Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
badgone88
51 abonnés
430 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 5 mars 2011
Pas de romance à l'eau de rose, pas de triangle amoureux façon Twilight, pas de pathos gratos : Never Let Me Go est un film sans pitié, laissant le spectateur pantois, mais archi comblé. Aucune lourdeur ni effets de style, le réalisateur se contente de filmer ce conte tragique porté par trois acteurs exceptionnels. Écriture rigoureuse, dialogues savoureux, photographie magnifique, musique enivrante, instants de pure poésie désenchantée, ce long métrage nous offre surtout un long moment de réflexion philosophique : la vie n'est-elle pas plus intense que lorsqu'elle est courte ? Never Let Me Go est une véritable révélation qui aurait cependant gagné en efficacité s'il avait été raccourci de quelques minutes. Mais ne soyons pas difficiles, l'année 2011 commence très bien.
PS : notez que j'ai passé sous silence le fait que ces jeunes soient cultivés, mais qui ne comprennent à aucun moment ce qui leur arrive. Surdoués mais pas révoltés, plutôt paradoxal... Mais je préfère ne pas y penser, ça risquerait de détruire tout le bien que je pense de ce film !
A l'heure où la naissance en France du premier "bébé-médicament" (selon une expression qui fait bondir notre Christine Boutin nationale) crée la polémique, c'est amusant de découvrir ce "Never let me go" qui est en plsin dans cette thématique. Enfin, amusant, façon de parler puisque cette histoire est assez terrible et fait plutôt froid dans le dos. Mais son côté étrange, singulier et glauque est très prenant et émouvant, faisant même pleurer à chaudes larmes ma grande amie Martine. Aux côtés d'une certaine Carey Mulligan, on retrouve dans ce film la délicieuse Keira Knightley qui est toujours aussi merveilleuse, même dans cet univers bien sombre. Sans elle, j'aurais bien eu du mal à traverser cette aventure marquante mais quand même fort inquiétante...
J'ai trouvé ça moyen mais pas chiant. Il y a de la matière à faire quelque chose de plus intéressant quand même. Je vais tenter le diable en le rapprochant de The Island mais au moins i y avait un contexte politico économique et des explciations intéresssantes. Là aucune rebellion de la part de ces petits anglais, aucune protection autour d'eux, le bracelet est làc ertes mais où est l'utilité? je ne sais pas on est pis pour des gens intelligents à ne pas donner d'explications mais j'ai l'impression que c'est l'effet inverse qui se produit. Etrange. Et Mulligan et ses yeux de cocker me plaisent pas.
Un film régulier, assez symbolique. C'est des beaux décors d'époque, c'est un peu prise de tête, mais très attachant : on prend vite parti pour un camp de personnages, quand d'autres sont totalement délaissés. On s'ennuie pas, même si à certain moment, ça tangue, c'est des fois lent. Ca reste largement au dessus des films peu originaux d'amour. C'est même très intolérant par moment. On reste vraiment pris par cette histoire. Beau film
Une fois que l'on arrive à accepter qu'une institution comme Hailsham puisse exister , on arrive à se mettre dans l'histoire . En fin de compte , c'est une belle histoire d'amitié et d'amour que nous avons là . spoiler: Mais on assiste avec impuissance à l'amour éphémère et injustement écourtée entre Tommy ( Andrew Garfield) et Katie ( Carey Mulligan ) ... Dommage qu'il y a autant de longueurs , car la lenteur du film est presque insupportable à certains moments . Mais je salue la performance de ce beau trio d'acteurs dans ce drame psychologique .
Mark Romanek livre avec Never Let Me Go un petit OVNI cinématographique. En effet, si la réalisation bien que soignée ne révolutionne pas le 7ème art, difficile de classer ce film. Entre SF anticipation, drame, romance… le réalisateur s’est semble-t-il plu à mélanger les genres. Le résultat est mitigé, cette histoire de trio amoureux sur fond de clonage est sans nul doute très originale mais le scénario manque de profondeur et de fond. Néanmoins, le trio Carey Mulligan, Andrew Garfield, Keira Knightley tire son épingle du jeu et m’a fait passer un agréable moment bien qu’en deçà de mes espérances.
l'histoire est intéressante mais le film est sans consistance malgré des acteurs très bons. le problème réside dans le fait que lorsqu'un film est tiré du livre ce n'est pas toujours très bon. dommage le livre était vraiment très bien
Une très bonne surprise. Un film d'une grande richesse thématique dont la douceur de la réalisation fait écho au renoncement mélancolique des personnages. Un questionnement sur l'humanité digne d'une nouvelle de Philip K. Dick. L'interprétation est nickel, et Carey Mulligan confirme ici son énorme potentiel.
Abordant un thème déjà plusieurs fois abordé au cinéma, Never let me go se révèle être un petit peu décevant par rapport à la manière dont le sujet de fond est abordé. Juste pour information, je n'ai pas lu le livre, donc je ne sais si le livre était fait comme ça ou si l'histoire a été changé etc... Parlant de clonage au même titre que The Island, on s'attendait a une réflexion un peu plus poussée sur le sujet. Alors qu'en fait, Never let me go parle plus d'une histoire d'amour et si on enlève bien sur l'histoire de clonage et de donneur finalement, je n'irai peut-être pas à dire que ça serait une histoire banale mais presque. L'histoire d'un amour impossible ou compromis n'est pas vraiment une révolution quand même ! Sinon il est vrai que le jeu d'acteur est quand même très bon, Carey Mulligan et Andrew Garfield nous confirme qu'ils auront sûrement un bon avenir dans le cinéma. Sinon, voilà le film reste correct, on s'ennuie pas, l'intrigue est plutôt prenante et touchante donc au final ça se tient quand même. Mais j'ai vraiment été déçu par la façon dont les personnages semblent totalement passible (ou résigné?) à leurs sort et qu'aucune révolte ou forme de rébellion, d'injustice ne soit même pas abordé, sauf peut-être durant une trentaine de secondes vers les 20 dernières minutes du film, qui se termine d'ailleurs par une fin, bien vite expédiée mais satisfaisante.
C'est un bon film, sans fioritures, ni artifices extravagants. Un film juste et émouvant. Un drame de science-fiction qui pose beaucoup de questions sur l'identité, l'humanité, la liberté, la sexualité, le clonage ou encore l'éthique médicale. Une ambiance très dépressive et mélancolique accompagne le film qui est divisé en trois parties d'à peu près égale longueur. Le scénario basé sur un roman d'un anglais d'origine Japonaise présente un monde où le clonage humain est possible et où des jeunes d'un pensionnat sont élevés pour servir de donneurs à des personnes malades. Ils sont en quelque sorte les pièces détachées de rechange de ces personnes, une vision déshumanisée qui fait froid dans le dos : car ces clones sont quand même des être vivants mais sont privés de liberté, ils ne peuvent se construire une identité et un futur car un jour, ils devront donner à la personne dont ils sont le joker, c'est cet aspect qui est sujet à discussions. Bref c'est un sujet vague et intéressant et le film le traite avec beaucoup de neutralité, d'émotions. C'est aussi une histoire d'amour (même un triangle amoureux) en parallèle et qui elle aussi est très touchante. Le tout est porté par un trio d'acteur impeccable : Carey Mulligan est touchante, Andrew Garfield livre une prestation remarquable (du même niveau que dans "Boy A", beau film social) et Keira Knightley surprend par son dynamisme et sa personnalité : ce trio représente trois acteurs au début de leur carrière, des acteurs très prometteurs. La réalisation est soignée, le travail sur les couleurs (1ère partie du film très verte et boisée au pensionnat ; 2ème partie plus claire et lumineuse tandis que la 3ème et dernière partie crée une atmosphère médicale, scientifique dans des tons de bleus, gris) très important et l'ensemble est de bonne qualité. Les deux points négatifs sont qu'il y a ici et là quelques légères longueurs dans le scénario et que ce n'est pas un film gai et joyeux, si on considère que le cinéma est un divertissement et uniquement un divertissement, ce n'est pas évident de regarder un film comme celui-là. En conclusion, c'est donc un beau film anglais touchant, triste et émouvant. 3,5/5 pour moi.
Quelle étrange histoire ! Servi par des acteurs au top ce film nous transporte dans ce que notre société serait capable de créer dans le pire des cas. Le trio d'acteurs nous porte durant toute l'histoire et cela fonctionne parfaitement. Bercé en permanence par une sorte de douceur on est complètement fauché sur la fin par le final. Pas vraiment un film pour se donner la joie de vivre, Never let me go mérite d'être vu et peut nous faire réfléchir les dérives de notre société.
Un très bon film! De très bons acteurs, un excellent scénario, original et dynamique, beaucoup d'action, de suspens et d'émotion. Un film triste et beau à la fois, et très émouvant!
Une première partie très ennuyeuse, axé pensionnat et ambiance naphtaline, qui pêche par manque d'empathie envers les personnages, sauvée par une seconde plus émouvante. A partir de la réunion des trois anciens amis, chacun dans une configuration différente, on commence enfin à entrevoir de jolies choses, tristes, mais moins chiante que le début. Seul problème, Mark Romanek axe son film sur une histoire d'amour qui tombe parfois trop dans la pleurnicherie et en oublie le contexte. Comment la loi autorisant la pratique a t-elle été votée? Il doit surement y avoir des opposants à cette pratique. Est ce pareil dans les autres pays ? L'absence de rébellion est aussi très problématique : loin de traduire un fatalisme, je pense plutôt que la question n'a pas été traitée; cette soumission passive plombe un film déjà sérieusement miné par un coté dépressif plutôt déplaisant, accentué par l'atmosphère "dimanche après midi pluvieux en automne.
Je partage la critique de becooool car je me suis posé les mêmes questions. Reste un film bien interprété sur une superbe bo et avec de jolies images mais c'est plutôt plombant et démoralisant. Personne ne se bat pour eux, les démonstrations de compassion sont assez rares : la prof, ceux qui apportent les caisses de jouet-déchets. Dans ce type de film on s'attend à voir des "humains" qui se battraient pour leur cause et là c'est le néant , la situation s'aggrave même pour ces "créatures".