Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ykarpathakis157
4 794 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 14 septembre 2021
Il y a un scénario épouvantable qui ne mène nulle part comme dans tous les films de Ron Howard. Il y a un jeu d'acteur mauvais à l'exception de Cyllian Murphy qui joue comme un vrai harponneur sur un bateau. Il y a un montage frénétique pour compenser l'absence d'histoire et une musique sentimentale pour tenter d'insuffler un peu de passion là où il n'y a qu'un fouillis de pixels et d'effets numériques. Il n'y a pas de cœur et certainement pas de mer dans Au cœur de l'océan. En comparaison l'adaptation cinématographique de 1956 de John Huston de l'épopée homérique de Mellville devient un chef-d'œuvre même s'il ne l'était pas. Cette histoire est fade elle est artificielle et elle est présomptueuse contrairement à tout ce que Ron Howard a tourné auparavant. Faites-nous une faveur regardez le film de Huston ou mieux encore lisez plutôt Moby Dick...
14 069 abonnés
12 481 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 2 février 2017
"In the Heart of the Sea" a eu la malchance de sortir à une semaine d'intervalle de "Star Wars Episode VII : The Force Awakens". Toutefois, ça ne l'empêche pas d'être une très belle odyssèe maritime qui s'inspire du fameux mythe de « Moby Dick » . Ok, la façon de narrer le film est classique (c'est du Ron Howard tout crachè) mais c'est super efficace et linèaire à part le fait que nous sommes dans une histoire imbriquèe dans une autre histoire! On fait rapidement connaissance avec les personnages de "In the Heart of the Sea" que sont le second capitaine Owen Chase (avec le beau Chris Hemsworth en marin aguerri), le lieutenant Matthew Joy et le jeune Thomas Nickerson, romancier à la recherche d'une histoire sensationnelle à raconter...et vèritable clè d'entrèe dans le rècit! Le spectateur est en quelque sorte un mousse qui s'immisce dans la vie sur le bateau, en apprenant à chasser la baleine avec une scène pour le moins intèressante à l'intèrieur de l'une d'entre elles! On vit avec l'èquipage, on a peur pour eux, on affronte une tempête et surtout on ressent l'envie de l'aventure et la peur des profondeurs avec la chasse immersive du grand cachalot blanc! Ce bateau nous paraissait impressionnant dans la première partie et qui finalement n'est qu'un vulgaire morceau de bois face à cette baleine gigantesque! Et suite à cela, on tombe dans une partie où l'on est plus dans la perte au milieu de l'ocèan et la survie! Bref, on est accrochè à l'histoire et on n'en redemande, avec une 3D qui remplit parfaitement son contrat! Bien plus spectaculaire que le classique sorti en 1956, rèalisè par John Huston, avec Gregory Peck dans le rôle du capitaine Achab...
Après un bon « Rush », Ron Howard revient nous conter l'histoire vraie ayant inspiré celle de « Moby Dick » d'Herman Melville, et ce une fois encore avec une certaine réussite. Le film a beau manquer un peu de souffle et les différents acteurs de charisme et personnalité (celui de Cillian Murphy étant même quasiment sacrifié), l'ami Ron fait preuve d'un talent certain pour mettre en images de façon rigoureuse et même souvent impressionnante l'aventure folle dans laquelle se sont embarqué les baleiniers, aussi bien pour la récompense financière que par pure folie concernant certains. Le voyage se termine d'ailleurs de façon quasiment hallucinée et visuellement très réaliste, évoquant presque un « Voyage au bout de l'enfer » ou un « Apocalypse Now » miniature, chaque apparition du cachalot étant filmée avec puissance et maîtrise. Sans être une œuvre majeure, voire le cinéma d'aventures « à l'ancienne » ressusciter durant deux heures, avec le charme et une certaine grandeur qui le caractérisaient souvent, je trouve cela salutaire et positif : les studios d'aujourd'hui feraient bien de s'en inspirer plus souvent.
J'ai été assez déçu par ce nouveau film de Ron Howard qui est trop classique avec un traitement attendu et sans magie. Le film est coupé en deux parties avec tout d'abord l'aventure de l'équipage à bord de l'Essex jusqu'à son naufrage puis une partie survival ultra classique et bien molle. Pour un film qui dure près de deux heures, c'est étonnant de voir que le réalisateur n'a pas pris le temps de développer ses personnages, car à part le fait de dire qu'Owen Chase est marié et attend un enfant, on ne sait rien donc on regarde ce film d'un œil extérieur sans réellement être préoccupé par le sort des personnages et c'est même l'inverse qui finit par arriver... Je m'attendais vraiment à mieux, c'est un film qui se laisse regarder, mais il est trop inégal et ça laisse même des regrets quand on voit la qualité de certaines scènes qui sont bien réalisées et impressionnantes, mais malheureusement l'histoire laisse vraiment à désirer.
Ron Howard adapte le roman "In the Heart of the Sea" lui-même inspiré des évènements réels qui se sont déroulés en 1819-1821 lors de la campagne du baleinier Essex. Des faits qui ont eux-mêmes inspirés le romancier Hermann Melville pour son roman "Moby Dick" (1851) donc insistons et soyons clair, ce film n'est pas un énième "Moby Dick" mais un film historique tiré des faits réels. Cependant le film reste une fiction puisque de nombreuses parties restent imaginaires. Dommage car c'et ce qui donne plusieurs incohérences. Néanmoins Ron Howard signe là un film dense qui réunit tous les paramètres d'un bon drame d'aventure à défaut d'être surprenant.
Ron Howard est un bon metteur en scène (Apollo 13) mais n'a jamais pu sauver des scénarios médiocres (Cocoon, Da Vinci Code, Inferno… ) Ici le pitch referme des éléments que l'auteur a su rendre spectaculaire, notamment, toute la partie maritime. Hélas le scénario comporte aussi des faiblesses, ainsi Chris Hemsworth passe son temps à fanfaronner, sa rivalité avec le capitaine est insuffisamment et maladroitement écrite, et ne parlons pas de la conclusion, là où il aurait fallu du cynique voire du sordide on tombe dans l'impensable. Le film est cependant tout à fait regardable pour son côté spectaculaire.
Classique de la littérature, "Moby Dick" a déjà été adapté au cinéma (on se souvient encore de la version ambitieuse de John Huston) et Ron Howard semble ne pas vouloir s'aventurer sur ce terrain. Il préfère alors se concentrer sur l'histoire vraie ayant inspiré Herman Melville, le naufrage de l'Essex en 1820, baleinier coulé par un immense cachalot. Si la première partie du film répond à toutes nos attentes, "Au Cœur de l'océan" ne tarde pas à décevoir dans sa deuxième partie. De façon générale, le film s'avère bancal et clairement scindé en deux. La faute à un climax (véritable morceau de bravoure impressionnant) arrivant en milieu de film et laissant la seconde partie s'enfermer dans un récit de survie classique, vu, revu et répétitif. Heureusement la première partie parvient à faire oublier ses personnages stéréotypés et offre un vrai récit d'aventure à la reconstitution soignée, aux scènes de chasse à la baleine plus vraies que nature, notamment grâce à un sens du montage dissimulant plus ou moins habilement des effets numériques voyants. Dommage que l'ensemble ne tienne pas ses promesses et finisse par ramer.
J'ai beaucoup aimé cette histoire qui raconte l'histoire qui a inspiré Moby Dick. Ron Howard qui fait soit du très bon (Rush Willow..) ou n'importe quoi (l'horrible Da Vinci Code) est ici plutôt en forme. La première partie sur la découverte de l'univers des baleiniers, la première chasse aux cachalots est vraiment excellente. L'affrontement des pêcheurs avec la grande baleine blanche est extraordinaire, beau symbole de l'homme face à la grandeur de la nature, livrant au passage un message écolo plutôt réussi. La dernière partie sur la survie après le naufrage est moins bonne et surtout fait déjà vu et gâche un peu le plaisir du grand spectacle que l'on a eu jusque là. J'ai bien aimé la photo du film, la reconstitution du village de baleinier, ainsi que du bateau. En revanche on doit encore se fader l'horrible Chris Hemsworth qui n'est bon que quand il joue les crétins ou les abrutis, le reste du casting est lui plutôt bon. Bref un bon film d'aventure, prenant et soigné.
Il y a de belles images mais côté scénario, c'est pas toujours la joie ! La première attaque du cachalot, on peut se dire que ça passe. La seconde est faite pour les aisances scénaristiques, surtout avec les nombreux bonds hors de l'eau qu'il fait. La chasse est assez bien faite et la récupération de l'huile aussi, surtout l'aspect nauséabond. Le final nous fait grâce de tomber dans les facilités scénaristiques et nous savons ce que deviennent la plupart des personnages. Un bon récit même si on s'attend à mieux.
Ce qui est certain avec ce MobyDick, c'est qu'on a pas du tout envie d'être baleinier au début du XIXème siècle, quel boulot de fou!!! Pour le reste, du CGI à revendre, certaines scènes pourtant sur un bateau, donnent vraiment l'impression d'être sur un manège géant. Le film perd toute crédibilité dans l'impression qu'il donne de la présence réelle d'hommes sur un bateau en plein cœur de l'océan. De fait, on décroche totalement et ce n'est pas les acteurs qui vont rattraper tout ça. Grosse déception de la part de Ron Howard.
Très bon moment de cinéma avec immersion complète de la fin du 19ème. Une épopée bien maîtrisée, jalonnée avec quelques errements (malheureusement) mais compensée avec de bonnes interpr&tations et des FX crédibles. A voir ! 4/5 !!
Réalisateur très inégal, Ron Howard s'attaque avec "In the Heart of the Sea" à l'histoire de l'Essex, un baleinier dont le naufrage inspirera à Herman Melville le célèbre roman "Moby Dick". Le résultat est un film en demi-teinte, comportant du bon et du pas terrible. La reconstitution des baleiniers du 19ème siècle est travaillée, appuyée par de jolis plans d'ensemble, mais les gros plans utilisés pour minimiser les CGI, et la photographie bleue-verte virent parfois vers le maladroit. La première partie offre de bonnes scènes d'action, prenantes mais trop courtes, sans doute car le fait que les protagonistes soient des tueurs de cachalots est assez difficile à vendre à un spectateur du 21ème siècle. Les interprètes sont de qualité (Chris Hemsworth, Brendan Gleeson, Cillian Murphy...), mais les personnages sont stéréotypés (le capitaine peu expérimenté arrogant, le second vétéran et respecté par les marins, les armateurs véreux...). En outre, le récit est fort classique, que ce soit dans ses péripéties et notamment son second acte déjà vu ailleurs, ou dans son fond moraliste. Au final, "In the Heart of the Sea" n'ennuie pas, mais on aurait pu espérer un film d'aventure plus ambitieux et épique.
Les films de Ron Howard s'ils n'ont jamais été des chefs d'œuvre ne sont jamais non plus inintéressants, trouvant souvent leur public. C'est cette voie moyenne sans grande folie qui permet au réalisateur autrefois acteur de second plan sans grande envergure d'avoir les faveurs des producteurs hollywoodiens toujours un peu frileux quand il s'agit de manier des budgets colossaux. Cette revisite du mythe de Moby Dick via le fait divers (le naufrage du baleinier l'Essex en 1820) aux origines du livre le plus célèbre d'Herman Melville symbole de la soif de conquête inextinguible de l'homme est une voie détournée pour s'attaquer au mythe par une face moins abrupte sachant que le grand John Huston, lui-même aventurier devant l'éternel, s'y était un peu cassé les dents sans toutefois démériter. Il faut dire que le propos du roman exalté et jusqu'au-boutiste n'est sans doute plus de mise en cette période où l'homme mis devant le fait accompli culpabilise enfin face aux ravages qu'il inflige tous les jours à son environnement. Le scénario inspiré du roman de Nathaniel Philbrick paru en 2000 narrant les faits ayant inspiré Melville, offre une voie moyenne tout à fait dans les cordes de Ron Howard qui n'est jamais aussi bon que dans la recherche de l'équilibre et du compromis. Certes l'homme du XIXème siècle chassait la baleine mais il n'avait pas encore le pétrole pour se chauffer où s'éclairer (cela ne l'a d'ailleurs pas empêché de continuer le massacre une fois l'exploitation de l'or noir entamée). Une excuse qui bien sûr ne tient plus de nos jours. Tentant parfois naïvement d'édicter une règle de bonne conduite à travers les leçons à tirer des excès des générations anciennes, le scénario habilement construit mais aussi un peu racoleur permet à Howard de proposer une synthèse référentielle de trois évènements tragiques mémorables du début du XIXème siècle. La révolte à bord du Bounty (1788) tout d'abord dont trois films hollywoodiens célèbres se sont emparés pour magnifier le combat d'influence homérique entre le capitaine Bligh et le lieutenant Christian Fletcher, le naufrage de la Méduse (1816) ensuite immortalisé par le tableau de Théodore Géricault et enfin le naufrage de l'Essex en 1820 percuté par un cachalot qui s'était lui aussi terminé en cannibalisme. Chris Helsworth qu'Howard connaît bien pour l'avoir glissé dans la peau du pilote de Formule 1 James Hunt ("Rush" en 2013), rival de Niki Lauda, nouveau héros charismatique des films d'heroic fantasy ("Thor", "Blanche Neige et le chasseur", "Avengers") incarne à lui seul la quête de rédemption de l'homme qui dans un combat final pathétique peut lire dans l'œil torve de la grande baleine blanche qui le contemple tout le mal injustement perpétré au règne animal qui est aussi le sien . Un parti pris sans doute un peu mièvre pour certains qui ne donne pas la place centrale au monstre blanc Moby Dick qui ne trouvait sa force symbolique qu'attaché au capitaine Achab venu le retrouver, assoiffé de vengeance après lui avoir laissé sa jambe. Reste une composition tout à fait honorable, relativement sobre dans son traitement, aux effets spéciaux complètement maîtrisés et à la photographie magnifique (Anthony Dod Mantle chef opérateur récurrent de Danny Boyle et Lars Von Trier) qui offre des vues de ports inspirées des plus grands peintres de marine (Joseph Vernet, Gustave Courbet ou Ivan Aïvazovski). A la vision de ce travail honnête, on peut tout de même regretter le petit manque de folie de Ron Howard qui le laisse en marge des plus grands.
Une première partie faite de scènes de mer impressionnantes puis, après l'apparition de la baleine, le film traine en longueur et décrit une survie longuette, manquant d'âme, pour des personnages auxquels on n'arrive pas franchement à s'intéresser.