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Vivien19
63 abonnés
443 critiques
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1,0
Publiée le 20 juillet 2011
Il y a des soirs où je m'ennuie et je me prend à regarder le téléfilm de France 2 pour la soirée du Mercredi... Cette semaine, c'est Sauvons les apparences! dont le titre donne déjà une idée de la qualité technique et scénaristique d'un tel métrage. Résumons l'idée : un garçon de - selon le script car il fait beaucoup moins - quatorze ans en surpoids est obligé d'aller chez le demi-frère de sa mère (donc son oncle) du fait qu'elle est à l’hôpital, avec qui elle a rompu contact. Et une fois là-bas, sa tante décide de le mettre au régime. Alors bien sur, les filles du coupe ne l'accepte pas beaucoup, et on a toute la pseudo-morale sensée signifier le titre (chacun a ses secrets et les avoue aux autres) qui veut qu'on accepte ce qu'on est (obèses, lesbiennes, anorexiques, sumos... manque plus que les scientologues et les agents secrets). Bien sur, comme tout téléfilm francophone (car c'est suisse!) qui se respecte, on a le droit à tous les clichés et stéréotypes possibles. Happy End à dégueuler of course, réalisation d'une inventivité qui tient du génie... mais si on omet le petit et gros acteur principal, c'est du côté de l'acting qu'il faut aller chercher des qualités au film. Car c'est plutôt pas mal, de bonnes performances pour téléfilm (Yordanoff et Langlois surtout), et ça sauve le film à mon humble avis. Mais vu que le film est basé en partie sur l'acteur principal, c'est bien sur un peu ballot, car en plus de ça, le scénariste lui a écrit une histoire et un caractère à toute épreuve : il tombe amoureux d'une jap' et se décide à la charmer en devenant sumo. Bravo, bravo. Bref, c'est du bas niveau, et on peut quand même comprendre que ça plaise à un certain public, qui ne doit surement pas me lire. Sauvons les apparences! est un téléfilm. Ça c'est certain. Tout y est : scénario banal, réalisation classique, happy end gnian-gnian. Reste quelques seconds rôles cités plus haut qui sauvent le métrage d'une chute vertigineuse dans les bas-fonds de l'audiovisuel, et qui m'aurais dégoûter à jamais du cinéma suisse.