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Teddy Fernandes
64 abonnés
21 critiques
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3,5
Publiée le 12 janvier 2013
Un film de Carl Reiner sortie en 1982. ♥ ♥ ♥ ♥
Attention belle surprise !!!
Voici un bel hommage au cinéma en noir et blanc, un film particulier avec une idée aussi géniale, qu'elle est étonnante. C'est un film avec beaucoup de qualités dommage, que je ne suis pas plus ouvert à ce genre d'humour.
Juliet Forrest est là la recherche de son père, elle fait appel à Rigby Deardon, un privé. Il a pour seul indice une liste de noms sur laquelle il y a précisé "Les amis de Carlotta" ...
Carl Reiner rends avec ce film est un excellent hommage au cinéma noir américains des années quarante, cinquante et ses acteurs qui en ont fait la réputation. Son film est une petite perle dans plusieurs de ses aspects. Le scénario est très bon même si l'histoire est absurde, d'ailleurs c'est un parti pris de jouer l'absurdité, mais il est basé sur une idée des plus excellentes. Il s'ouvre comme une comédie policière plutôt basique et des les premières dix minutes ont découvrent autres choses. Moi j'ai trouvé ça génial, car son hommage est aussi bien sérieux et parodique à la fois. Le réalisateur réussit a reconstitué l'ambiance des films l'époque tout en s'en moquant gentiment. Ce qui s'annonçait comme un film simple, devient une belle surprise, le réalisateur y incruste, grâce à un astucieux montage dans son intrigue et par conséquent son film, des images de rushs et de films de l'âge d'or hollywoodiens. On peut donc y voir ainsi Steve Martin donner la réplique à Humphrey Bogart, Burt Lancaster, Ava Gardner, Cary Grant, Ingrid Bergman, Lana Turner, Vincent Price, Joan Crawford et bien d'autres encore. C'est vrai que quand on découvre le film aujourd'hui, il a vieilli et le montage est peut-être sur certaine scène un peu grossier, mais si l'on replace le film dans son époque, il est sorti en 1982, c'est quand même rudement bien fait. Et même si c'est voyant plusieurs fois tout au long du film, je trouve que ça lui donne un joli caché et beaucoup de charme. Les extraits des films sont rudement bien placés, très bien ancrés dans l'histoire et il y a un beau souci du détail sur les décors qui rejoignent parfaitement les films faits trente plutôt. En fait le seul défaut que je lui trouve est ce côté absurde, j'ai trouvé l'humour souvent lourd, vraiment pas drôle du tout, en même temps j'ai toujours beaucoup de mal avec ce genre d'humour, mais bon je savais à peu près ou je mentais les pieds. Steve Martin nous offre là un grand numéro, je ne suis pas réceptif au son humour, mais je sais reconnaître quand c'est bon et le comique s'en donne à fond et ça ce ressent à l'image. Rachel Ward, est une belle découverte, l'actrice a le charme des vieilles actrices de l'époque du film et en plus elle est très talentueuse.
C'est un film surprenant, c'est un film qui parle du passé du cinéma, le montre comme un art indémodable, qui rend hommage aux acteurs et actrices de cette époque. Un film qui ne manque pas d'originalité et de culot. C'est un film à voir pour tout cinéphile averti, car même si je n'ai pas aimé l'humour ça reste quand même jouissif.
Autant hommage que parodie des films noirs américains des années 40 et 50 «Les Cadavres ne portent pas de costard» est un film certes pas toujours très fin mais toujours très drôle et l'ambiance des films noirs est y parfaitement restitué. Il serait vraiment de dommage de passer à côté de ce film surtout que Steve Martin et Rachel Ward donnent des interprétations parfaitement réjouissantes. De plus le film est techniquement brillant vu que les extraits des classiques hollywoodiens sont très bien intégrés au reste du film que ce soit par le montage ou pour la reconstitution de décors. Un film surprenant à voir absolument.
Très bel hommage aux films des années 40-50. Vraiment comique et très distrayant. Ils ont fait un beau travail au niveau de la reconstitution des nombreuses oeuvres cinématographiques auxquelles ils prêtent hommage. Bon film, en particulier pour les admirateurs du grand Hollywood de l'époque!
De l'humour, des classiques du film noir détournés et bien fait en plus. Steve Martin qui était encore marrant à l'époque. Des répliques hilarantes, un scénario délirant une comédie exquise à voir absolument !
L'idée était de se servir d'extraits de film des années 1940 afin que les vedettes des films en question (Bogart, Douglas, Lancaster, Laughton, Ava Garder, Veronika Lake, Ingrid Bergman, Lana Turner, Joan Crawford... ) puisse donner la réplique à Steve Martin. Les reste est un pastiche des films noirs où défilent volontairement tous les poncifs du genre en mode gags (et il y en a de très bons). Rachel Ward qui a le premier rôle féminin est splendide. On notera quelques répliques cultes ainsi que deux séquences ou Steve Martin est travesti. Une curiosité de cinéphile et un bon moment de cinéma.
C'est une parodie de film noir à l'intrigue incompréhensible, saupoudrée d'un humour débile ou absurde, à la façon de Mel Brooks ou des ZAZ (Y a-t-il un pilote...). Mais c'est aussi, et surtout, un film-concept truffé d'extraits d'autres oeuvres qui viennent s'insérer directement dans l'histoire. Cela donne un patchwork original, agrémenté d'un petit quiz pour cinéphiles, puisque l'on peut s'amuser à reconnaître les films d'où sont issus les extraits... Un drôle d'hommage !
Humphrey Bogart, Edward G. Robinson, Burt Lancaster, Cary Grant, Ingrid Bergman, Veronica Lake, Bette Davis et Lana Turner, tous dans un seul film? Oui, c'est possible, et en plus avec un bon nombre d'autres stars du cinéma hollywoodien des années 1940/50. Le metteur en scène Carl Reiner et son coauteur et acteur principal Steve Martin ont fait un film qui se trouve être à la fois d'un comique extravagant et un hommage affectueux aux classiques du film noir. L'histoire est pleine d'allusions au cinéma classique hollywoodien, comme par exemple Private Eye, le détective privé – un vrai dur – que l'on connaît des diverses adaptations cinématographiques de Raymond Chandler, et qui commente l'action complexe en voix off. Il y a aussi son nom, Rigby Reardon, un mélange des noms de personnages des « Tueurs » et « L'Ile au complot ». Et puis l'explication délurée de Rachel Ward sur la façon de téléphoner, qui fait allusion au fameux « You know how to whistle, don't you... » de Lauren Bacall dans « Le port de l'angoisse ». Ce sont les extraits de dix-huit films hollywoodiens célèbres qui font des « Cadavres ne portent pas de costardé un jeu de devinettes enchanteur et plein de clin d'oeil. L'histoire étrange autour de Rigby Reardon constitue le lien qui relie ces extraits les uns aux autres, un lien pour le moins indirect: le scénario de Reiner, Martin et George Gipe qoit faire parfois des détours assez extravagants pour créer l'articulation entre l'extrait et l'action présente. Le tête-à-tête entre Steve Martin et Ingrid Bergman, tiré des « Enchaînés » d'Hitchcock, est relativement facile – avec un dialogue détourné comme il se doit et filmé avec des plans fixes. Il paraît plus difficile d'inclure Ray Milland lorsqu'il sort un billet du couvercle d'un sucrier dans « Le Poison » de Wilder pour le donner à Martin. C'est enfin le petit bijou d'ingéniosité de la scène dans laquelle Martin déguisé en femme va voir James Cagney, qui est emprisonné, dans « L'Enfer est à lui » de Walsh. Mais les trésors d'idées du scénario ne seraient rien sans la virtuosité avec laquelle les nouvelles images sont créées de façon à s'harmoniser avec les anciennes. Le cameraman Michael Chapman conçoit des prises de vues fantastiques en noir et blanc, dont l'éclairage et le contraste se mêlent presque parfaitement aux images historiques, et c'est avec une grande ingéniosité que le monteur Bud Molin réunit les deux éléments. De plus, Carl Reiner réussit à travailler avec deux célébrités d'Hollywood qui étaient déjà en activité à l'époque du film noir: le compositeur Miklos Rozsa et la costumière Edith Head. Miklos Rosza compose une bande sonore fortement accentuée, à l'ancienne mode. Quant à la légende vivante aux huit oscars, Edith Head, elle crée une magnifique garde-robe dans le style des années 1940.
C'est une comédie, qui prend comme prétexte une enquête de détective privé pour faire un pastiche des films noirs américains des années 30-40, en insérant dans l'histoire des séquences de ces films noirs avec des acteurs très connus (Bogart, Douglas, Lancaster, Vincent Price, Barbara Stanwick etc.) C'est amusant au début, mais comme le scénario est malgré tout assez faible, et qu'il n'y a pas beaucoup d'action, une certaine monotonie s'installe. Quelques belles séquences, trop courtes, nous montrent un langage cinématographique maîtrisé, mais c'est trop peu. Dommage.
Sur le fond, ce film n'est pas mirobolant: un bel hommage rendu au cinéma des années 40-50 avec un détournement (pas toujours judicieux) des acteurs d'hier; qu'il faut pouvoir reconnaitre! Le scénario est largement tiré par les cheveux afin de permettre d'y incorporer un maximum de gags. C'est sur la forme que "Les cadavres ne portent pas de costard" arrive à tirer son épingle du jeu, grâce à la bonne performance de MARTIN notamment; pour son jeu manuel (le craquage d'allumette, spoiler: les ombres chinoises ...) mais pas que. En faisant echos à certains codes du cinéma noir et blanc, avec la technologie des années 80, le film se dote d'une dimension intemporelle. L'humour, largement présent à n'en déplaise certain, est adapté à tout amateur: du machisme (spoiler: "depuis 20 ans que je faisais ce boulot, je n'avais jamais vu un châssis pareil" ) au pipi-caca (spoiler: la crotte déposé sur le bureau secrétaire ) en passant par le visuel (spoiler: la préparation de la mixture spéciale gueule de bois ), personne n'est laissé sur le carreau pour qui aime les comédies. Même les décors sont mis à contribution, à l'image de spoiler: la grosse corne posé prêt fauteuil quand RIGBY cherche une blonde , pas besoin de dialogue pour apprécier cette scène.
Super drôle et pas mal fait compte tenue des moyens techniques de l'époque. On différencie bien les images d'époque grâce au grain du film qui était moins fin. ça fait aussi le charme de ce film hommage bien joué en plus.
Une hilarante parodie des films noirs américains, parsemé d'incrustations d'extraits de ces films (on retrouve ainsi Lauren Bacall, Cary Grant, Humphrey Bogart, Ava Gardner...) avec un Steve Martin très en forme (rien que sa réaction au mot "cleaning women" ). Une réussite.
Belle découverte! J'avais ce DVD depuis un certain temps mais je ne l'avais jamais regardé. Mais quelle belle surprise!! C'est drôle, absurde interprété magnifiquement par Steve Martin & tous les autres acteurs. On ressort avec le sourire aux lèvres!
L'intrigue paraît réelle mais un peu loufoque avec les montages visuels pour faire apparaître les anciennes stars américaines comme Humphrey Bogart, Burt Lancaster, Kirt Douglas.La superbe Rachel Ward donne la réplique à Steve Martin dans cette comédie policière qui se laisse regarder sans plus.
Un film comique en noir et blanc sur fond de policier, l'idée est pas mal mais malheureusement le film a du mal a tenir sur la longueur. Le film aurait gagner a être plus court mais on se satisfera de certaines blagues qui font mouches.
Si vous êtes fan de l'humour de l'acteur principale, ca reste un bon cru.
Un film vraiment excellent, et une idée géniale plutôt bien exploitée.
Sans doute un des films qui ont inspiré "La Classe américaine" de Michel Hazanavicius et Dominique Mezerette qui sortira plus de dix ans après.
C'est vraiment réussit surtout avec les moyens de l'époque, un classique par son originalité qui devrait avoir sa place chez tout les cinéphiles (avec de l'humour bien-sur) :p