Un bon film politique pollue par cette histoire de couples un peu inutile. Les acteurs sont efficaces et l histoire (veritable critique contre le gouvernement bush) vraiment bien pense. Un tres bon sujet pas assez bien exploite à mon gout.
2 niveaux : - Le côté très intéressant de la réalité dans les services secrets. - Celui du scénario et de la réalisation laissent dubitatif ! Je doute que Mme PLAME et son mari échangeaient sur cette grave situation dans le bouhaha de leur cuisine, avec les gosses braillant et attendant que la pizza cuise au micro-onde... Ils n'ont pas un autre endroit plus calme...Je pense qu'ils avaient certains moyens financiers qui n'apparaissent pas dans le film. Lui est un ancien ambassadeur, donc habitué à la dicussion, à la diplomatie... on entend les époux se parlent presque avec violence ! Il sait ce qu'elle fait depuis des années... et sans en parler à sa femme lui informe la presse ! ... je ne crois pas à cette partie plus privée, ça sonne faux.
Un thriller politique très intéressant sur une affaire peu connue en France, on apprend donc des choses vraiment peu reluisantes sur l'administration Georges W. Busch. L'interprétation est excellente, Naomie Watts crève l'écran même si j'ai eu l'impression qu'elle avait un peu tendance à se regarder jouer dans ce film, mais on pardonne. Sean Penn se fait voler la vedette mais reste très bon. A souligner aussi le rôle étonnant de David Andrews dans le rôle de l'horrible avocat Scooter Libby. Ça manque un peu de punch quand même.
La première fois que j’ai entendu parler de Joseph Wilson et de Valérie Plame Wilson, c’était dans le documentaire de William Karel, « Le Monde Selon Bush » (2004) puis j’ai lu des articles dans le journal « Le Monde » sur ce couple que l’administration Bush n’a pas hésité à salir pour le « bien » de leur politique extérieure. « Fair Game », comme « Green Zone » en début d’année, revient sur la construction du mensonge des armes de destruction massives qu’aurait détenues l’Irak et sur la manipulation par l’administration Bush des médias et donc des américains et donc du monde. Ce qui est surprenant, c’est qu’il n’y a pas encore eu de film sur le sujet avec comme axe de lecture une critique en règle des médias américains qui sont pourtant le maillon central,via la manipulation de l’opinion publique, de soutien de la politique « va-t-en-guerre » américaine. Toute corporation à ce point coupable aurait dû se purger de ses éléments qui ont commis de sacrées fautes professionnelles en véhiculant de tels mensonges et qui ont eu de sérieuses conséquences en terme de vies humaines. Cela serait la moindre des choses pour une corporation qui met souvent en avant sa déontologie. Pour revenir au film, il est passionnant et fort bien interprété bien que manquant par moment de rythme. C’est un film construit autour des contrastes : le contraste des paroles plus que discutables d’américains moyens qui n’ont que les informations erronées véhiculées par les médias contre le silence de ceux qui savent mais ne peuvent rien dire, le contraste des informations intelligentes contenues dans les rapports et de la stupidité de ce qui est relayé de ces rapports par les médias, le contraste de gens qui ont tout donné à leur pays et qui ont engagé à la fois leur réputation et leur parole contre ceux, plus puissants, qui n’ont aucune morale et qui sont prêts à tout pour arriver à leurs fins. Le contraste, aussi, entre une employée modèle qui fait passer sa vie professionnelle bien avant sa vie personnelle et un employeur qui, en retour, la broie médiatiquement en se servant de journalistes peu regardants sur les informations qu’ils reçoivent. Le contraste, enfin, entre les scientifiques irakiens qui ont trahi leur dictateur pour éviter la guerre et le sort qui leur est réservé, par les USA, en « remerciement » spoiler: (la mort afin d’éviter qu’ils ne disent la vérité aux médias sur l’absence d’armes de destruction massive ou qu’ils ne vendent leurs connaissances à d’autres pays).
« Fair game » nous donne l’occasion de replonger dans l’hystérie qui s’était emparée des Etats-Unis aux lendemains des attentats du World Trade Center. Le film, basé sur les livres écrits par les deux principaux protagonistes, montre bien la facilité qu’a eu l’administration Bush à faire adhérer les Américains à ces velléités de guerre et de contre attaque contre un soi-disant axe du mal profitant de l’état de peur qui a succédé à la stupeur que les attaques kamikazes de New York et Washington avaient provoqués chez les Américains. Cette peur avait même paralysé le célèbre quatrième pouvoir que constitue la presse, qui n’était plus capable d’objectivité et qui publiait sans regard critique les déclarations de la Maison Blanche et des agences gouvernementales. Lors Joe Wilson et Valerie Plame dans leur volonté de révéler le mensonge sur lequel l’Amérique était partie en guerre se sont retrouvés seul face à une opinion déchaînée et à une administration qui était hors de tout contrôle ( énorme carence des contre-pouvoirs à la base de la démocratie américaine). Naomi Watts et Sean Penn sont vraiment crédibles dans leurs rôles respectifs y compris avec une ressemblance physique bluffante. Les évènements, probablement un peu romancés, fournissent un scénario très prenant qui donne un thriller politique passionnant quand on garde à l’esprit que la plupart des faits relatés se sont produits. Passionnant, crédible et bien interprété ce film mérite de rejoindre « Les hommes du président » d’Alan J. Pakula au panthéon des thriller politiques basés sur des faits réels.
Un très bon film, avec des acteurs magnifiques (aussi bien les "bons" que les "ignobles") -- Naomi Watts est somptueuse comme toujours -- qui raconte la descente aux enfers d'une famille trahie par la CIA pour "raison d'Etat" (couvrir le mensonge de l'administration "Dubya Bush" ayant permis de démarrer la guerre en Iraq). Le film se termine -- relativement -- bien pour Valerie Plame et sa famille. On ne peut toutefois pas oublier ses "collaborateurs" iraquiens, écrabouillés sur l'autel de la démocratie américaine. Un film à voir pour comprendre l'hypocrisie éhontée d'un gouvernement pour qui la fin justifiait les moyents et qui a trouvé les sbires qu'il fallait pour merner à bien ses vues machiavéliques. Visionné en VO. C'est préférable.
Pour moi il y a 2 temps dans ce film. La première partie est plutôt déjà vue mais une piqûre de rappel n'a jamais fait de mal à personne tandis que dans la deuxième partie, que j'ai préférée, une intensité dramatique se crée avec un suspense presque angoissant.
Voilà un film loin des clichés : pas de bombes sexuelles, un flingue le long de la cuisse ; pas de course poursuite, pas de voiture piégée etc... Et pour cause : c’est une histoire vraie. Le film est intéressant sur ce point ; on y découvre la vraie vie d’une espionne de la CIA et l’on s’aperçoit dans ce que l’on a voulu nous montrer que cela n’a rien à voir avec les films dits « d’espionnage ». Ici tout est assez sage, conventionnel. On y décèle cependant, à travers le personnage un peu passe-partout de Naomi Watts une femme de caractère. On le décèle à peine. Par contre, on nous confirme que l’administration Bush est pourrie comme à l’image de son président Bush « himself » en maintenant sa position belliqueuse envers l’Irak et en refusant d’admettre qu’il n’y avait pas d’armes de destruction massive. Enfin, en faisant semblant de refuser... Sean Penn semble être dans son élément, Naomi Watts donne une prestation honnête et sincère. Intéressant mais loin d’être captivant.
Un film intéressant pour plusieurs raisons, la première, c'est qu'après tant d'années, il ne fait pas de doute que l'équipe de Bush a menti sur les armes de destructions massives pour détrôner le pouvoir Irakien. Il y a eu une série de films, pour nous montrer cette machination, on pense notamment à Green zone, mais celui-ci, tiré d'une histoire réelle est aussi glaçante que son propos. On nous montre les arcanes de la maison blanche, mais surtout le quotidien d'un agent de la CIA, loin de la saga des Jason Bourne, dont le premier opus a été réalisé par ce même réalisateur, là, on est plus axé sur un côté bureaucratie, moins d'action, mais tout aussi efficace. Le quotidien d'un couple, qui va se retrouver dans la tourmente d'un mensonge d'état. Le film va prendre son temps pour bien nous faire connaitre les personnages, et en comprendra d'autant mieux leurs réactions, leurs motivations, leurs soifs de justices. Un thriller palpitant que l'on pourrait comparer au film des années 70, de Pakula, ou Lumet. Un style assez épuré, qui donne le beau rôle à l'histoire, porter par des acteurs impliqués et impeccables.
Un film qui s'inspire d'une histoire qui fit scandale à l'époque, mais le film est très didactque.Il esaie de mettre du suspens , et de créer du mouvement. Mais on s'ennuie souvent. Il veut dénoncer les machinations des officines type CIA, mais au final trop de messages tue le suspense. Reste les deux bons acteurs Sean Penn et Naomi Watts qui forment un bon duo.