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John Henry
103 abonnés
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2,5
Publiée le 1 décembre 2010
Parce que cette histoire ne laisse jamais planer de doute sur son final, on suit tout avec un oeil un peu las. Le combat est juste et moral mais sans doute trop moraliste, à enfoncer des portes ouvertes. L'histoire était connue et cela parait assez simple de réaliser ce type de film dénonciateur aujourd'hui. Mais il y a 8 ans, aurait-il osé ?
Sur le fond, ce film est meilleur que Green zone : il détaille les mécanismes qui entraina les Etats-Unis dans la guerre en Irak. Par contre question dramatisation et scènes chocs, c'est "moins péchu".
Quelconques citoyens biens informés lisant la presse remarquera l'abscence d'extraits des débats qui eurent lieu au Congrès qui auraient dressés sur la tête du spectateur les poils de ses cuisses...
L'histoire d'un agent de la CIA durant l'épisode précurseur de la guerre en Irak post attentats du 11 septembre 2001. Le film de Doug Liman démarre fort en nous emmenant dans les arcanes du pouvoir et de l'espionnage dans un contexte brûlant. Attentif à ce qui est en train de se jouer, c'est malheureusement lorsque l'on prend toute la mesure des choses et que la portée politique et le message contestataire du film nous agrippent complètement que le film perd en intérêt. Sa portée pourrait être immense mais le réalisateur de "La mémoire dans la peau" décide de se refermer sur le couple formé par Sean Penn et Naomi Watts. Dommage car finalement, on ne sait plus trop sur quel pied danser entre véritable brûlot anti-Bush et romance dramatique. Un film basé sur une vie et des faits réels qui fait à peine la moitié du boulot en n'allant pas au bout des choses. Reste néanmoins une volonté de révélations intéressante et de bons acteurs. Rien d'inoubliable dans ce morceau choisi de l'histoire récente qui a fait pourtant couler beaucoup d'encre.
On pourra dire tout ce qu'on voudra sur les américains, se sont les seuls aujourd'hui a avoir un tel niveau d'autocritique. Le film est intelligent, compréhensible et accessible, rythmé, et l'histoire en elle même est passionnante et révoltante... l'éternel David contre Goliath.
Un film qui met du temps à se lancer mais qui se révèle intéressant car il met la lumière sur une page de l'histoire assez peu connue du grand public. A voir en complément avec "Green Zone" : les deux films ont en commun le même thème de fond (la guerre en Irak) et cette quête de la vérité. Les deux réalisateurs qui se sont partagés la trilogie Bourne ont d'ailleurs ont un style assez proche (style documentaire, images d'archives). Et puis c'est rare qu'un film américain ne présente pas l’Irak en grand méchant. Alors que "Green Zone" ressemble à "Démineurs", ce "Fair Game" est dans la même veine que "Zero Dark Thirty", un autre film de Bigelow. (Bien)
Très bon film dans l'ensemble... Dommage que la première partie soit aussi chian.te... J'ai même failli quitter la salle! Mais quand la machine "politico-médiatique" ne met en marche contre ce couple américain extra-ordinaire, on fait corps avec eux! Et quand on sait que c'est très largement inspiré d'une histoire vraie on ne peut que tomber sur le derrière de savoir que deux individus seuls peuvent parfois défier un pouvoir en place... Qui pête complètement les plombs... Si vous aimez Sean Penn n'hésitez pas!
Un grand thriller dramatique, basé sur des faits réels : la trahison de l' administration Bush envers un de ses agents de la CIA, pour la simple raison que les mensonges de cette administration aient été révélés au grand jour par un diplomate Américain . Un film historique.
Un film brut, sans artifice, les faits se suffisent à eux-mêmes. Sean Penn est un véritable atout pour ce film, grâce a son charisme. Cela étant, même si c'est efficace et bien joué, l'ensemble manque néanmoins de tension dramatique et de rebondissements. L'oeuvre est trop dans la dénonciation brute et linéaire de faits réels, sans véritable travail scénaristique. A voir comme un document à la Michael Moore plus que comme un film flamboyant.
Seconde adaptation de la vie (ou plutôt du scandale) qui révéla au grand jour l'identité de l'agent secret de la C.I.A Valerie Plame. Après Le Prix du silence (2007) de Rod Lurie, Doug Liman (La Mémoire dans la peau - 2002) s'y intéresse à son tour et nous livre un drame politico/conjugal passionnant, bien que trop lisse. Palpitant de bout en bout, le cinéaste nous fait revivre les moments clés du gouvernement Bush et ce qui les a poussé à intervenir en Irak. Valerie Plame (Naomi Watts) alors espionne pour le compte de la C.I.A enquêtait sur les A.D.M (les Armes de Destructions Massives) . Elle et son mari (Sean Penn) s’opposèrent aux décisions du gouvernement. Ces derniers devenus trop gênants et afin de nuire à la crédibilité, ont vu leur identité révélée au grand jour dans les médias (par des membres haut placés du gouvernement Bush). Ce qui aurait pu être un thriller politique s'avère au final être plus un drame conjugal qu'autre chose, ce qui est plutôt désolant. Mais Doug Liman s'en sort relativement bien grâce à ses deux acteurs très convaincants Naomi Watts & Sean Penn).
Loin d'être le réquisitoire anti-Bush descendu à Cannes,"Fair Game" est simplement un thriller politique modeste,qui ne se met jamais à hauteur de son sujet citoyen.En 2003,quand les Faucons américains se lançaient tête baissée dans la seconde guerre d'Irak,l'ex-agent de la CIA,Valérie Plame,était discréditée,suite à des révélations de son mari,Joe Wilson,gauchiste engagé.C'est une histoire vraie,qui asseoit le fait que Bush et ses acolytes savaient pertinement que l'Irak ne possédait pas l'arme atomique,mais voulaient réaffirmer leur toute puissance au Moyen-Orient,en réponse au terrorisme islamique.Doug Liman emprunte une mise en scène énergique et une caméra frétillante,mais il n'est pas Paul Greengrass,et cette manière de faire apparaît plus artificielle qu'autre chose.De même,les évènements évoluent très scolairement,sans surprise,sans hausse ni baisse de tension.Si le film est bien documenté,les luttes de pouvoir entre CIA et Maison Blanche ne sont pas assez développées.Heureusement,les incontournables Naomi Watts et Sean Penn,géniaux quoi qu'ils fassent,conservent la prestance et la dignité qui sied à ce genre d'entreprise.
Fair Game était le seul film américain présent cette année en compétition officiel à Cannes. On peut se poser des questions quant à savoir pourquoi ce banal film d'espionnage familial est arrivé là ! Le réalisateur des piètres Mr. & Mrs. Smith et Jumper Doug Liman se rate totalement avec ce film plus "sérieux". Inspirés de faits réels (enfin, édulcorés par la CIA apparemment), on est loin du résultat escompter par le synopsis et le casting. Pour être franc j'ai décroché au bout de vingt minutes (et après j'ai du faire quelques minutes de sieste). Ce qui, je pense, n'a rien changé à l'affaire. Un pur produit Hollywoodien : l'Amérique maitre du monde et la famille maitre de l'Amérique. La mise en scène est tout sauf originale, le scénario profondément ennuyeux. Le couple star a bien du mal à s'imposer au milieu de tout ça. Même si Naomi Watts est comme toujours parfaite, elle fait ce qu'elle peut mais le fait bien. Une de ces rares actrices à être toujours bonne même dans un mauvais film. Idem pour Sean Penn (qui a pris un sérieux coup de vieux) mais assure aussi comme d'habitude. Une bonne, voir passionnante histoire dans les mains de mauvais scénaristes et réalisateur, et voilà le résultat : un mauvais film. Long, lent, ennuyeux, raté. Dommage pour les acteurs. Une étoile pour eux.
Le film politique a ceci de paradoxal : sujet toujours passionnant et souvent méconnu du grand public mais traitement qui manque de force car trop partial. D. Liman avait déjà traité du thème de l'espionnage façon Bush dans "La mémoire dans la peau", il y appose içi un traitement encore plus réaliste car il s'agit d'une histoire vraie. Et cette caution permet de mieux faire passer une somme de rebondissements palpitants mais parfois prévisibles (car déjà vu dans d'autres fictions, comme quoi). Sa mise en scène colle à ses persos et nous plonge dans le travail obscur d'un agent secret, loin des péripéties des Bourne, Bond et consorts. Non, là, on est dans des bureaux, les gens discutent, analysent, spéculent bref, on est loin du terrain mais c'est là que tout se décide. Devant la caméra, N. Watts et S. Penn sont bien sûr formidable et le film était déjà à moitié réussi grâce à ce casting parfait et comme ils sont bien entouré... Efficace, bien fait, souvent édifiant bref, un film engagé qui vilipende la politique de Bush et démont(r)e les rouages de la machine politique et médiatique des USA. D'autres critiques sur
A partir d'un scénario dont on connait l'essentiel avant d'entrer dans la salle, le réalisateur a bâti un film destiné à éclairer nos esprits sur les sombres machinations du président Bush, de ses conseillers politiques, voire de la politique en général. Rien de neuf, donc, si ce n'est qu'on essaye au passage de nous faire avaler qu'on peut être un cadre éminent des services secrets américains et, en même temps, une oie totalement immaculée! Ah bon, il n'y pas de menaces, pas de chantage, pas de pot de vin, pas de meurtre à la CIA? Pour revenir au film, il est porté par un duo d'acteurs (Penn et Watts) qu'on retrouve avec beaucoup de plaisir. Sean Penn s'est fait une tête de prof de fac et, ma foi, on y croit presque à cette métamorphose du bad boy. Naomi Watts est toujours aussi resplendissante et émouvante.
Liman arrive après la guerre et enfonce des portes ouvertes tout en tirant sur une ambulance pour en faire des tonnes dans le démonstratif. Il use aussi d'une photographie lumineuse assez pénible. Cependant Naomi Watts et les seconds rôles y croient et amène un supplément d'âme inattendu permettant au film de fonctionner par intermittence.
Thriller politique plutôt bien ficelé, même si l’on connaît la finalité de l’histoire, les armes de destruction massive Irakiennes furent une chimère inventée par la maison blanche. Le véritable enjeu du film se situent plutôt au niveau intime, l’histoire de ce couple qui lutte pour la vérité face à une écrasante machine médiatique. Le duo Naomi Watts et Sean Penn fonctionne bien, comme ils l’avaient déjà prouvé dans « 21 grammes », leur combat est souvent émouvant. Doug Liman quant à lui, s’il n’égale pas un Pollack ou un Pakula dans le genre, fait du très bon boulot derrière la caméra.