    islander29
    islander29

    883 abonnés 2 384 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Une singulière déception que ce film, qui restera pour moi l'un des plus mauvais Ron Howard, malgré la confession de celui ci qu'il ne se soit jamais aussi éclaté en faisant du cinéma que depuis trois ou quatre ans.....Comme quoi le ressenti d'un réalisateur est très subjectif.....
    Il y a plusieurs raisons....D'abord j'ai trouvé le rythme du film durant une heure trente exécrable, c'est un véritable clip avec des plans qui durent en général deux ou trois secondes, voire une seconde (j'ai chronométré)....Cela crée une sensation de confusion (rétinienne) et de fatigue comme si le cerveau essayait d'accrocher des images sans jamais y parvenir.....J'ai fini par décrocher.....Aucun style dans cette succession d'images un peu folle où les cachalots jaillissent comme des monstres surréalistes, comme des ombres que l'on devine, furtives et sombres, que l'œil ne peut saisir quoiqu'il fasse.....Usant.....
    Deuxième reproche, le film n'est qu'une version élusive et lâche du roman de Melville que j'ai lu en 1987 et qui dans l'esprit établit la combat de Achab (il aurait fallu garder le nom) avec une baleine blanche comme la quête d'un écrivain à écrire le roman de sa vie.....C'est un combat littéraire avant tout....
    Aucune histoire de naufragé si je me souviens (?), (ici la moitié du film) et au contraire une description détaillée et exhaustive de ces baleiniers, d'une époque qui cherchait sa lumière dans l'océan....
    Pour le reste le film est très en dessous de certaines références qu'on pourrait lui associer (je pense à Moonfleet de Fritz Lang pour la première demie heure , à Master and commander, un zest de dents de la mer, et quelques autres.....)
    Au niveau technique et c'est surprenant, le film a beaucoup de défauts ( Les effets spéciaux semblent d'une autre époque, (les années 50 parfois), la musique est continue et provocante,)....
    Ne semble sincère en terme de scénario que la rencontre entre Melville et son témoin, pour le reste le rythme de clip fait qu'on ne s'attache ni n'entre en sympathie avec aucun personnage, le flou total.....
    Seules les dernières vingt minutes, donnent une sensation d'apaisement et de synthèse qui donne la fausse sensation que le film est abouti (beaucoup de réalisateurs usent de ce procédé, comme pour laisser le spectateur sur une bonne note).....
    Bref pour moi ce sera le flop de la semaine, voire du mois.....
    zoupeurman
    zoupeurman

    13 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    Quel que soit notre avis sur Moby Dick, on s'attend à ce que Au cœur de l'océan soit épique. Malheureusement, le film est plutôt mou et traîne en longueur sur l'aspect esthétique de l'océan et des créatures qui y vivent. Ce délice pour les yeux est bien la seule chose qui rattrape cette œuvre. Ni le scénario, ni les personnages, ni la fameuse traque du cachalot meurtrier n'arrive à éveiller de l'intérêt chez le spectateur.
    Nyns
    Nyns

    221 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 décembre 2016
    Un spectacle qui donne le mal de mer mais ne garantie pas grand chose de plus. Howard en fait "juste ce qu'il faut" pour satisfaire un public amateur d'épopée héroïque en 3D. Certes ce n'est pas Moby Dick mais l'histoire vraie qui l'a inspirée. Voilà. Le mythe "baleinesque" semble gênant et trop rapidement évoqué, on comprend qu'il ne fallait pas s'attarder à une analyse profonde et pourtant les images du monstre marin suffisent à apporter son âme et sa constitance à ce récit d'aventure. Récit qui arrive trop tard finalement car tout ce qu'on nous sert ici a un désagréable goût de réchauffé. Heureusement et je le répète le cachalot apparaît, et à nos yeux de spectateur du XXIème siècle avec tout ce que cela implique, sa présence est finalement la bienvenue, tel un guerrier de l'ombre opérant pour une mystérieuse vendetta dont nous sommes pris à témoins. Toutes les parties de cette histoire ne se valent pas, certaines sont beaucoup plus prenantes que d'autres, mais globalement on retiendra surtout que le visuel, la forme narrative étant très basique et l'histoire ne révèlant rien d'inattendu.
    Redzing
    Redzing

    1 162 abonnés 4 504 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 décembre 2015
    Réalisateur très inégal, Ron Howard s'attaque avec "In the Heart of the Sea" à l'histoire de l'Essex, un baleinier dont le naufrage inspirera à Herman Melville le célèbre roman "Moby Dick". Le résultat est un film en demi-teinte, comportant du bon et du pas terrible. La reconstitution des baleiniers du 19ème siècle est travaillée, appuyée par de jolis plans d'ensemble, mais les gros plans utilisés pour minimiser les CGI, et la photographie bleue-verte virent parfois vers le maladroit. La première partie offre de bonnes scènes d'action, prenantes mais trop courtes, sans doute car le fait que les protagonistes soient des tueurs de cachalots est assez difficile à vendre à un spectateur du 21ème siècle. Les interprètes sont de qualité (Chris Hemsworth, Brendan Gleeson, Cillian Murphy...), mais les personnages sont stéréotypés (le capitaine peu expérimenté arrogant, le second vétéran et respecté par les marins, les armateurs véreux...). En outre, le récit est fort classique, que ce soit dans ses péripéties et notamment son second acte déjà vu ailleurs, ou dans son fond moraliste. Au final, "In the Heart of the Sea" n'ennuie pas, mais on aurait pu espérer un film d'aventure plus ambitieux et épique.
    Tarasboulaba
    Tarasboulaba

    35 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 décembre 2015
    La critique de "Cyclon86" est très juste et résume bien ce que j'ai ressenti. 2 parties, séparées par le naufrage dû à l'attaque du cachalot géant, mais dont la 1ère met environ 30' à démarrer (assez cul-cul la praline, ennuyeuse, pleinde de stéréotypes) et la seconde peine à nous tirer jusqu'à la fin de ces trop longues 2 heures. De plus, l'abondance d'images numériques, l'usage de la 3D pas toujours utiles donnent l'impression d'être certes immergés, mais dans pas grand chose. Si Ron Howard nous offre parfois des chefs d'oeuvre, il nous pond parfois des films vraiment pas terribles, et celui-ci en fait malheureusement partie. Dommage...Vivement la semaine prochaine "Starwars" en éspérant qu'ils ne nous fassent pas le coups des "Terminator" ou des "X-Mens" où chaque nouvel épisode est moins bien que le précédent
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    211 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    Il faut bien admettre l'évidence en sortant de ce "Au Cœur de l'Océan" assez décevant, Ron Howard n'est rien d'autre qu'un honorable mercenaire au service de l'industrie hollywoodienne, capable donc de produire des films moyens et moyennement consensuels sur n'importe quel sujet. Et le coup de génie - finalement inexplicable - de "Rush" ne change rien à l'appréciation globalement tiède qu'on pourra porter sur son... "œuvre". Mal servi il est vrai ici par un script médiocre (aucun approfondissement de l'antagonisme entre le capitaine et son second, aucune empathie vis à vis de personnages dont on se moque qu'ils survivent ou non, un manque flagrant de prise de position entre la vision utilitaire de l'époque et la compassion écolo actuelle vis à vis des cachalots), trahi par une 3D hideuse qui dé-réalise le travail de l'image et de la mise en scène et maintient le spectateur à distance du récit, Howard peine à sauver les meubles avant de finalement lâcher prise dans la dernière partie du film : il édulcore le calvaire de ses naufragés et nous plonge du coup dans un ennui poli, que les quelques stéréotypes finaux sur le pouvoir et l'argent transformeront en irritation. Bref, entre un Hemsworth caricatural en diable et un Brendan Gleeson sous-employé, avec des effets spéciaux médiocres (faute de moyens ?) et une direction artistique conventionnelle (musique insupportable et esthétique brumeuse stéréotypée), "Au Cœur de l'Océan" épuise vite son capital de sympathie, généré par l'évocation de la genèse du chef d’œuvre qu'est "Moby Dick". Mieux vaut 100 fois revoir "Master and Commander".
    cylon86
    cylon86

    2 562 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    Classique de la littérature, "Moby Dick" a déjà été adapté au cinéma (on se souvient encore de la version ambitieuse de John Huston) et Ron Howard semble ne pas vouloir s'aventurer sur ce terrain. Il préfère alors se concentrer sur l'histoire vraie ayant inspiré Herman Melville, le naufrage de l'Essex en 1820, baleinier coulé par un immense cachalot. Si la première partie du film répond à toutes nos attentes, "Au Cœur de l'océan" ne tarde pas à décevoir dans sa deuxième partie. De façon générale, le film s'avère bancal et clairement scindé en deux. La faute à un climax (véritable morceau de bravoure impressionnant) arrivant en milieu de film et laissant la seconde partie s'enfermer dans un récit de survie classique, vu, revu et répétitif. Heureusement la première partie parvient à faire oublier ses personnages stéréotypés et offre un vrai récit d'aventure à la reconstitution soignée, aux scènes de chasse à la baleine plus vraies que nature, notamment grâce à un sens du montage dissimulant plus ou moins habilement des effets numériques voyants. Dommage que l'ensemble ne tienne pas ses promesses et finisse par ramer.
    Galaise77
    Galaise77

    32 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2015
    Inspiré de faits réels, notamment ceux qui ont inspiré Hermann Melville pour rédiger son roman « Moby Dick », « Au cœur de l’océan » le nouveau film de Ron Howard (Un homme d’exception) laisse un goût un peu amer en bouche. La faute, peut-être, à un studio qui a préféré vendre le film comme un grand film d’action revisitant le mythe de « Moby Dick », ou alors celle d’un réalisateur qui n’ose plus prendre de risque et s’enfonce petit à petit dans une sorte de conformisme qui rend son œuvre un peu fade.

    De la même manière que Ridley Scott le fit avec son adaptation de « Robin des Bois », dans lequel il tentait d’expliquer comment le personnage est devenu le mythe, il y a dans «Au cœur de l’océan» un sentiment de frustration difficile à admettre. Car si la mise en scène de Ron Howard se révèle ingénieuse et inventive pour finir redoutablement efficace dans certains cas durant la première partie du film, notamment lors des attaques du cachalot, la deuxième partie se révèle rapidement ennuyeuse par manque de rythme et d’audace. Et c’est bien là que le spectateur se sent dépité, car toute la première partie du film, même si elle peut paraître un peu classique dans sa mise en place, laisse passer de grands moments de mise en scène et de bravoure, par exemple, lorsque le capitaine Chase grimpe au mat pour y trancher une corde qui empêche une voile de se déployer, ou encore les attaques saisissantes du cachalot, dont la mise en scène est absolument renversante, même si la 3D se révèle un trop discrète pour être réellement convaincante.

    La deuxième partie se concentre sur l’errance des marins sur un océan immense, à lutter pour leur survie et obligés de faire des choix contre nature pour aller en ce sens. Mais là, le réalisateur semble se laisser hypnotiser par le mouvement des vagues et en oublie la notion de rythme qui rend ce type de film passionnant comme « Seul au monde » de Zemeckis ou encore «Seul sur Mars » de Ridley Scott (encore lui !). Dans « Au cœur de l’océan » la deuxième partie souffre de longueurs parfois pesantes et d’une ultime confrontation avec le cachalot qui semble sortie d’un tiroir aux bonnes intentions complètement hors sujet et très éloigné du propos tenu par les personnages durant tout le film.

    Pourtant, la distribution n’a pas ménagé ses efforts et le réalisateur ayant exigé d’eux qu’ils perdent 15 à 20 Kg pour mieux être en accord avec l’action du film, ils se révèlent tous particulièrement convaincants, à commencer par Chris Hemsworth (Thor) évidemment, la star du film, compose un personnage tout en nuance entre arrogance, avidité et charisme évident. L’acteur passe ensuite dans la seconde partie à la souffrance de son personnage et invente un personnage émouvant, presque déchirant. En face de lui Tom Holland (Captain america : Civil War), malgré son jeune âge et un rôle un peu ingrat du jeune mousse un peu fragile, sort d’un classicisme tentant, pour donner dans la tendresse et l’émotion notamment dans les regards qu’ils échangent avec le capitaine, que son personnage semble prendre pour un père de substitution.

    Pour conclure, « Au cœur de l’Océan » de Ron Howard est un film qui laissait espérer de grandes choses, mais le réalisateur semble n’avoir pas réussit à trancher sur la direction qu’il souhaitait donner à son film. Du coup, la première partie du film se révèle très réussit et nous plonge dans des scènes d’une inventivité rare qui montre tout le potentiel du réalisateur, mais la seconde partie s’éffondre soudainement dans une mise en scène lente, presque léthargique, à l’image de ce que vivent les personnages. Les longueurs s’accumulent et les mauvais choix aussi, comme celui de l’ultime rencontre entre le cachalot et son chasseur.
    tifdel13
    tifdel13

    90 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Après une décennie décevante, Ron Howard avait su redorer son blason grâce au formidable Rush. Sans être un mauvais film, Au coeur de l’océan n’atteint jamais le niveau du biopic sportif. Son principal défaut réside dans le traitement des affres subis par la bande de marins naufragés. Alors que l’Essex sombre dans les abîmes du pacifique, le capitaine Howard demeure lui...

    Venez découvrir ma critique dans son intégralité sur mon site ScreenReview !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 décembre 2015
    Ce film est vraiment trop long, et manque de rythme. Je m'attendais à un film plus sensationnel vu la bande annonce mais non, j'ai été déçue.
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