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Un visiteur
2,0
Publiée le 23 juillet 2013
Graphiquement c'est magnifique, mais ça s'arrête là. Le scénario est complètement incompréhensible, les événements s'enchaînent les uns après les autres sans aucune logique et au final on est juste largués. Bref, niveau scénario le film est à côté de la plaque
Après un premier film proche de la série originale pour ne pas brusquer les fans et un deuxième film plus épique et enthousiasmant, un troisième film aussi convaincant que le quatrième indiana jones. Là ou les deux films précédents étaient réussis (légères modification de l'oeuvre originale, intégrations de 3d plutôt subtiles et habiles et ajout d'un personnage fan service qui dit nya...), le troisième se... taule: sur-abus de la 3d et des explosions façon Michael Bay, changement d'univers trop brusque et non expliquée, sans parler du rythme qui casse complètement a continuité des films aussi bien narrativement que musicalement ni du trailer post crédits qui annonce ENCORE PLUS DE 3D! En bref, une déception qui laisse espérer que le dernier film nous dise que le troisième n'était qu'un mauvais rêve assurant toutefois le coté fan service...
Annoncé comme la conclusion de la transposition en long-métrages de la série Neo Genesis Evanlion, qui avait justement déconcerté ses fans de par son absence de fin concrète, ce troisième épisode fait suite à l’évènement qui a clôt le précédent, à savoir le déclenchement du Troisième impact. On se retrouve donc plusieurs années plus tard, alors que Shinji se réveille d’un long coma au cours duquel ni lui ni les autres pilotes d’Eva n’ont vieilli, et on découvre un monde donc post-post-apocalyptique où les règles ont changé (Asuka, Mitsuko et Ritsuko sont désormais opposées à la NERV). Puis viendra le temps des révélations tant attendues, à propos du lien entre Rei Ayanami et la mère de Shinji d’une part, et du fameux Plan de complémentarité de l’Homme d’autre part. Mais c’est là que le bât blesse, puisqu’on ne tire pas réellement grand-chose des bribes d’informations et du vocabulaire technique utilisé. La nature des membres de la ZEELE reste par exemple nébuleuse, tout comme les explications autour des origines des anges. Kaworu Nagisa aussi est décevant, puisqu’il est ici bien moins charismatique que dans les quelques de la série où il apparaissait. Les batailles entre les Evas et les anges, qui ouvrent et ferment le film, profitent d’effets numériques de toute beauté mais sont rendues illisibles par une mise en scène trop hachée. La fin nous promet un quatrième opus que l’on espère dès lors porteur d’éléments de réponses plus clairs.